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Derrière l’aspect robuste, la résistance aux intempéries et l’appétit vorace de nos poules, se cachent en fait de petits êtres fragiles ! C’est pourquoi vous choyez vos poulettes et leur offrez le meilleur environnement possible avec poulailler douillet, équipé de perchoirs et de pondoirs, enclos protégé des prédateurs et accès au jardin. Sans oublier une nourriture gourmande, saine et équilibrée.
Pourtant, parfois, vos poules montrent quelques signes de faiblesse, signe de santé défaillante. Bien sûr, il existe de nombreuses maladies qui peuvent expliquer ce mal-être. Mais aussi des parasites divers, externes ou internes. Évidemment, toute personne qui élève quelques poules pondeuses dans son jardin pense aux poux rouges à la simple évocation des parasites. Pourtant, il en existe d’autres, tout aussi dangereux.
Faisons ensemble le tour des différents parasites qui peuvent affecter nos poules pondeuses. Une fois bien identifiés, ces parasites sont plus faciles à éradiquer et surtout à éviter préventivement.
Si vous connaissez bien vos poules, leurs petites habitudes et leurs manies, vous devriez repérer assez vite un changement d’attitude. Si votre cheptel est important, il est plus difficile de voir une évolution quelconque. Pour autant, certains signes doivent vous alerter car ils sont le signe d’un mal-être, peut-être dû à une maladie ou un virus, ou encore à la présence de parasites qui s’attaquent à vos poules. Ainsi, une poule qui ne mange plus et perd visiblement du poids, ou encore une poule qui a perdu toute activité est une poule malade. De même, une diminution subite et anormale des œufs doit interpeller.
De même, observer vos poules au quotidien est essentiel. Ainsi, vous serez capable de déceler la moindre anomalie. Une poule qui se gratte n’est pas normal, tout comme une perte de plumes subite (en dehors de la période de mue qui se situe entre la fin de l’été et le milieu de l’automne). Regardez aussi avec attention les fientes de vos poules, ou encore leur crête, leurs plumes…
Si vous observez un de ces signes, essayez de saisir votre poule afin de l’ausculter. Cette simple observation peut permettre de détecter une invasion de parasites.
Les parasites les plus aisés à repérer sont les parasites externes car on les trouve dans le plumage. Ou bien ils s’en prennent à la peau de la poule. Une inspection stricte du plumage peut permettre de les repérer. Mais ces parasites externes peuvent aussi pulluler dans le poulailler.
Évidemment, lorsqu’on évoque les parasites, tout propriétaire de poulettes pense aux poules rouges. La hantise de tous ceux qui possèdent quelques poules ! Ces fameux mais craints poux rouges, nommés Dermanyssus gallinae, sont en effet des acariens hématophages qui deviennent rouges lorsqu’ils sont gorgés de sang. Grand de 1 mm, ils apprécient tout particulièrement les poulaillers en bois avec leurs interstices, fissures, fentes et recoins où ils pullulent. La nuit, ils se nourrissent du sang des poules qui s’affaiblissent et meurent. Souvent véhiculés par les rongeurs et les oiseaux du ciel, les poux rouges sont très difficiles à éradiquer. Non seulement parce que les femelles sont très productives en termes de ponte, mais aussi parce que les œufs peuvent rester 8 à 9 mois intacts en attendant les meilleures conditions climatiques pour éclore.
Comment lutter ?
Avant toute chose, il faut impérativement isoler les poules du poulailler, voire les mettre en quarantaine. Ensuite, le poulailler doit être nettoyé de fond en comble à haute pression avec de l’eau additionnée de vinaigre blanc. Insistez bien sur les recoins et les éléments comme le perchoir et les pondoirs qui peuvent être passés à la flamme du chalumeau. Une fois ce travail effectué, plutôt que des produits chimiques, néfastes pour les poules, il est possible de pulvériser de la terre de diatomée non calcinée. L’huile de cade peut également être efficace, badigeonnée dans le poulailler. Aujourd’hui, on trouve aussi des acariens prédateurs naturels des poux rouges.
Les poux rouges les plus résistants devront être traités avec des produits plus puissants délivrés par les vétérinaires. Un changement de poulailler peut être envisagé : le poulailler en bois peut être remplacé par un poulailler en plastique, ou mieux encore un poulailler en dur, de moins de 5 m² pour éviter la déclaration préalable de travaux et la taxe d’aménagement.
Ces poux-là sont des insectes qui piquent les poules à des endroits précis : la base des ailes, les cuisses, près du cloaque et au niveau du cou. En général, les poules se grattent. Si vous leur fournissez un bain constitué de sable et de cendre, elles s’y rouleront pour s’en débarrasser. Sinon, la terre de diatomée est assez efficace dans les poulaillers. Le saupoudrage de poudre de pyrèthre végétal dans le poulailler a également montré son efficacité.
Cette maladie contagieuse est due à un acarien nommé Cnemidocoptes laevis. Comme son nom le laisser deviner, ellle provoque une perte de plumes anormale sur tout le corps de la poule. Plumes qui ne repoussent pas. En parallèle, la poule se gratte. L’application d’huile de cade fonctionne assez bien.
C’est aussi un acarien hématophage (Cnemidocoptes mutans) qui provoque cette affection qui touche les zones sans plumes, et en particulier les pattes. Facile à repérer, la gale des pattes se manifeste par plusieurs symptômes : la peau des pattes s’épaissit, les écailles se soulèvent, des croûtes jaunâtres et des excroissances font leur apparition. Souvent, les poules se mettent à boiter.
Pour soigner vos poules, il suffit d’appliquer sur les pattes de l’huile de cade pendant au moins 15 jours. En parallèle, le poulailler doit être nettoyé avec soin et traité à la terre de diatomée.
Nettement plus difficiles à visualiser à l’œil nu car cachés dans l’organisme, les parasites internes prennent souvent la forme de vers chez les poules. Là encore, il en existe différentes espèces.
Ces vers intestinaux s’installent dans le tube digestif des poules. Invisibles, ils sont courants chez les poules. Globalement, une poule qui maigrit rapidement peut être potentiellement infestée. Avec certaines vers, elle peut mourir. Les vers intestinaux prennent plusieurs formes :
Ces vers qui colonisent le jabot et les intestins sont extrêmement fins, comme un cheveu, et longs de 7 à 18 mm. Ils provoquent la capillariose, une maladie détectable par une palpation du jabot qui est mou, comme rempli d’eau. Cette maladie peut entraîner le décès des poules si elle n’est pas traitée.
Ces vers, appelés syngamoses, s’installent dans la trachée où ils provoquent forcément de graves problèmes respiratoires. En général, les poules qui ne parviennent pas à respirer normalement cherchent l’air en levant la tête.
À la différence des précédents, ces parasites sont intracellulaires. Ce ne sont donc pas des vers. Ces parasites, naturellement présents dans l’organisme, ne se développent que si la poule affiche un état de santé dégradé ou une faiblesse. Ils provoquent la coccidiose, décelable à la présence de diarrhée hémorragique. De plus, la poule est apathique. Cette maladie est contagieuse.
Comment lutter ?
La meilleure lutte contre ces parasites internes est la vermifugation. Il faut ainsi régulièrement vermifuger les poules. Là encore, des vermifuges chimiques peuvent être utilisés mais les vermifuges naturels sont préférables pour vos poules et leurs œufs.
Parmi les vermifuges naturels, on peut fournir :
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Les aliments interdits pour les poulesPour éviter la propagation de ces parasites, toujours difficiles à éradiquer, et surtout très handicapants voire mortels pour vos poules, la prévention s’impose. Le premier geste élémentaire consiste à assurer une hygiène parfaite dans le poulailler. Ainsi, il est recommandé d’aérer quotidiennement son poulailler et d’évacuer les fientes de la nuit. Les litières doivent être changées au moins une fois par semaine et le poulailler nettoyé une fois par mois. Profitez-en pour mettre sur le sol de la terre de diatomée non calcinée à titre préventif. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter mon article : Bien nettoyer son poulailler
Pour être en bonne santé et donc moins sujette aux attaques de parasites et surtout aux maladies, vos poules doivent être nourries correctement, et surtout de façon équilibrée. Leur nourriture doit compter au moins 70 % de céréales et 30 % de protéines. Là encore, je vous invite à lire mon article pour en savoir plus : Quelle alimentation pour les poules pondeuses ?
Enfin, vos poules ont besoin de se dégourdir les pattes. C’est pourquoi, il est essentiel qu’elles aient accès à un espace enherbé où elles trouveront de l’herbe, mais aussi une multitude de petits insectes, riches en protéines. Si vous n’avez qu’un petit jardin, doté d’une pelouse et de massifs, je vous donne quelques conseils dans cet article : Poules au jardin : le guide pratique pour une cohabitation réussie.
Le dernier conseil est assez simple : observez vos poulettes ! Vous pourrez ainsi repérer le moindre état anormal ou une attitude inhabituelle, souvent signe d’un problème chez la poule.
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