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Pour faire simple, on peut définir la permaculture comme une méthode de culture s’inspirant de la nature pour créer des écosystèmes durables, résilients et productifs. Appliquée au potager individuel, la permaculture implique d’adopter des techniques naturelles et durables pour créer un sol riche et vivant, capable de soutenir une biodiversité variée et d’obtenir des plantes vigoureuses et productives. L’objectif étant de développer un jardin autonome, productif et respectueux de l’environnement.
Dès lors, la préparation du sol de son potager en permaculture devient essentielle puisque c’est la première étape du travail. Un travail nécessaire, mais non violent et respectueux de la vie.
Découvrez comment préparer, fertiliser, améliorer et travailler son sol, tout en respectant les principes de la permaculture.
Que vous commenciez votre potager en permaculture ou que vous soyez déjà adepte de cette méthode de culture, l’observation reste essentielle. C’est d’ailleurs l’une des bases de la permaculture : il faut continuellement partir à la découverte de son jardin, de sa terre, des insectes et des oiseaux qui y passent, des plantes indigènes qui y poussent. Loin d’être du temps perdu, cette observation va au contraire permettre de gagner du temps en évitant des actions inutiles.
C’est pourquoi, en automne ou en hiver, il est temps d’évaluer la saison écoulée avec ses réussites et ses échecs, mais aussi de faire l’inventaire des zones les propices pour la culture de telle ou telle plante potagère. De même, n’hésitez pas à (re)observer la structure et la texture de votre sol avec le test de la bêche, d’en estimer sa richesse en matières organiques via l’observation de sa couleur, des racines, de turricules, de vers de terre, des agrégats… Vous pouvez également refaire un test pour évaluer le degré d’acidité ou d’alcalinité de votre sol.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire les articles suivants :
Pour créer un sol fertile, il est essentiel de travailler le sol pour en améliorer la structure. Et ce afin de permettre à l’eau, mais aussi à l’air, de circuler facilement. En effet, les êtres vivants, mais aussi les systèmes racinaires des plantes ont besoin d’oxygène pour croître. Cette étape du travail a donc pour fonction d’améliorer la rétention de l’eau, mais également l’aération du sol. Sans oublier la facilité de travail. Faire pousser des légumes sur un sol complètement compacté et tassé relève de l’utopie.
Pour autant, en permaculture, le travail du sol doit être le moins violent possible, tant pour le respect de la vie du sol, que pour le bien-être du jardinier. C’est pourquoi les engins mécaniques comme le motoculteur sont bannis, car il perturbe la structure du sol, mais aussi la pédofaune (la faune sous terre) qui évolue sous vos pieds. Le travail du sol se fera avec des outils comme la fourche à bêcher, autrement appelée biofourche ou grelinette® qui permettent d’intervenir en profondeur, mais sans retourner la terre. Et donc sans perturber la vie du sol, et en particulier les bactéries, les champignons et les vers de terre qui vivent près de la surface.
Le maniement de cet outil est en outre très confortable pour le jardinier. Ce travail d’aération du sol du potager à la fourche-bêche se fait généralement en fin d’hiver. Pour autant, les sols les plus lourds, argileux, plus difficiles à travailler, peuvent être bêchés, de manière traditionnelle et grossièrement, en automne. Les intempéries hivernales et le gel feront leur travail pour casser les mottes qui seront reprises au croc au printemps, avant le travail à la fourche-bêche.
L’amélioration de la structure du sol passe aussi par l’ajout de matières organiques. Le compost est ainsi parfait pour augmenter les propriétés du sol, pour l’alléger, l’aider à retenir l’eau, l’aérer, le réchauffer, et bien évidemment le nourrir en éléments nutritifs comme l’azote, le phosphore, potassium, en minéraux et en oligo-éléments.
Il est également possible d’ajouter du fumier, bien décomposé et composté au printemps, éventuellement plus frais en automne. Tous les fumiers sont bénéfiques pour le sol, mais les fumiers de cheval ou les fientes de poules, bien séchées, sont riches en azote.
Enfin, la dernière étape de ce travail consiste à couvrir le sol. Dans la nature, un sol ne reste jamais nu. Pourquoi le serait-il dans le potager ? C’est pourquoi, une fois le sol travaillé et amendé, il est essentiel d’appliquer un paillage qui aura de multiples fonctions : limiter l’évaporation de l’eau et espacer les arrosages, empêcher la prolifération des mauvaises herbes, éviter l’érosion du sol, créer un écosystème favorable aux auxiliaires et nourrir les vers de terre, isoler les plantes de la chaleur ou du froid… Il est possible de pailler avec de nombreux matériaux comme la paille, le foin, les feuilles mortes, les tontes de gazon, les broyats de ligneux, etc.
Pour aller plus loin :
Dans un jardin en permaculture, au-delà du compost et du fumier, mais aussi du paillage qui se décompose, le sol peut être enrichi avec d’autres méthodes naturelles. On peut avoir recours à des engrais naturels comme la corne broyée qui peut être ajoutée au sol en automne. En effet, la corne broyée est considérée comme un engrais à libération lente qui bénéficie d’une action durable. De même, le sang séché, très riche en azote, peut être épandu lors de la préparation du sol.
Pour fertiliser le sol, il est également possible de semer des engrais verts qui le nourrissent par l’apport de nutriments, en améliorent la structure par leur système racinaire, et le protégeant de l’érosion et du ruissellement. Les engrais verts ont par ailleurs la capacité de limiter l’installation des mauvaises herbes et d’attirer les insectes auxiliaires, indispensables pour la lutte biologique contre les ravageurs et la pollinisation. Certains engrais se sèment et se fauchent au printemps, juste avant les cultures d’été, d’autres en automne. Parmi les engrais verts, on peut citer les fabacées ou légumineuses (féverole, vesce, trèfle, pois…), les crucifères comme la moutarde ou le colza, ou encore les poacées et céréales (seigle, avoine…) sans oublier la phacélie.
Pour aller plus loin :
Difficile de parler de permaculture sans évoquer les buttes et les lasagnes, des techniques de culture sans travail du sol. Des techniques qui ne doivent être mises en œuvre qu’après une observation du sol. Il serait dommage de dépenser beaucoup d’énergie et de temps pour rien ! En effet, dans une belle terre de jardin, légère et humifère, les buttes n’ont pas forcément leur utilité. Les buttes peuvent s’avérer intéressantes dans un terrain au sol pauvre, difficile à travailler, caillouteux, argileux et lourd… Dans les régions froides et humides, c’est aussi une bonne idée.
Quant aux lasagnes, des buttes constituées de couches superposées de matières organiques (feuilles mortes, tontes de gazon, paille, fumier, compost…), elles permettent de créer un sol fertile. Mais elles demandent aussi du travail de mise en place. On peut les tester dans un petit jardin.
Pour en savoir plus :
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