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Le prunier est l’un des arbres fruitiers les plus simples à cultiver. Rustique, il pousse partout en France, et il sait s’accommoder à tous les types de sol. De plus, la multitude de variétés offertes par cet arbre fruitier permet de varier les goûts, mais aussi les périodes de récolte.
Pour autant, le prunier peut s’avérer sensible à de nombreuses maladies et des parasites multiples, surtout si les bonnes conditions de culture ne sont pas respectées.
Faisons ensemble l’inventaire des maladies, virus et ravageurs qui peuvent atteindre le prunier. Sans oublier les consignes de prévention et les traitements naturels à mettre en œuvre.
N’hésitez pas à consulter notre fiche complète sur cet arbre fruitier aux multiples atouts : Prunier, mirabellier : plantation, taille, récolte
La rouille du prunier est une maladie fongique relativement fréquente chez le prunier. Elle est due aux champignons Tranzschelia pruni spinosae et Tranzschelia discolor et peut avoir des conséquences non négligeables sur la production de fruits.
Le champignon hiverne sur les racines de différentes espèces de plantes avant d’infester les feuilles au printemps. Plusieurs générations se développent alors, surtout en juillet-août, entraînant la défoliation des arbres. Cette maladie est favorisée par un printemps pluvieux et l’abondance de pluies en avril et mai.
De petites taches jaunes apparaissent à la face supérieure des feuilles. À la face inférieure, la maladie se remarque par la présence de pustules brunes.
Les feuilles meurent et tombent prématurément. Les fruits ont des difficultés à se développer et la récolte est compromise.
La moniliose, provoquée par le champignon Monilia fructigena, est également une maladie très courante chez le prunier. Ce champignon hiverne dans les fruits momifiés, pourris ou desséchés qui restent sur les arbres. Il peut aussi être présent à l’emplacement des feuilles ou sur les branches.
Il est disséminé par le vent, la pluie et les insectes, sur les cicatrices des fleurs, puis sur les fruits pourris. La moniliose est favorisée par un printemps pluvieux, et la maladie se développe au tout début de la floraison, donc elle est difficilement repérable. Plus tard, il l’est plus facilement sur les fruits.
Les tissus interrompent la circulation de la sève, donc les fleurs et les fruits fanent et meurent. Mais ils restent attachés sur l’arbre pendant des mois.
Des taches brunes, entourées de cercles jaune brun, parsèment les fruits atteints. Souvent la peau devient noirâtre.
Le chancre bactérien est une bactériose à Pseudomonas (Pseudomonas syringae et Pseudomonas morsprunorum), devenue un vrai problème ces dernières années. Leur développement est favorisé par des conditions humides. Ces bactéries se développent souvent à l’automne ou en hiver sur les feuilles, mais aussi au printemps sur les bourgeons et les bouquets de fleurs. Les bactéries pénètrent aussi l’arbre via les cicatrices des feuilles et par les blessures de l’écorce.
Des taches vert clair devenant brunes apparaissent sur les feuilles. Les fruits peuvent être marqués de taches noires. L’écorce du tronc et des branches est également touchée par des nécroses qui se fendent et laissent écouler de la gomme. À terme, des branches, voire l’arbre entier meurent, surtout en début d’été.
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Comment faire du purin de prêle ?Le virus de Sharka est une maladie provoquée par Plum pox virus (PPV) qui touche les arbres fruitiers du genre Prunus. Il se transmet essentiellement par le matériel de greffe impropre et infecté, les greffons ou par différentes espèces de pucerons.
Cette maladie ne tue pas les arbres, mais a des conséquences importantes sur la production de fruits. Les symptômes de la maladie, visibles au printemps et au début de l’été, sont diminués par les fortes chaleurs.
Les fruits se déforment et présentent des sclérifications internes, ils présentent des taches visibles sur la peau. Les feuilles se décolorent, tout comme le bois. On peut aussi observer des stries rosées sur les pétales des fleurs.
Il n’existe pas de traitement pour lutter contre le virus de Sharka.
Il s’agit d’une maladie causée par un champignon, le Chondrosterum purpureum. Sans intervention, elle est fatale et entraîne la mort de l’arbre en quelques années.
Ce champignon pénètre dans l’arbre par des plaies de taille ou par le biais d’animaux. Elle est favorisée par un climat chaud et humide, essentiellement en début d’automne.
Les feuilles ternissent et prennent la couleur du plomb. L’extrémité des branches sèche. Les feuilles meurent, suivies par les branches. L’écorce se nécrose et devient brune. Finalement, l’arbre meurt. Après 3 ou 4 ans d’infestation, le carpophore du champignon devient visible sous forme de lames rigides brunes avec une bordure rose. À l’automne, par temps humide et chaud, les spores sont disséminées par le vent.
Là encore, il s’agit d’un champignon : le Coryneum beyerinckii, qui s’attaque au prunier, mais aussi aux pêchers, cerisiers, amandiers et abricotiers. Il se développe essentiellement au printemps et en automne et il devient visible en été. Il est favorisé par des pluies froides suivies d’une montée en température.
Des taches rondes rouge violacé naissent sur la face supérieure des feuilles, le long de la nervure principale. Ensuite, le centre des taches se grise et se perfore. Les feuilles jaunissent et tombent. Les rameaux peuvent aussi être atteints, les mêmes taches brunes apparaissent, accompagnées d’un léger écoulement de gomme.
L’hyponomeute est un papillon gris blanc d’environ 20 mm qui donne naissance à une chenille gris jaunâtre avec des points noirs. Les œufs et les cocons sont dressés les uns contre les autres, un peu à la manière de tuiles. Les adultes s’envolent de juin à août.
Les chenilles grignotent les bourgeons et les feuilles à partir d’avril. De mai à juin, elles font leur nid soyeux sur les feuilles. En cas d’infestation massive (assez rare), le feuillage est totalement mangé.
L’hoplocampe est un hyménoptère de couleur brune qui possède des ailes veinées. Les chenilles sont blanchâtres et diffusent une odeur de punaise. Les adultes volent en avril et en mai et pondent leurs œufs dans l’épiderme du calice des fleurs blanches. La larve éclot au moment de la chute des pétales et pénètre dans le fruit tout juste formé, avant de coloniser les autres fruits de la branche. Elle dévore l’amande du fruit. Ensuite, elle tombe sur le sol où il hiberne dans un cocon.
Les larves pénètrent latéralement dans le fruit et mangent l’intérieur. Le trou d’entrée est visible. L’intérieur des fruits est rempli de déjections et dégage une odeur de punaise.
Les pucerons verts se reconnaissent facilement de par leur couleur, les pucerons farineux sont recouverts d’une cire qui leur donne cet aspect farineux. Les pruniers peuvent être envahis par d’importantes colonies qui grossissent très rapidement.
Les feuilles sont piquées, se gaufrent et dessèchent, la croissance est stoppée de par les excrétions de substances toxiques qui empoisonnent la sève. Le miellat que les pucerons sécrètent peut engendrer l’apparition de fumagine. L’arbre est forcément affaibli.
Les pucerons farineux ont tendance à se concentrer à la face inférieure des feuilles.
C’est surtout un acarien rouge (Panonychus ulmi), nommé à tort araignée rouge, qui est responsable des principales infestations sur les arbres fruitiers. Il faut agir, car ils se multiplient très rapidement. Elle hiverne au stade œuf et reste sur les arbres. Les œufs sont également rouges.
Les acariens vivent sur la face inférieure des feuilles qu’ils sucent afin de se nourrir des cellules externes. Les feuilles prennent vite une teinte plombée et tombent prématurément.
Les dégâts de cette chenille (Cydia molesta) sur les jeunes pruniers peuvent être conséquents. C’est une chenille foreuse des fruits. Les papillons adultes (facilement confondus avec ceux du carpocapse des prunes) volent de fin mars jusqu’à fin mai, les pontes se produisent d’avril-mai à septembre-octobre. La larve est dans un premier temps blanche avant de devenir rose.
Les dégâts s’observent essentiellement dans les fruits où la tordeuse creuse des galeries. Les jeunes pousses peuvent aussi être attaquées et se flétrissent.
Là encore, il s’agit d’un papillon, le Grapholita funebrana aux ailes antérieures gris noir marquées de dessins imprécis. La chenille est rouge carmin. Les adultes volent de mai à juin et de juillet à août, lorsqu’il fait chaud. Les femelles pondent les œufs sur les fruits.
Les larves creusent des galeries à l’intérieur des fruits. Les fruits touchés se colorent et tombent. Le pourtour du noyau est garni de déjections. Sur le trou d’entrée, de la gomme suinte.
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