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Le climat est un paramètre important lorsque l’on parle de jardinage. Variations de températures, hygrométrie plus ou moins importante, influence du vent, périodes de gel… autant de facteurs qui orientent nos choix quant aux plantes que l’on peut envisager dans un jardin ou sur une terrasse. Mais au-delà des climats propres à chaque région (océanique, montagnard, continental, méditerranéen…), chaque lieu possède ses propres caractéristiques, qui peuvent changer de celles de son voisin. On parle alors de microclimats, qui créent des conditions dont le jardiner peut tirer bénéfice ou se méfier. Apprendre à observer et reconnaître les différences qui coexistent dans nos jardins est donc particulièrement important pour optimiser nos choix et nos interventions. Je vous propose donc un petit tour d’horizon de toutes ces conditions, pour en quelque sorte… faire la pluie et le beau temps dans votre jardin !
Un microclimat est défini comme l’« ensemble des conditions climatiques d’un espace homogène très restreint et isolé de son environnement général. ». Certains scientifiques auraient même mis en évidence que les côtés d’une fourmilière bénéficient de climats différents, et que les fourmis adaptent leurs activités en fonction de chacun d’eux. Il semble alors parfaitement logique de se pencher sur cette problématique lorsque vient le moment d’analyser les conditions dans lesquelles un jardiner souhaite faire pousser différentes plantes dans son jardin. Ce dernier peut en effet présenter des variations très différentes d’un endroit à l’autre, même dans les plus petits espaces.
Il est rare qu’un jardin ne possède aucun mur, qu’il s’agisse de ceux de la maison ou de murs de clôture. Selon leur exposition, ils influencent grandement les conditions climatiques dont bénéficient les plantes.
Le vent est tout autant apprécié lorsqu’il fait bruisser les feuillages et danser les graminées, que redouté lorsqu’il menace nos plantes. Les haies, qu’elles soient persistantes, taillées au cordeau, champêtres, fleuries ou parfumées, forment en outre des remparts efficaces contre le vent. Il est communément admis qu’une haie d’1 mètre de haut filtre le vent sur 10 mètres du côté opposé au sens de ce vent. Les plantes ainsi abritées risquent moins de se coucher ou de se casser. Si un mur semble jouer le même rôle vis-à-vis du vent, sachez qu’il crée des tourbillons qui peuvent être plus néfastes qu’autre chose. Le froid est également moins mordant contre une haie, et la zone se réchauffe plus vite, surtout si elle est exposée au soleil. En revanche, plus vous plantez près du pied de la haie, plus le sol est sec, car ses racines y pompent davantage l’humidité. Cela peut cependant être un avantage pour cultiver certaines plantes frugales.
→ Les haies peuvent être associées en différentes strates : de grands arbres sont plantés à l’arrière, suivis par des petits arbres ou arbustes, le tout filtrant particulièrement efficacement le vent.
Tous les arbres n’offrent pas les mêmes avantages ni les mêmes influences.
Tout comme les murs, les surfaces minérales ont l’avantage d’influencer la température ambiante.
Le bruit de l’eau produit par un aménagement aquatique, qu’il s’agisse d’un bassin, d’une fontaine ou d’un petit cours d’eau, procure un sentiment de fraîcheur recherché lors des chaudes journées d’été. Mais le bénéfice n’est pas qu’illusoire. L’eau, en s’évaporant, participe à l’hydratation de l’air ambiant, dont profitent les plantes alentours. Vous pouvez recréer artificiellement un microclimat assez proche si vous cultivez des plantes en pot, sur un balcon par exemple: il vous suffit de remplir à ras bord une soucoupe de graviers ou de billes d’argiles, puis de compléter avec de l’eau. Posez ensuite votre pot sur la soucoupe. Les racines ne baigneront pas dans l’eau, mais celle-ci s’évaporera progressivement, créant une atmosphère plus fraîche autour de la plante. Pensez simplement à compléter le niveau de temps en temps.
Dans le cas de points d’eau naturels dans le sol (c’est-à-dire qui n’ont pas nécessité la pose d’une coque en plastique et d’une bâche), les berges sont également hydratées par capillarité et ruissellement. La terre aux abords est alors bien plus fraîche et humide que dans le reste du jardin, et peut ainsi accueillir une large gamme de plantes de berge.
Les plantes installées ensemble dans un massif peuvent également s’entraider.
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