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L’ail (Allium sativum) est une plante vivace à bulbe souterrain, de la famille des Alliacées, relativement facile à cultiver au potager. Côté cuisine, on aime sa saveur piquante, incontournable pour sublimer le gigot d’agneau, une simple salade ou une purée. Sans oublier ses vertus médicinales : l’ail serait réputé utile contre les troubles circulatoires ou comme vermifuge. Alors, aucune raison de se passer de l’ail qui se décline en trois couleurs : l’ail blanc et l’ail violet se plantent en automne, l’ail rose au printemps. Il se plaît dans tous les sols, pourvu qu’ils soient légers, perméables, et dénués de fumure organique comme le compost ou le fumier.
Si ces conditions culturales sont respectées, l’ail offre de belles récoltes de têtes. En revanche, cette vivace bulbeuse de la famille des Liliacées peut parfois développer des maladies ou être infestée de parasites.
Découvrez comment identifier les ravageurs et maladies de l’ail, comment les traiter naturellement et surtout éviter leur apparition.
Globalement, l’ail n’est pas souvent attaqué par les maladies, et la culture s’avère relativement facile à mener. Pour autant, si votre potager est sensible à quelques maladies, si les conditions climatiques ne sont pas favorables, si la préparation du sol a été mal menée, certaines maladies peuvent se déclarer. Certaines sont relativement anodines et n’affectent pas la production. D’autres peuvent être plus délicates à traiter.
Voici un panorama des différentes affections qui peuvent impacter la culture de l’ail.
Les différentes espèces de champignons responsables du mildiou sont spécifiques à leur plante hôte. Chez l’ail, et plus généralement les Alliacées, il s’agit de Phytophtora porri et Peronospora destructor. Ces champignons hivernent sous forme de mycélium sur les parties de plantes vivantes. Ensuite, ils se développent par temps humide, avec une température ambiante entre 15 et 22 °C. Les années sèches, le mildiou ne fait aucuns dégâts.
Concrètement, des taches blanches, jaunâtres, plutôt allongées, apparaissent à la face supérieure des feuilles, et, au revers, on aperçoit un feutrage blanc à gris violacé. Plus tard, les extrémités des feuilles meurent, la croissance de la végétation ralentit nettement.
La rouille, causée par le champignon Puccinia allii, se développe également les années marquées par l’humidité, à une température ambiante d’au moins 18 °C. Suivant les régions, il peut apparaître dès le début de l’été, en juin, et jusqu’en août septembre. Le champignon hiverne sur les plantes attaquées, qui ne meurent pas. En effet, dès l’arrivée de l’automne et de températures plus fraîches, la maladie stoppe son développement. Et de nouvelles feuilles saines apparaissent.
La rouille se manifeste par l’apparition de taches, rondes ou allongées, fortement colorées en orangé. Les feuilles se crevassent en surface et le feuillage prend une coloration vert clair. Il finit par se dessécher et mourir. Le développement des caïeux peut être impacté.
Plusieurs pourritures peuvent affecter l’ail, tant sur le feuillage, que sur les têtes d’ail lors de la conservation.
La pourriture verte : à la surface des caïeux, des zones brunâtres se distinguent légèrement sur les pelures des bulbes, sur lesquelles se développe un duvet verdâtre à bleuté. Quant aux caïeux, ils sont également touchés puisque des taches irrégulières se développent, avant de totalement se dégrader. La pourriture verte est due au champignon du genre Penicillium, souvent sur des bulbes blessés ou meurtris, dans des conditions chaudes et humides.
La pourriture blanche : cette maladie est causée par le champignon Sclerotium cepivorum. Concrètement, les plants dépérissent très rapidement en partant du bas, les racines sont pourries. Le mycélium blanc est bien visible autour du plateau racinaire, il remonte le long du bulbe et envahit l’intérieur. Le bulbe pourrit complètement. Cette maladie se développe essentiellement au printemps par temps frais. Ce sont les bulbes achetés qui sont souvent contaminés.
La pourriture du col : Elle est due au champignon Botrytis porri ou Botrytis allii et ne se manifeste qu’en cours de conservation. Le champignon pénètre dans l’ail en fin d’été, par temps et humide, à partir du feuillage, favorisé par les blessures mécaniques. Ensuite, la partie supérieure du bulbe ramollit et se colore intérieurement. Plus tard, un feutrage mycélien gris avec des points noirs se développe.
Cette bactériose est une maladie assez courante chez l’ail, provoquée par la bactérie Pseudimonas salomonii qui se développe au printemps, sur des sols humides qui ne sèchent pas. Le premier symptôme est une lésion ovale sur la gaine foliaire qui se prolonge par une rayure jaune brun qui remonte sur la feuille. Rapidement, la plante peut pourrir entièrement, s’affaisse et dégage une odeur forte, assez caractéristique.
La fusariose est une maladie cryptogamique due au champignon Fusarium oxysporum. Les plants dépérissent à partir des feuilles du bas, une pourriture brun pâle à rouge débute sur le plateau racinaire et progresse vers le haut du bulbe. Ce dernier finit par pourrir complètement. Les spores du champignon hivernent dans le sol ou dans les débris de culture. Ils se développent dans un sol chaud et humide.
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Ail : les meilleures variétésLa plupart de ces maladies apparaissent avec des conditions climatiques assez humides. Malheureusement, il est difficile d’agir sur ces composantes-là. Pour autant, de mauvaises conditions de culture ou de conservation peuvent aussi expliquer le développement de ces maladies cryptogamiques ou bactériennes. Avec quelques conseils généraux simples, on peut rendre ces conditions nettement plus favorables et diminuer d’autant les risques de maladies. Certaines de ces précautions sont essentielles, d’autres plus anodines, mais néanmoins importantes.
Enfin, des précautions peuvent être prises également lors de la récolte et de l’entreposage. La récolte se fait par une journée sèche et il faut laisser les caïeux se ressuyer pendant deux à trois jours sur le sol du potager. Ensuite, il faut les faire sécher durant un mois dans un endroit ventilé, à l’abri de l’humidité. Durant cette période de séchage, l’ail va perdre environ 20 à 30 % de son poids. Ensuite, les têtes se conservent dans une pièce sèche et aérée, dotée d’une température comprise entre 15 et 18 °C, comme un garage, un cellier, une cuisine… On peut aussi conserver le feuillage sec pour réaliser des tresses à suspendre dans un grenier bien ventilé.
Quand ce ne sont pas les maladies qui attaquent les parcelles d’ail, les ravageurs peuvent aussi faire leur apparition. Et ils peuvent être tout aussi nuisibles aux cultures et à la récolte. Ces ravageurs qui s’en prennent à l’ail se rencontrent aussi souvent sur les oignons ou les poireaux.
Cette mouche (Delia antiqua), de couleur gris jaunâtre, ressemble à une mouche domestique. Le vol nuptial de la première génération a lieu de mi-avril à fin mai, la femelle pond ses œufs dans les jeunes pousses ou sur le sol. Les larves blanches pénètrent dans les plantes et les bulbes, et se déplacent. Les larves se nymphosent dans le sol. C’est surtout la première génération qui est à craindre.
En cas d’infestation, le feuillage devient gris jaunâtre, flétrit et meurt, les plantes s’arrachent très facilement.
Pour lutter préventivement contre la mouche de l’oignon, il faut :
Cette fois, il s’agit d’un lépidoptère, l’Acrolepiopsis assectella, aux ailes brunes tachetées de blanc. Le premier vol a lieu en avril-mai, la femelle pond ses œufs le soir sur le feuillage. Les chenilles qui naissent sont brun jaunâtre, ponctuées de points noirs et de bandes claires. Elles creusent des sillons à l’intérieur du feuillage et infestent le cœur de la plante. Les feuilles jaunissent à leur extrémité, flétrissent et pourrissent.
Les moyens de lutte les plus efficaces :
Les thrips sont des insectes piqueurs et suceurs, longs de 2 mm, jaune brunâtre ou noir, qui se développent surtout par temps chaud et sec. On peut compter trois générations par été. Les adultes hivernent sur les restes de plantes. Quant aux larves, elles sont de couleur claire, et vivent sur le feuillage, comme les adultes. Lors d’une attaque de thrips, le feuillage se parsème de petites taches blanches à argentées, souvent rayées.
Pour lutter préventivement et curativement :
Invisibles à l’œil nu, les acariens (Aceria tulipae) apprécient tout particulièrement l’ail. Lorsqu’une attaque est avérée, des taches huileuses puis jaunes cireuses apparaissent sur le feuillage au niveau des pliures. Les acariens sont disséminés par contact foliaire, par les insectes, le vent et les semences. Il n’y a aucun moyen de lutte. Il est essentiel de choisir des semences saines.
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