Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Céleri-rave, céleri-branche, céleri à couper… ces trois plantes potagères de la famille des Apiacées, toutes issues de l’ancestrale ache des marais, nous régalent de leurs saveurs originales. Ces légumes à cultiver pour leur feuillage aromatique ou leur racine charnue et croquante bénéficient aussi d’indéniables vertus médicinales et nutritionnelles. Au potager (ou même dans des massifs d’ornement), les céleris-branches et les céleris-raves se veulent assez faciles à cultiver, du moment qu’ils disposent des meilleures conditions culturales.
Néanmoins, ils peuvent se montrer sensibles à quelques maladies et invasions de parasites. Découvrez comment les identifier, les traiter naturellement et prévenir leur apparition.
Pour aller plus loin : Céleri-rave, céleri-branche : semer, planter, cultiver et récolter
Outre l’oïdium et le mildiou, deux maladies courantes au potager lors des années humides et plutôt chaudes, les céleris peuvent être sujets à de nombreuses autres pathologies plus spécifiques. Pour traiter le mildiou et l’oïdium, je vous invite à consulter ces deux articles : L’oïdium ou la maladie du blanc et Tomate : mildiou, autres maladies et ravageurs.
Causée par le champignon Septoria apiicola, cette maladie est favorisée par une forte humidité et une chaleur relative entre 18 et 20 °C. Le champignon hiverne sur les restes des plantes atteintes et les graines. La multiplication et la dissémination s’effectuent pendant la période végétative sur les feuilles, les fleurs et les graines.
Symptômes : Des taches de taille variable, brun jaune plus ou moins foncé, marquées de points noirs, apparaissent sur les plantes atteintes. Les tissus se dessèchent. La destruction des vaisseaux conduit à la mort de toute la partie de la plante située au-dessus de la zone atteinte. Les céleris-raves stoppent leur croissance et restent petits.
Lutte directe : Il faut détruire les plantes malades et traiter à la bouillie bordelaise.
Prévention :
Provoquée par Sclerotinia sclerotiorum, cette maladie touche essentiellement les racines, lorsqu’il fait chaud et humide. Ce champignon entraîne le pourrissement du céleri-rave, dans le sol ou lors de sa conservation.
Symptômes : La plante commence par flétrir. Puis apparaît un feutrage mycélien blanc, suivi du développement d’organes de conservation noirs, les sclérotes, qui peuvent vivre un an dans les sols humides et jusqu’à sept ans dans les sols secs.
Lutte directe : il faut purement et simplement éliminer et évacuer les plantes atteintes
Prévention :
Cette maladie est provoquée par un champignon du genre Fusarium qui peut demeurer de longues années dans le sol. Elle peut être est transmise par les semences. Elle apparaît surtout par temps humide et chaud.
Symptômes : La plante, ou une partie de la plante, jaunit et fane rapidement. La base de la tige brunit.
Lutte directe : Détruire les plantes atteintes
Prévention :
Cette maladie, transmise par les résidus de récolte et les semences, est due au champignon Phoma apiicola. Elle prospère par temps humide persistant. Les dégâts sont généralement assez faibles.
Symptômes : Les racines du céleri-rave deviennent grises puis brun-rougeâtre, la peau rugueuse. Le champignon provoque la pourriture des zones atteintes et les bactéries pénètrent par les fentes. Les racines pourrissent dans le sol ou lors de la conservation.
Lutte directe : Il n’y a aucun moyen de lutte
Prévention :
Cette virose est essentiellement transmise par les pucerons présents sur le feuillage des céleris. Ensuite, d’année en année, il se transmet par les semences infectées.
Symptômes : Les feuilles se déforment et s’enroulent sur elles-mêmes. Elles peuvent aussi se décolorer et blanchir au niveau des nervures.
Lutte directe : Supprimer et détruire les plantes atteintes
Prévention :
Parfois appelée maladie du cœur noir, cette carence en bore apparait souvent après un apport excessif de calcaire ou de potasse. Cette carence intervient fréquemment en automne.
Symptômes : les extrémités des pousses sont rabougries, les feuilles se cassent et se crevassent. La racine du céleri-rave est petite, se creuse et devient brune.
Lutte directe : Il suffit de faire un apport de bore.
Lire aussi
La rotation des culturesPlusieurs parasites ont une prédilection pour les céleris. À commencer par les pucerons. Pour tout savoir sur cet insecte piqueur suceur qui, chez les céleris, favorisent le développement le virus de la mosaïque, je vous invite à consulter l’article : Puceron : identification et traitement.
Sinon, deux mouches sont particulièrement friandes du céleri :
Cette mouche noir brillant produit deux générations par an, la seconde provoquant plus de dégâts. La première génération vole de fin avril à juillet, la seconde à partir d’août. Elles hivernent sous la forme de larves ou de nymphes dans le sol en cocons brun clair, ou éventuellement sur les débris végétaux à la surface du sol. Un temps chaud et sec inhibe le développement des jeunes larves.
Les mouches adultes se tiennent en grand nombre sur les plantes environnantes, d’où elles s’envolent le soir pour aller sur les céleris. Les œufs sont déposés sur le sol, où les larves se développent. Après éclosion, elles pénètrent dans les racines des céleris-raves dans lesquelles elles creusent des galeries. Les plantes attaquées meurent, le feuillage se décolore souvent en jaune-rougeâtre.
Pour prévenir l’invasion :
Cette mouche produit deux générations par an, d’avril à juin, et de juillet en septembre. Elles hivernent sous forme de pupe dans le sol. Les œufs sont pondus à l’envers des feuilles. Une fois écloses, les larves blanc jaunâtre pénètrent dans le feuillage où elles creusent des galeries.
Lutte biologique et préventive :
Commentaires