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Pot en plastique, biodégradable ou en terre cuite…

Pot en plastique, biodégradable ou en terre cuite…

les avantages et les inconvénients de tous les types de pots

Sommaire

Mis à jour le 9 Septembre 2024  par Olivier 8 min.

S’il y a bien quelque chose dont le jardinier ne peut se passer, ce sont les contenants pour ses plantes. Que ce soit pour de jeunes plants, des semis, des boutures ou tout simplement pour accueillir des plantes qui ne peuvent pas être plantées en pleine terre, les pots sont indispensables. Et c’est encore plus le cas, si vous n’avez pas la chance d’avoir un jardin : la culture en pot est alors la seule solution. Des pots, il y en a de toutes sortes : des grands, des petits, des colorés, des plus sobres… Mais surtout, les pots, bacs ou jardinières ne sont pas tous réalisés dans le même matériau : de la terre cuite traditionnelle aux économiques pots en plastique, en passant par les bacs en bois ou les pots en zinc. Faisons le point sur les avantages et les inconvénients de chaque type de pots.

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Béton, terre cuite, zinc… Les ambiances sont multiples en choisissant un matériau différent (Photos : Gwenaëlle David)

Difficulté

Les pots en terre cuite

Les pots en terre cuite sont réalisés à base d’argile moulée puis « cuites » à une haute température. Cette opération permet de durcir et de figer l’argile définitivement.

Les avantages

  • Meilleur échange thermique : les pots en terre cuite permettent de gagner quelques degrés en hiver au niveau de la motte et de réguler un peu la chaleur en été ;
  • Meilleure régulation hydrique : la terre cuite et perméable à l’eau, ce qui contribue à un bon drainage au niveau des racines (mais n’oublions pas le ou les trous de drainage au fond du pot !). Mais la terre cuite a la particularité de garder l’eau puis de la « redonner » par la suite à la plante lorsque la motte commence à sécher. Gardons à l’esprit cependant, qu’on devra arroser plus souvent une plante dans un contenant en terre cuite qu’en plastique par exemple ;
  • Meilleur échange gazeux entre intérieur et extérieur : l’air peut circuler à travers la paroi. La motte est ainsi toujours aérée mais… certains micro-organismes peuvent passer aussi cette barrière, ce qui peut se révéler problématique pour les boutures ou les jeunes semis. Attention ! Les pots en terre cuite vernissée ne sont plus poreux !
  • Assez esthétiques malgré tout : même le plus basique des pots en terre cuite reste décoratif, surtout s’il prend une jolie patine avec le temps.

Les inconvénients

  • Lourd : forcément plus lourd que la matière plastique, le poids des contenants en terre cuite peut parfois poser problème pour de gros volumes, notamment pour des jardinières. Cependant, c’est aussi un avantage car votre plante ne basculera pas lors de fortes rafales  ;
  • Fragiles : c’est relatif mais… si vous tapez dessus à la masse ou que vous le faites tomber de votre hauteur, il y a fort à parier que vous ne récupérerez que quelques tessons de votre pot en terre cuite. De plus, selon la qualité de la terre cuite, certains contenants peuvent casser sous l’effet du gel (l’eau contenue dans la terre cuite se dilatant au froid). Fort heureusement, vous pourrez recycler ces débris en éléments de drainage pour vos autres pots ;
  • Onéreux : on oscille à plus ou moins un euro pour les plus petits contenants (diamètre 15 cm) à… plusieurs centaines d’euros pour les très grands pots pouvant accueillir un petit arbre ou un arbuste.

Les pots en terre cuite sont à utiliser pour tous types de plantes à cultiver sur plusieurs années (vivaces, arbustes…) ou comme annuelles. Ils sont à proscrire pour les boutures ou les jeunes plants, ainsi que pour les plantes nécessitant beaucoup d’eau comme les plantes carnivores ou les plantes tropicales. On en trouve de toutes les tailles, de toutes les qualités et de toutes les finitions.

Le saviez-vous ? Pour savoir si votre plante en pot de terre cuite a besoin d’eau, il suffit de frapper avec le doigt celui-ci. S’il sonne creux, il faut arroser ; sinon, abstenez-vous !

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Les pots en terre cuite se prêtent à de nombreux types de plantes, taillées, exotiques, vivaces… (Photos : Gwenaëlle David)

Les pots en plastique

Les pots en matière plastique sont réalisés le plus couramment en polypropylène, un polymère résistant, élastique et recyclable en grande partie.

Les avantages

  • Économiques : bien moins chers que les pots en terre cuite à volume équivalent, c’est une donnée à prendre en compte si vous avez beaucoup de plantes à cultiver en pot ;
  • Légers : les pots en plastique se révèlent plus facilement manipulables que les pots en terre cuite. Cependant, cette qualité peut se révéler un défaut car ce type de contenant est bien moins stable ;
  • Faciles à nettoyer : un coup d’éponge humide et le tour est joué ;
  • Très résistants au gel : peu importe la qualité du plastique, vos pots résisteront aux affres de l’hiver sans soucis ;
  • Maintien l’humidité et la chaleur : la matière plastique ne permet pas d’échange thermique et hydrique donc l’eau reste plus longtemps et la chaleur est constante en saison. Mais… d’un autre côté, gare aux excès d’arrosage et attention en été car la chaleur monte très fortement et a contrario en hiver car la température descendra très fortement aussi ;
  • Contenant parfaitement hermétique : aucun échange gazeux ne peut se créer. D’un côté, cela évite certaines maladies mais de l’autre, le système racinaire n’est pas aéré et peut s’étouffer.

Bref, vous l’aurez compris les avantages des pots en plastiques n’en sont pas toujours… Tout dépend de l’utilisation que vous en faites.

Les inconvénients

  • Sensibles au UV : le pot se décolore peu à peu à l’exposition prolongée du soleil pouvant aller, dans certains cas, à la fragilisation du pot ;
  • Peu esthétiques… ou pas : certains sont laids dès le premier jour, d’autres vont se décolorer avec le temps. Mais de plus en plus, on voit poindre dans les rayons des jardineries des pots en matière plastiques d’une part plus résistant aux UV mais aussi de toutes les couleurs et de toutes les textures. Bref, ne rejetons pas catégoriquement ce type de contenant uniquement en se référant au simple godet en plastique noir.

Les pots en matière plastique sont à utiliser préférentiellement pour les semis et boutures, pour les plantes tropicales et les plantes carnivores. Dans leur cas aussi, on en trouve de toutes les tailles, de toutes les qualités et de toutes les finitions.

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→ Retrouvez tous nos contenants en plastique au sein de notre pépinière en ligne.

Les pots en matériaux biodégradables

Le plastique sera un déchet à terme, même si on en récupère une partie pour les recycler, et l’argile servant à la confection des pots en terre cuite n’est pas une ressource inépuisable (en plus de la destruction de l’écosystème à l’emplacement des carrières d’argile). En d’autres termes, il est urgent de se tourner vers des contenants plus écologiques.

Certains pots sont réalisés en matière recyclées et même dans des matériaux biodégradables et/ou compostables. On en trouve en tourbe, en amidon de maïs ou de pomme de terre, en fibres végétales… L’avantage théorique est que le pot disparaît après un certain temps. De plus, dans le cas des pots en fibres végétales, l’effet de chignonage racinaire n’est pas possible car les racines traversent la paroi du pot. Les deux gros inconvénients des pots en tourbes et en fibres végétales sont que ceux-ci ne tiennent pas à l’humidité et sèchent rapidement.

Cependant, les dernières innovations ont permis de créer des pots en fibres végétales et de liants d’origine végétale dont la tenue est quasiment équivalente à un pot en plastique durant 3-4 mois de culture et tant qu’ils ne sont ni dans la terre, ni dans le compost. Ils sont légers, peu onéreux et perméables à l’eau et à l’air. Ils sont tout indiqués pour de jeunes plantes à cultiver quelques mois avant une plantation définitive en terre.

→ Retrouvez les dernières innovations en matière de pots biodégradables au sein de notre pépinière en ligne.

Attention toutefois aux fausses bonnes idées ! « Biodégradable » ne rime pas toujours avec « écologique« . En effet, certains pots en matières compostables ou biodégradables sont encore réalisés en tourbe, ce qui amène une pression terrible sur les tourbières, des écosystèmes déjà très fragilisés. D’autres sont fabriqués à l’aide de produits issus de l’agriculture intensive, comme l’amidon de maïs dont la culture est loin d’être écologique (en plus de perdre du terrain pour une production alimentaire). L’idéal serait de récupérer des déchets issus de l’industrie agro-alimentaire, comme dans le cas de l’amidon de pomme de terre. En espérant cependant que tout cela ne mène pas à une économie parallèle, ce qui ne ferait que déplacer le problème… En d’autres termes, c’est plutôt compliqué !

→ Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez lire cet article traitant du sujet sur le blog de la ferme de Sainte-Marthe : Les pots biodégradables sont-ils réellement écologiques ? 

Le p’tit mot d’Oli : même si vous n’utilisez pas ce type de contenant, vous pouvez avoir une démarche écologique aussi. En réutilisant très souvent les pots en plastiques et en récupérant les contenants des végétaux achetés en pépinière ou jardinerie. Gardez à l’esprit de bien les nettoyer entre vos différents usages ! Dans le cas des pots en terre cuite, protégez-les de la casse et du gel et nettoyez-les de temps en temps ! Ainsi vous garderez longtemps vos pots sans devoir en acheter à tout bout de champ.

Pots biodégradables en tourbe

D'autres types de contenants

Le métal

C’est moderne et assez esthétique (tout dépend des goûts évidemment…) ! Les pots en zinc, le métal le plus souvent utilisé pour les contenants, commencent à envahir les jardins, notamment ceux à l’ambiance très contemporaine. Ils sont résistants et légers. Mais ils sont peu isolants et ne sont pas toujours percés pour le drainage. Prudence donc ! Ou alors n’utilisez ce type de contenants  qu’en guise de cache-pot.

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Allure moderne de grands bacs en métal, et plus vintage avec d’anciens bacs et lessiveuses en zinc (Photos : Gwenaëlle David)

Le bois

Le bois peut aussi servir à réaliser des contenants pour les plantes. Ils sont très solides et résistants au gel, et c’est aussi un bon isolant thermique pour les racines en hiver. Le souci est que le bois peut pourrir en contact avec la terre et l’humidité. Pour éviter cela, vous pouvez traiter le bois avec des produits naturels (huile de lin par exemple), placer une bâche imperméable à l’intérieur et surélever le contenant en bois pour éviter qu’il ne soit en contact avec le sol (ou à la rigueur sur un lit de gravier).

Le bois est surtout utilisé pour de grands contenants : pots pour arbustes, bacs de plantation ou grandes jardinières.

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Des tonneaux en guise de grand bac, à condition de les capitonner d’une bâche de protection (Photo : G. David) ; bac rectangulaire en pin

Le béton et la pierre reconstituée

Ce type de contenant s’insère dans n’importe quel jardin, qu’il soit de style contemporain ou bien très naturel. Ils sont aussi solides que lourds et certains sont même résistants au gel (attention à acheter de la qualité !). Ils sont malgré tout assez onéreux et souffrent d’une mauvaise aération des racines. De tous les styles et de toutes les formes, les pots en béton font une arrivée en force dans le monde du jardinage.

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© Gwenaëlle David

Le géotextile

C’est tout récent ! On peut trouver désormais des pots en géotextiles fabriqués à partir de matières recyclées. Ces contenants permettent de garder la chaleur en hiver et de maintenir une motte fraîche en été, les racines sont bien aérées et le drainage est parfait. En plus, on peut les laver en machine !

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