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Cousin de la carotte, le panais (Pastinaca sativa) lui ressemble beaucoup, à la différence près qu’il est doté d’une peau blanc crème. Très cultivé au Moyen-Âge, il fut par la suite supplanté par la pomme de terre dans les potagers et les assiettes. Pourtant, depuis quelques années, il a fait son grand retour, séduisant les papilles avec sa saveur sucrée qui rappelle tout à la fois le céleri, la carotte et le topinambour, avec un léger goût de noisette. Au potager, le panais se révèle long à germer, mais s’il est installé au soleil dans un sol frais à humide et riche, il se montre plutôt robuste. Et rustique puisqu’il peut passer l’hiver en terre pour une récolte au fur et à mesure des besoins de septembre à mars.
Bien que relativement résistant, le panais peut parfois souffrir de quelques maladies et subir l’attaque de nuisibles, plus ou moins comme la carotte.
Découvrez comment identifier, traiter et prévenir les maladies et ravageurs du panais.
Pour aller plus loin : Panais : semer, cultiver, récolter et conserver.
Le panais est un légume-racine de la famille des ombellifères, proche cousin de la carotte. C’est pourquoi il peut potentiellement être atteint des mêmes maladies que la carotte. Faisons un tour d’horizon des différentes maladies avec leurs symptômes, et surtout les traitements naturels et les gestes préventifs à mettre en œuvre.
Chez les panais, cette maladie est provoquée par le champignon Alternaria dauci qui se développe par temps humide, entre avril et octobre. Les spores de ces champignons peuvent résister dans le sol pendant 6 à 7 ans, hiverner sur les feuilles ou être disséminées par les semences.
Les symptômes : le feuillage devient brun puis noir sur les bords, puis sèche ou pourrit. Les jeunes plants meurent. Certaines racines peuvent être marquées de taches superficielles qui peuvent entrainer la pourriture lors du stockage.
La lutte directe : en cas de forte attaque, on peut traiter à la bouillie bordelaise dès l’apparition de la maladie. Sinon, il faut absolument supprimer et détruire les plants affectés qui ne doivent pas être mis au compost.
En prévention :
L’oïdium du panais est provoquée par un champignon Erysiphe qui lui est spécifique. Il se développe en général par temps sec et chaud. Les spores sont disséminées en fin d’été par le vent et il hiberne sur les plantes et les résidus végétaux. Et la maladie apparaît en fin de période végétative.
Les symptômes : de petits points blancs, d’aspect poussiéreux, apparaissent sur les feuilles. Ensuite, la maladie évoluant, le feuillage se grise, envahit les faces supérieures et inférieures et se nécrose.
Lutte directe : il faut pulvériser de la décoction de prêle.
En prévention :
Cette maladie est due au champignon Fusarium avenaceum qui peut rester de longues années dans le sol. La maladie se transmet aussi par les graines. Elle se développe par temps chaud et humide.
Les symptômes : souvent, une sorte de moisissure sèche apparait au niveau du collet des panais. Les parties atteintes brunissent et se flétrissent, puis sèchent et durcissent.
Lutte directe : il faut absolument arracher et détruire les plantes affectées, et éventuellement, remplacer la terre autour des racines.
En prévention :
Les racines des panais peuvent être touchées par différentes pourritures : la grise provoquée par le champignon Botrytis cinerea, la blanche due à Sclerotinia et la racinaire causée par Phytophtora sp. Ces champignons se développent essentiellement les années humides. La pourriture grise se manifeste par un feutrage gris sur les organes atteints, la pourriture blanche se développe sur les panais stockés et la pourriture racinaire se manifeste par des bandes brunes à noires sur les racines, visibles après la récolte.
Tout passe par la prévention :
Le chancre itersonilien du panais est causé par le champignon Itersonilia qui peut occasionner des dégâts importants. Il peut provenir de semences contaminées, mais le champignon hiverne aussi dans le sol. Les spores sont dispersées au printemps par le vent et affectent le feuillage. Ensuite, ils tombent au sol et s’attaquent aux racines. Des conditions climatiques fraîches et humides facilitent le développement du champignon.
Les symptômes : de petites lésions orange, entourées de vert, apparaissent sur le feuillage, des lésions grises à noires se développent à la base des pétioles. Des chancres brun rougeâtre, puis noirs se développent sur le collet.
La lutte préventive :
Quatre ravageurs peuvent potentiellement s’attaquer au panais : la mouche de la carotte, un coléoptère nommé Phytoecia icterica, les taupins et les pucerons, ces derniers n’étant pas très néfastes. Pour autant, je vous laisse découvrir comment vous en débarrasser : Pucerons : identification et traitement.
Les taupins, également appelés « vers fils de fer » peuvent parasiter les racines de panais et largement endommager les récoltes. Là encore, pour tout savoir sur ce ravageur, je vous invite à lire l’article d’Olivier : Taupin : dégâts, traitement et lutte bio.
Quant à la mouche de la carotte (Psila rosae syn Chamaepsila rosae), elle est aussi une crainte pour les panais. Ce sont ses larves qui creusent des galeries dans les racines. L’essentiel étant de s’en protéger, car une fois installées, les larves ne peuvent pas être délogées. Ingrid B. vous livre ses solutions de prévention : Mouche de la carotte, mineuse du poireau : protégez vos cultures !
Reste le petit coléoptère Phytoecia icterica, autrement nommé aiguille charcutière. Ce coléoptère pond ses œufs dans le sol, près des racines de panais. Les larves y pénètrent et y creusent des galeries, ce qui occasionne leur pourrissement. Ce coléoptère est plus présent dans les départements méridionaux, dans les zones fraîches et humides. Son cycle biologique se fait sur deux ans. Les larves hivernent sous la forme de chrysalide sur les résidus végétaux.
Lutte préventive :
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