Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
L’un des principes du potager en permaculture est de serrer les plantations pour ne pas laisser le sol à nu. Et rien de mieux que d’y associer les légumes qui s’apprécient entre eux. On appelle aussi cette méthode le compagnonnage. Elle consiste à planter ensemble différentes espèces de légumes pour qu’elles se soutiennent mutuellement. Inspirée de la nature, cette technique maximise l’espace et les ressources tout en éloignant naturellement les nuisibles. Les bénéfices sont multiples en permaculture : un sol plus riche, des récoltes abondantes et une biodiversité florissante. Dans cet article, nous vous dévoilerons des exemples concrets et des astuces pratiques pour créer vos propres associations de légumes.
Contrairement aux monocultures traditionnelles, en permaculture, on privilégie les associations de cultures bénéfiques entres-elles. Cela consiste à planter différentes espèces de légumes côte à côte et même intercalés entre eux. Cette méthode a plusieurs avantages :
En associant différentes plantes, on peut maximiser l’utilisation de l’espace et des ressources disponibles (lumière, eau, nutriments). Par exemple, les plantes à croissance rapide peuvent être cultivées entre les rangs de plantes plus lentes, libérant l’espace au fur et mesure, et permettant ainsi plusieurs récoltes sur la même parcelle en une seule saison.
En s’inspirant des écosystèmes naturels, on ne laisse pas le sol à nu. De plus, certaines plantes se montrent bénéfiques entres-elles, par exemple en repoussant les insectes nuisibles de l’une ou en attirant les pollinisateurs. Cette méthode aide à maintenir l’équilibre écologique du jardin et à réduire les infestations de ravageurs et par conséquent les soins.
Les légumineuses se montrent aussi utiles en recyclant l’azote atmosphérique grâce à une symbiose avec des bactéries présentes dans leurs racines. L’azote ainsi fixé est ensuite libéré dans le sol, enrichissant celui-ci et profitant aux plantes voisines. On améliore ainsi la fertilité du sol sans recourir à des engrais.
En utilisant différentes hauteurs et cycles de culture, on peut optimiser l’espace de chaque parcelle. Par exemple, les plantes grimpantes ou hautes (haricots à rames, tomates, tournesol, …) peuvent offrir de l’ombre bénéfique à des plantes basses, qui occupent le sol. De même, les cultures de saison chaude peuvent être précédées ou suivies de cultures de saison froide, permettant une utilisation continue et efficace de l’espace.
Lire aussi
L'association des cultures au potagerLa MILPA, que l’on appelle aussi « les 3 sœurs » est une méthode de culture ancestrale pratiquée en Amérique latine. Cette technique associe le maïs, les haricots grimpants et les courges.
Les maïs fournissent une structure sur laquelle les haricots peuvent grimper. Ils offrent aussi de l’ombre aux courges.
Les haricots à rames fixent l’azote dans le sol, enrichissant ainsi la terre pour les maïs et les courges.
Quant aux courges (potiron, citrouille, courge spaghetti, butternut, etc), elles recouvrent le sol avec leurs larges feuilles, réduisant les herbes indésirables et conservant l’humidité du sol.
1 – Choisir un emplacement ensoleillé. Décompactez le sol sans le retourner. Vous pouvez l’enrichir avec du compost ou du fumier bien décomposé.
2- Semez les graines de maïs en premier, en les espaçant de 30 cm. Arroser régulièrement jusqu’à la germination.
3- Une fois que le maïs mesure environ 15 cm de hauteur, semez les graines de haricots à rames autour de chaque pied de maïs. Les haricots grimperont sur les tiges de maïs.
4- Semez en même temps les graines de courges entre les rangs de maïs et de haricots.
5- Arroser régulièrement pour maintenir l’humidité du sol, mais sans excès.
Vous l’avez sans doute remarqué, toutes les plantes potagères ne poussent pas à la même vitesse. Certaines sont rapides, comme les radis, tandis que d’autres, comme les carottes, sont beaucoup plus lentes à pousser. Ainsi, en plantant des radis aux côtés des carottes, on récoltera les radis en premier et ils laisseront de l’espace pour que les carottes puissent grandir. Carottes ou tout autre légumes racines à développement lent, comme les panais ou les betteraves, etc.
De plus, elles ne prennent pas toutes le même espace : ici les radis et carottes poussent sous terre, ce qui nous laisse de l’espace en surface, pour semer ou planter des laitues ! Ou tous autres légumes feuilles.
Cette association permet de récolter les radis en premier, suivis des salades, puis des carottes, maximisant ainsi l’utilisation de la parcelle sur une longue période. De plus, les radis peuvent attirer certains ravageurs, les éloignant ainsi des carottes et des salades.
1- Préparez le sol en le décompactant. Vous pouvez ajouter du compost pour l’enrichir.
2- Semez les graines de radis en premier, en les espaçant de 5 cm.
3- Semez les graines de carottes entre les rangs de radis.
4- Enfin, semez les graines de salade autour des radis et des carottes.
5- Arrosez régulièrement pour maintenir le sol légèrement humide, durant la germination.
6- Éclaircir les semis de carottes si nécessaire.
7- Récoltez les radis en premier, après environ 3-4 semaines.
8- Récoltez les salades au fur et à mesure de vos besoins.
9- Récoltez les carottes lorsqu’elles atteignent la taille souhaitée, généralement après 2-3 mois.
Connaissez-vous l’association tomate et basilic au potager ? Le basilic est réputé pour améliorer la saveur des tomates lorsqu’ils sont cultivés ensemble. De plus, les tomates offrent une ombre partielle au basilic. Et pour repousser encore plus les pucerons et autres insectes gourmands, on peut semer des graines de souci entre les plants.
1- Choisir un emplacement au soleil et préparer le sol en l’ameublissant. Vous pouvez l’enrichir en ajoutant du compost.
2- Plantez les jeunes plants de tomates en les espaçant de 50 cm. Utilisez des tuteurs pour soutenir les plantes à mesure qu’elles grandissent.
3- Plantez le basilic entre et autour des pieds de tomates, en les espaçant de 20-30 cm
4- Plantez les soucis en bordure des rangs de tomates et de basilic.
5- Arrosez régulièrement, en évitant de mouiller les feuilles de tomates pour prévenir les maladies.
6- Pincez le basilic pour favoriser une croissance plus touffue et une production continue de feuilles.
7- Enlevez les feuilles inférieures des tomates pour améliorer la circulation de l’air et réduire le risque de maladies.
Chaque jardin est unique, et les meilleures associations peuvent varier selon le sol, le climat et les conditions de culture. Observer et n’hésitez pas à expérimenter afin de créer vos propres associations. Quelques conseils :
Nous vous conseillons la lecture de certains livres sur le sujet :
Commentaires