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Le pommier est un arbre fruitier très apprécié et que l’on voit souvent dans les vergers. Il plaît pour sa ravissante floraison blanc rosé qui apparaît au printemps et sa production de fruits à récolter entre septembre et novembre. Très rustique, il s’adapte à toutes les régions françaises. Pour maintenir cet arbre en bonne santé et productif, il est crucial de gérer efficacement les maladies et parasites susceptibles de l’affecter. Découvrez les maladies et parasites qui peuvent se développer sur les pommiers, apprenez à les identifier, à les prévenir et à la traiter de manière naturelle afin de cultiver des pommiers sains et de récolter des pommes savoureuses.
La tavelure est une maladie causée par un champignon, qui se développe surtout dans un climat humide et doux, comme en Bretagne et en Normandie. C’est une des maladies souvent observées chez les pommiers.
Des taches brunes olivâtres apparaissent sur les feuilles, puis sur les fruits qui prennent un aspect crevassé. Sur les rameaux, on peut observer des taches noires et un soulèvement de l’écorce.
En automne, tailler les rameaux dont l’écorce semble écaillée.
Il existe des traitements préventifs à base de talc ou d’infusion d’écorce de saule pour éviter la tavelure.
En cas d’infection, des traitements à base de cuivre ou de bicarbonate de soude peuvent être utilisés. Supprimer également les feuilles, rameaux et fruits malades sur l’arbuste ou tombés sur le sol.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil sur la Tavelure.
La moniliose est aussi une maladie fongique qui touche les feuilles, rameaux et fleurs et provoque le pourrissement des pommes.
Des chancres apparaissent sur les branches. Les fruits semblent desséchés et momifiés.
Pulvériser un produit à base de cuivre comme la bouillie bordelaise ou du purin d’ortie (15 g par litre d’orties sèches).
Ramasser et détruire les fruits, feuilles et branches malades. Des pulvérisations de bouillie bordelaise peuvent être aussi utilisées pour traiter la maladie.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil sur la moniliose.
Aussi appelée « maladie du blanc », l’oïdium est aussi causé par des champignons.
L’oïdium est caractérisé par l’apparition d’un feutrage blanc et poudreux sur les feuilles, pousses et bourgeons. Le feuillage peut aussi être déformé et tomber.
L’oïdium se développe dans une atmosphère confinée, humide et chaude. Pour la prévenir, favoriser une bonne circulation de l’air, tailler et enlever les parties atteintes. En traitement préventif, faire des pulvérisations de décoction de prêle.
Supprimer les parties atteintes par l’oïdium. Pour traiter, vous pouvez recourir à des pulvérisations à base de soufre, de bicarbonate de soude, ou d’ail macéré dans de l’huile.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil sur l’oïdium.
Ce sont des papillons qui pondent des œufs dans les pommes, qui deviennent véreuses.
Les fruits tombent précocement et contiennent des chenilles blanc rosé. On peut observer des petits trous dans la pomme avec la présence de sciure qui montre l’entrée des tunnels creusés par les chenilles.
Pour limiter la prolifération des chenilles du carpocapse, installer fin mai un piège à phéromones qui permettra d’attraper des carpocapses mâles. Autre possibilité, installer un carton ondulé mi-juin autour du tronc dans lequel se réfugieront les larves. Vous pourrez ensuite détruire ce carton.
Éliminez les fruits atteints. Badigeonnez le tronc de chaux en hiver pour éliminer les larves des carpocapses.
Plusieurs types de pucerons peuvent s’attaquer aux pommiers : il s’agit des pucerons verts, des pucerons lanigères de couleur brune, et des pucerons cendrés.
Ces petits insectes verts, bruns ou cendrés sucent la sève des jeunes pousses et des feuilles, ce qui provoque leur déformation. Avec les pucerons verts, peut apparaître de la fumagine, un produit noirâtre. Avec les pucerons lanigères, on peut observer une substance blanche et cotonneuse.
Introduire des prédateurs naturels des pucerons comme les coccinelles ou les chrysopes dans le jardin.
En hiver, appliquer un traitement à base d’huile de colza sur les rameaux nus. En automne, badigeonner le tronc du pommier avec de la chaux. Ceci permettra d’éliminer les pucerons (mais aussi tous les autres parasites potentiels) qui hivernent dans l’arbre.
Poser un collier de glu autour du tronc au début du printemps permet de piéger les fourmis qui pratiquent l’élevage de pucerons et de limiter ainsi leur développement.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil : « Puceron : identification et traitement ».
Les chancres qui apparaissent sur les branches et les troncs peuvent être causés par des bactéries ou des champignons. C’est une maladie fréquente chez les arbres fruitiers qui sont souvent taillés, les blessures constituant une porte ouverte à la contamination. Elle empêche la circulation de la sève et entraine la mort des différentes parties du pommier.
Les chancres se manifestent par un décollement ou un dessèchement de l’écorce du tronc et des rameaux. Des taches brunâtres apparaissent, puis des boursouflures, des crevasses et une nécrose suivie d’un écoulement de gomme.
La prévention consiste à éliminer les facteurs qui permettent aux chancres de se développer : les blessures dues à la taille des branches, le stress causé par la sécheresse, une mauvaise nourriture des racines, un tassement du sol.
Couper avec un outil préalablement désinfecté à l’alcool les rameaux malades et les brûler.
Cureter les chancres que l’on ne peut couper avec une brosse métallique ou un couteau désinfectés et badigeonner les plaies avec du mastic fongicide et cicatrisant.
Pulvériser sur l’ensemble de l’arbre de la bouillie bordelaise.
Pratiquer des pulvérisations à base de cuivre avant, pendant et après la chute des feuilles, ainsi qu’au moment où la végétation va reprendre.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil sur Le Chancre des arbres et fruitiers.
Les cochenilles sont des insectes minuscules qui se nourrissent de la sève.
On observe des petites protubérances cireuses ou farineuses, brunâtres ou grises, qui sont immobiles.
La présence de prédateurs naturels, tels que les coccinelles, les chrysopes et les syrphes, permet de prévenir les attaques de cochenilles.
Pour lutter contre les cochenilles, pulvérisez une solution : mélangez, dans 1 litre d’eau, une cuillère à café de savon noir liquide, avec 1 cuillère à café d’alcool à brûler et 1 cuillère à café d’huile végétale, de type Colza. Vaporisez sur les parties atteintes.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil : Cochenille : identification et traitement.
Le feu bactérien est une maladie grave qui peut affecter certaines espèces de pommiers. Elle se propage rapidement.
Les feuilles deviennent noires comme si elles avaient été brûlées par le feu. On peut aussi voir un écoulement visqueux et blanc sur l’écorce.
Eliminer les parties atteintes rapidement et avec des outils désinfectés.
Si l’arbuste entier est malade, il vaut mieux l’arracher et le brûler. Avertir la mairie ou bien le Service régional de la Protection des Végétaux de l’attaque de feu bactérien.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil : « Le Feu bactérien : prévenir et lutter contre cette maladie ».
D’autres parasites peuvent affecter les pommiers comme les chenilles, les acariens rouges, les anthonomes et les hoplocampes.
En complément, découvrez notre fiche : Identifier les principaux parasites et maladies des plantes, ainsi que notre fiche complète sur la plantation et l’entretien du pommier.
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