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Le Cotoneaster, apprécié pour son feuillage dense et ses baies attrayantes, est un arbuste robuste et facile à cultiver. Utilisé comme couvre-sol sur un talus, comme haie ou comme arbre d’ornement dans un jardin, il arbore différents ports et porte un feuillage persistant, qui flamboie en automne. Il offre une floraison blanche ou rosée au printemps, suivie d’une profusion de petits fruits colorés. Très rustique, il est peu exigeant sur le type de sol et s’installe au soleil. Vigoureux, cet arbuste est, comme tous les végétaux, susceptible d’être affecté par diverses maladies et parasites. La plus redoutable est le feu bactérien, mais il peut aussi être attaqué par des parasites. Découvrez comment identifier, prévenir et traiter de manière naturelle les maladies et parasites les plus courants du Cotoneaster.
Le Cotoneaster est sensible au feu bactérien, une maladie grave causée par la bactérie Erwinia amylovora, qui s’attaque à certaines plantes de la famille des rosacées, dont font partie les Cotonéasters. Cette maladie est particulièrement dangereuse, car elle peut se propager rapidement sur d’autres plantes du jardin et causer des dommages considérables.
Le feu bactérien se reconnaît à différents symptômes. Les feuilles flétrissent et deviennent brunes, les branches, les tiges et les fleurs semblent brûlées ou noircies. Un écoulement visqueux et blanchâtre peut aussi être constaté sur l’écorce.
Cette maladie pouvant être fatale à l’arbuste, il vaut mieux prévenir que guérir. La prévention consiste à bien désinfecter les outils permettant la taille au jardin avant de les utiliser et à éviter un excès d’humidité. Une surveillance régulière de l’arbuste afin d’identifier rapidement tout symptôme de feu bactérien et d’agir vite est également une méthode essentielle de prévention de la maladie.
Il n’existe malheureusement pas de traitement curatif. Toutes les parties du Cotoneaster touchées par le feu bactérien sont à enlever en les rabattant très court et à détruire en les brûlant. Si l’arbuste est particulièrement touché, il convient de l’arracher complètement et de le détruire pour éviter toute propagation. L’apparition de la maladie du feu bactérien doit être déclarée à la mairie ou au Service régional de la Protection des Végétaux.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil : « Le Feu bactérien : prévenir et lutter contre cette maladie »
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Cotoneaster : lequel choisir ?Les pucerons sont des petits insectes suceurs de sève qui s’attaquent aux jeunes pousses et aux feuilles. Ils font leur apparition au printemps et en été. Ils peuvent affaiblir la plante et ainsi être une porte ouverte aux maladies.
On peut remarquer la présence de petits pucerons verts ou bruns sur les jeunes feuilles, les pousses et les tiges. Ils se trouvent souvent sur le revers des feuilles. Des fourmis peuvent également être attirées par ces colonies de pucerons. Sous l’action des pucerons, les feuilles et les pousses se déforment et se recouvrent de miellat, un produit collant. Une couche noire peut aussi apparaître sur le miellat. Elle correspond à l’apparition de la fumagine, une maladie cryptogamique due à un champignon. Celle-ci compromet la photosynthèse de la plante.
Afin d’éviter l’apparition de pucerons, une méthode de prévention consiste à introduire des prédateurs naturels de ces insectes comme les coccinelles qui s’en nourrissent. Il est aussi recommandé de ne pas abuser d’engrais azotés, car ils favorisent le développement des pucerons.
Parmi les méthodes naturelles de traitement des pucerons, vous pouvez utiliser un mélange de savon noir et d’eau à pulvériser sur les tiges, les feuilles et les pousses attaquées. Dans un litre d’eau, diluez 15 à 30 g de savon noir. Le traitement sera à renouveler autant de fois que nécessaire et de manière régulière afin de vous débarrasser des pucerons de manière efficace.
Au préalable, vous pouvez enlever avec un coton imbibé les pucerons à la main ou encore arroser les tiges et feuilles de l’arbuste avec un jet d’eau puissant pour les retirer de la plante.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil : « Puceron : identification et traitement ».
Les cochenilles sont des petits insectes piqueurs et suceurs qui parasitent les feuilles, les jeunes pousses, les tiges et les branches des végétaux. Immobiles, elles sont difficiles à repérer et sont recouvertes d’une carapace qui les protège des traitements. Il existe différents types de cochenilles, comme la cochenille farineuse à coque blanche et la cochenille à bouclier à coque brune ou noire. Ces parasites sucent la sève de la plante, affaiblissant ainsi (comme les pucerons) l’arbuste attaqué.
Ces insectes de 1 à 6 mm de long se présentent sous la forme de petites coques blanches ou noires, ou de petits amas farineux. Lorsque vous grattez l’écorce avec votre ongle, ces petits boucliers se détachent facilement de la branche. Le jaunissement des feuilles et la présence d’un miellat collant sur lequel peut se développer la fumagine sont d’autres symptômes possibles des attaques de cochenilles.
Les cochenilles se développant en milieu confiné, chaud et humide, maintenir une bonne aération du Cotonéaster est un bon moyen de prévention. Vous pouvez aussi favoriser le développement de prédateurs naturels des cochenilles, à savoir certaines coccinelles, les chrysopes et les syrphes.
Plusieurs traitements naturels sont possibles. Vous pouvez imbiber un coton tige avec de l’alcool à 90 degrés ou de l’eau savonneuse et l’utiliser pour enlever les cochenilles présentes sur les tiges, les feuilles et les branches. Vous pouvez également les enlever à l’aide d’un couteau qui n’est pas trop tranchant puis les brûler. Autre méthode : pulvériser une solution de savon noir, d’alcool, d’huile et d’eau sur les parties infestées. Pour préparer cette solution, mélangez dans un pulvérisateur :
– 1 cuillère à café de savon noir liquide
– 1 cuillère à café d’alcool à brûler
– 1 cuillère à café d’huile végétale, de type Colza.
Vaporisez deux fois à 30 minutes d’intervalle puis recommencez l’opération tous les 8 jours jusqu’à disparition des cochenilles.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil : Cochenille : identification et traitement.
D’autres maladies et parasites plus rares peuvent attaquer un Cotoneaster comme la galle du collet, le pourridié et les chenilles défoliatrices.
En complément, découvrez notre fiche : Identifier les principaux parasites et maladies des plantes, ainsi que notre fiche complète sur la plantation et l’entretien du Cotoneaster.
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