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L’Anisodontea, aussi appelé mauve du Cap, est un arbuste originaire d’Afrique du Sud apprécié pour son abondante floraison. Son feuillage lobé et persistant se couvre de petites fleurs de couleur rose ou parfois blanche, de l’été jusqu’aux premières gelées. Ses fleurs ressemblent à celles de l’hibiscus. L’arbuste, de croissance rapide, peut atteindre 2 mètres de haut et se conduit en érigé ou sur tige. Il peut également être introduit dans une haie ou un massif. Rustique jusqu’à – 8 à – 10°C, il peut être cultivé en pot pour être remisé à l’abri dans les régions à hiver froid. C’est une plante peu exigeante qui aime le soleil et les sols secs et biens drainés. Cultivé dans de bonnes conditions, l’Anisodontea se montre peu sensible aux maladies. Il peut cependant être attaqué par certains parasites et craint l’excès d’humidité au niveau des racines. Découvrez ce qui peut affecter la santé de l’Anisodontea, les symptômes, les méthodes de prévention et les traitements possibles pour lui conserver une belle floraison et un beau développement.
Cultivé dans une serre ou une véranda, l’Anisodontea peut être attaqué par des araignées rouges. Ces minuscules acariens sont redoutables et difficiles à voir à l’oeil nu. Ils piquent la plante et se développent dans une atmosphère chaude et sèche à une vitesse phénoménale. Ils colonisent surtout les plantes cultivées en intérieur ou sous abri, ainsi que sur les balcons. Les plantes finissent par ne plus pouvoir faire la photosynthèse et périssent.
On observe des toiles d’araignée sur la mauve du Cap qui évoquent de la soie. Des taches blanches, jaunâtres ou grisâtres peuvent aussi faire leur apparition. Les feuilles se dessèchent et tombent.
Il existe plusieurs moyens de prévenir les araignées rouges. D’abord, leur donner ce qu’ils redoutent : l’humidité, en vaporisant les feuilles de l’arbuste avec de l’eau de préférence en soirée. Vous pouvez également apporter du compost plutôt que de l’engrais. Eviter en particulier l’engrais riche en azote qui risque d’attirer les acariens. Vous pouvez aussi pulvériser une décoction de prêle ou du purin d’ortie en prévention sur l’arbuste.
Pour en savoir plus, consultez notre fiche conseil : « Araignée rouge : identification et traitement ».
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Cultiver l’Anisodontea en potCes petites mouches blanches se nourrissent de la sève des plantes, l’affaiblissant, créant des portes d’entrée pour les champignons et les virus, et pouvant aller jusqu’à la faire mourir. Elles apprécient la chaleur et apparaissent en avril et mai en serre et en intérieur, puis en juin et juillet en extérieur. Comme les pucerons, elles sécrètent une substance poisseuse appelée miellat qui se recouvre ensuite d’une poussière noire ou fumagine. Cette dernière est en fait la manifestation d’une maladie cryptogamique créée par un champignon.
On reconnaît les aleurodes aux nuées de petites mouches blanches qui se dispersent quand on s’approche de l’Anisodontea ou qu’on le vaporise. Elles mesurent 3 mm de long, se reproduisent à une vitesse impressionnante et sucent la sève de la plante, la rendant plus faible jusqu’à parfois la faire périr. Sur le revers des feuilles, on peut également observer des œufs et des larves de 2 mm de long qui restent immobiles.
Les aleurodes détestant la fraîcheur à partir de 10°C et l’humidité, vous pouvez ouvrir votre serre ou sortir votre Anisodontea à l’extérieur lorsqu’il pleut. Vous pouvez également vaporiser l’Anisodontea avec du purin d’ortie. Autre type de prévention possible : installer à proximité de votre Anisodontea des plantes répulsives contre les aleurodes comme les tagètes, le basilic et l’arnica.
Parmi les traitements naturels contre les aleurodes, vous pouvez utiliser des prédateurs naturels, vaporiser des solutions efficaces ou créer des pièges pour attraper les mouches blanches adultes.
Pour en savoir plus, consultez notre fiche conseil : »Aleurode ou mouche blanche : identification et traitement ».
Les cochenilles se présentent comme de petits amas cotonneux ou des écailles foncées collées sous les feuilles et sur les tiges. Ces insectes minuscules sucent la sève, affaiblissant la plante et provoquant parfois de la suie noire due au miellat qu’elles excrètent.
On constate la présence de petites taches blanches et cotonneuses, ou bien brunes. Le feuillage devient jaune et se couvre d’une substance collante noirâtre. La plante a tendance à moins fleurir.
Inspectez régulièrement vos plantes pour détecter tout signe précoce d’infestation. Un environnement bien aéré et un arrosage adéquat sont des mesures préventives clés. Si votre Anisodontea est sous serre, sortez le à l’extérieur hors période de froid pour l’aérer.
L’alcool à 70° appliqué directement sur les cochenilles à l’aide d’un coton-tige peut les éliminer efficacement. Une pulvérisation de savon noir dilué dans de l’eau agit également comme un traitement naturel contre les cochenilles.
Pour en savoir plus, consultez notre fiche conseil : « Cochenille : identification et traitement ».
En complément, découvrez notre fiche : Identifier les principaux parasites et maladies des plantes, ainsi que notre fiche complète sur la plantation et l’entretien de l’Anisodontea.
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