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Pucerons, thrips, aleurodes, mouches des fruits… Certains insectes ravageurs montrent une certaine constance à venir visiter vos légumes et vos fruits du potager ou du verger, ou encore vos plus belles plantes ornementales. Quelques-uns d’entre eux font même quelques incursions dans votre logement pour s’attaquer à vos plantes d’intérieur. Tous ces ravageurs ont tendance à mettre vos nerfs à rude épreuve. Pour autant, vous mettez un point d’honneur à bannir l’usage des insecticides, même naturels, qui ne se montrent pas toujours sélectifs, tuant, sans distinction, parasites et insectes auxiliaires.
En termes de lutte biologique contre les insectes nuisibles, les pièges chromatiques peuvent avoir leur efficacité. Découvrez comment fonctionnent ces pièges chromatiques, où et quand les poser, et surtout leur réelle utilité.
Dans “pièges chromatiques”, il y a le terme “chromatique”. Autant dire que ces pièges sont relatifs et liés aux couleurs. C’est-à-dire qu‘ils vont utiliser la couleur pour attirer et capturer les insectes ravageurs du jardin, du potager ou du verger. Et, à la différence des pièges à phéromones qui visent le plus souvent les mâles, les pièges chromatiques s’adressent tout autant aux mâles qu’aux femelles.
Et c’est là que survient généralement la question que beaucoup se posent : comment un insecte peut-il distinguer les couleurs ? En fait, tout est question de fréquences. Les yeux composés des insectes sont plus complexes que les nôtres, car ils contiennent des photorécepteurs capables d’absorber la lumière à des fréquences plus élevées que les nôtres. Les insectes ont donc une sensibilité spectrale plus large que la nôtre, mais leur vue est en quelque sorte pixelisée, car la résolution est faible et surtout faite de points distincts. Pour autant, les insectes (et en particulier les abeilles dont la vision a été largement étudiée par l’éthologue allemand Karl von Frisch) ont les capacités de voir toutes les couleurs, hormis le rouge qu’ils distinguent moins bien que nous. Et leurs yeux sont encore plus performants puisqu’ils voient plus loin que nous dans l’ultraviolet. Certains insectes sont même capables de distinguer les couleurs la nuit ! Et d’autres, comme les mouches, les abeilles, les moustiques, perçoivent la lumière polarisée, totalement invisible pour nous.
Les fleurs savent d’ailleurs très bien “utiliser” les potentialités des insectes à voir les couleurs pour se faire polliniser. En jouant aussi bien sûr de leur forme et de leur odeur. À titre d’exemple, on peut évoquer les cistes qui produisent des fleurs qui vivent à peine une journée. Il y a donc urgence à les polliniser. C’est pourquoi le ciste à feuille de sauge (Cistus salviifolius) offre des fleurs aux pétales blancs qui entourent un centre bien jaune, comme une cible à insectes. Quant au ciste du Portugal (Cistus x lusitanicus), il balise la base de chaque pétale d’une tache foncée pour indiquer le chemin du nectar et du pollen aux insectes pollinisateurs.
Bref, ces pièges chromatiques jouent sur le fait que les insectes sont plus ou moins attirés par certaines couleurs. Comme ils sont, pour la plupart, englués, les insectes s’y collent et ne peuvent plus s’échapper. Il existe d’autres pièges qui capturent les insectes, d’autres qui les noient.
Les pièges chromatiques se déclinent en différentes couleurs. En effet, les différents insectes auraient des sensibilités à telle ou telle couleur différente. Le plus répandu est tout de même le jaune, une teinte vive, qui est la couleur des étamines et donc du pollen. Voyons quelles sont les différentes couleurs proposées par ces pièges chromatiques, chacun ciblant des insectes particuliers :
Les pièges chromatiques sont donc des plaques colorées et engluées qui permettent de capter les insectes ravageurs. Ils présentent de nombreux avantages par rapport à d’autres moyens de lutte contre les ravageurs :
Les pièges chromatiques sont donc des outils simples et efficaces pour surveiller et réduire les populations d’insectes nuisibles dans le jardin. Mais pour optimiser leur utilisation, il est important de connaître les bonnes pratiques.
Pour être efficaces, les pièges chromatiques s’utilisent tout au long du cycle de vie des insectes visés. Bien que légèrement variable d’une espèce à l’autre, leur cycle de vie commence en général au printemps et s’achève plus ou moins tardivement en automne. En effet, plusieurs générations peuvent se succéder au cours des saisons, surtout au printemps et en été.
Il est également recommandé d’anticiper un peu les premières apparitions d’insectes, en prévention, afin de déployer d’autres moyens de lutte biologique complémentaires.
Les pièges chromatiques se posent donc globalement dès le mois de mars ou d’avril, suivant les régions et les conditions climatiques. Cette période correspond au réveil d’hibernation pour la reproduction.
Les pièges chromatiques se placent à proximité des plantes hôtes, voire à l’intérieur du feuillage. Ainsi, ils se suspendent aux branches des arbres et arbustes ou se fixent sur de petits tuteurs, piqués au milieu du potager ou dans le pot des plantes d’intérieur.
Résistants à l’eau, les pièges chromatiques ne craignent pas les intempéries.
Pour le nombre de pièges chromatiques à placer dans un verger, un jardin, un potager, une serre ou une véranda, il faut toujours se référer à l’emballage. En effet, l’efficacité est variable d’une marque à l’autre. De même, le nombre de pièges à poser dépend de la taille de la parcelle et de l’intensité de l’invasion.
En revanche, il est primordial de les renouveler au cours d’une saison. Lorsque les pièges deviennent sales ou saturés, ils perdent en efficacité.
Bien que relativement efficaces, ces pièges chromatiques ne sont pas un miracle. Et ils recèlent quelques inconvénients non négligeables :
C’est pourquoi les pièges chromatiques ne sont pas une solution en soi, mais plutôt une solution complémentaire. Ils sont très efficaces pour repérer et évaluer une attaque, et surtout suivre l’évolution des populations. Idéalement, ils doivent être combinés à d’autres solutions de lutte biologique comme les pièges à phéromones, plus ciblés et plus sélectifs, ou encore l’introduction d’insectes auxiliaires ou de prédateurs naturels comme les nématodes. Enfin, en favorisant la biodiversité, vous réduirez naturellement les populations d’insectes nuisibles.
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