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Les forêts de chênes mêlés aux hêtres tendent à occuper tous les milieux des régions tempérées lorsque l’homme n’intervient pas. On parle de climax qui désigne un état d’équilibre entre le sol et la végétation. Ainsi une clairière, une zone incendiée tend à devenir une forêt de chênes après différentes étapes de recolonisation du milieu. Le chêne possède une aura qui peut-être vient de cet état de fait mais aussi de sa longévité légendaire, de sa prestance. Il symbolise la force, la sagesse, la majesté, la durée, faisait l’objet de cultes païens, Saint Louis rendait la justice sous un chêne séculaire…
Le genre Quercus, qui est le nom scientifique du chêne, comprend plus de 400 espèces qui comme le hêtre et le châtaignier appartiennent à la famille des Fagacées. Il s’agit d’arbres ou d’arbustes très polymorphes à feuilles caduques ou persistantes, de formes et dimensions très variables. Le chêne kermès (Quercus coccifera) de 1 m environ présente des feuilles piquantes et coriaces de moins de 1 cm de long tandis que Q. dentata livre des feuilles lobées dépassant parfois 30 cm de longueur.
Le chêne, si fréquent dans nos forêts, est finalement assez peu employé dans les aménagements de parcs et jardins compte tenu de l’extraordinaire diversité qui existe au sein du genre. Leur grande taille peu adaptée aux jardins urbains, leur croissance relativement lente, leur floraison discrète et surtout la méconnaissance de leur diversité participent sans doute au peu d’intérêt qu’on leur accorde. Les glands des chênes constituaient l’alimentation de base de nombreuses peuplades qui vivaient essentiellement de cueillette aussi bien en Europe qu’en Amérique et même en France lors des périodes de disette. Le « racahout des arabes » est une poudre pour enfants commercialisée en France jusqu’au début du XXe siècle.
Le chêne dénommé Quercus en latin possède une large répartition à travers le globe, allant des milieux montagnards tempérés à tropicaux, du Mexique au Sud-Est asiatique, jusqu’en Nouvelle-Guinée. ‘Quercus’ dériverait du celte « kaerquez », que l’on traduit par « bel arbre ».
Selon les espèces, on le rencontre aussi bien sur des sols secs de type méditerranéen comme les chêne vert (Quercus ilex) et chêne liège (Quercus suber) que sur des sols détrempés à l’instar du chêne écarlate (Quercus coccinea). On recense 429 espèces dont plus de la moitié (234) provient d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale (154 pour le seul Mexique), 156 sont d’origine asiatique et 39 européenne. En France, on compte 10 espèces de chênes présentes à l’état naturel dont 6 à feuilles caduques (Quercus cerris, Q. faginea, Q. petraea, Q. pubescens, Q. pyrenaica, Q. robur) et 4 à feuilles persistantes (Quercus coccifera, Q. ilex, Q. rotundifolia, Q. suber).
Les chênes autochtones comme le chêne sessile (appelé aussi chêne rouvre) – le plus répandu en France -, et le chêne pédonculé sont réputés pour leur croissance lente et la qualité de leur bois, dense et riche en tanins, largement utilisé dans l’ameublement, la construction, la tonnellerie, le chauffage… Cependant d’autres espèces comme le chêne rouge d’Amérique ou le chêne de Hongrie ont une croissance assez rapide.
Les chênes présentent souvent une silhouette large et dense dotée d’un tronc trapu lorsqu’ils poussent en isolé. Dans une futaie de chênes, le tronc est beaucoup plus longiligne et non ramifié (30 à 40 m de hauteur totale) ce qui permet d’obtenir des planches avec peu de nœuds. Selon les espèces, les chênes forment des arbres majestueux dépassant 35 m de hauteur, difficiles à introduire dans nos jardins, à l’instar du Chêne pédonculé (Quercus robur) ou du Chêne sessile (Quercus petraea). D’autres, de stature plus modeste (Chêne pubescent, Chêne tauzin, Chêne vert et la plupart des formes horticoles) sont mieux adaptés à la taille de nos jardins. Les plus petits, familiers des garrigues méditerranéennes, sont de modestes arbustes piquants ne dépassant guère 1 m, à l’image du Chêne kermès Quercus coccifera et sont parfaits dans une haie défensive.
L’écorce du chêne commun est d’abord lisse souvent marquée de taches blanchâtres puis se crevasse et s’assombrit. Le chêne liège développe une épaisse écorce liégeuse qui peut être exploitée tous les 7 ans pour lui laisser le temps de se reconstituer.
Les branches sont généralement robustes et tortueuses chez les sujets âgés. Le feuillage est alterne, et les essences caduques portent le lus souvent un feuillage lobé vert sombre qui persiste jusqu’au cœur de l’hiver, virant au brun avant de chuter. On dit que le feuillage est marcescent. La taille du limbe et du pétiole, la présence de poils ou non sur une ou deux faces du limbe, la forme des lobes sont autant de critères qui permettent de différencier nos espèces indigènes. Cependant il existe des hybridations naturelles dans les zones où résident deux espèces qui rendent parfois les identifications ardues. Il existe de nombreuses exceptions concernant la forme du limbe comme en témoignent le chêne à feuilles de châtaignier Quercus castaneifolia (entier et denté), le Quercus phellos (étroit à bords lisses), etc. En revanche, les trois principales espèces persistantes françaises sont très faciles à différencier. Elles résident principalement en zone méditerranéenne et le long du littoral atlantique. Le chêne liège et le chêne vert ont des feuilles assez semblables, petites coriaces, vert olive avec des piquants plus ou moins marqués selon la pluviométrie mais l’aspect de l’écorce ne laisse aucun doute. Quant au chêne kermès, autrefois exploité pour les cochenilles, insectes cotonneux souvent présents sur l’arbrisseau qui donnaient un colorant rouge, il se reconnaît à la silhouette arbustive de la plante ne dépassant guère 1 à 2 m et aux dimensions des feuilles bien plus petites et épineuses que chez les autres espèces.
La floraison se présente sur un même arbre, sous la forme de chatons mâles jaunes au printemps tandis que les fleurs femelles réduites au pistil entouré de menus pétales sont à peine visibles.
Le critère principal qui permet de reconnaître un chêne sans erreur possible reste la présence de glands. Il s’agit d’un fruit sec à une seule graine appelé « akène », surmonté d’une cupule (chapeau plus ou moins enveloppant et ornementé constitué par la soudure des bractées de l’inflorescence). Il est porté par un long pédoncule chez le chêne pédonculé, absent chez le chêne sessile mais aussi chez le chêne vert. Lorsqu’ils atteignent leur maturité, parfois seulement au bout de 50-60 ans, les chênes produisent une profusion de glands en été qui persistent 1 ou 2 ans sur l’arbre avant de tomber selon l’espèce. On distingue parfois les « chênes blancs » à feuilles munies de lobes arrondis et aux glands comestibles mûrissant l’année de leur formation, des « chênes rouges », à feuilles munies de lobes aigus et aux glands âcres qui nécessitent 2 ans pour mûrir. Chez les chênes, la production de glands (glandaies) est tardive et particulièrement irrégulière durant la vie de l’arbre, ce qui affecte parfois grandement les populations de sangliers et autres animaux se nourrissant de glands. En Corse ou en Espagne, dans la région d’Estrémadure, les porcs paissent au pied des chênes verts pour qu’ils s’alimentent des glands et donnent une viande extrêmement savoureuse. Lorsque l’on souhaite exploiter le bois d’une forêt de chênes, on laisse quelques beaux sujets qui, stressés par l’ouverture brutale de la forêt, se mettent à produire des glands avec profusion qui vont ensemencer et assurer le renouvellement de la parcelle.
Les glands contiennent jusqu’à 8% de tanins, les glands doux en ont moins mais demeurent inconsommables pour l’homme (et les ruminants) à l’état brut entraînant constipation, lésions rénales et troubles neurologiques s’ils sont ingérés en grande quantité. Les tanins peuvent se supprimer par lixiviation : trempage dans l’eau froide, renouvelée tous les jours, des glands sans leur peau jusqu’à disparition de l’amertume ou réduction en farine puis lessivage avec de l’eau à travers un linge… ou par séjour prolongé dans le sol.
D’une façon générale, les espèces persistantes comme le Chêne vert et le Chêne liège sont mieux adaptées aux jardins du sud de la France, méditerranéens et du littoral atlantique. Elles tendent par conséquent à remonter vers le nord avec le réchauffement climatique. Les espèces caduques (européennes ou américaines), de sols frais sont plus résistantes au froid (-28°C et plus). Cependant le chêne de Hongrie (Quercus frainetto), le chêne pubescent (Q. pubescens) et dans une moindre mesure le chêne sessile (Q. petraea) sont des contre-exemples, ces grands chênes caducs s’adaptent assez bien aux terrains secs tout comme Quercus rubra tolérant les sols incultes et les fortes chaleurs estivales.
Par ailleurs, les chênes rouges d’Amérique (rubra, coccinea, palustris) exigent un sol acide, à l’instar du chêne liège alors que les autres chênes sont relativement tolérants vis-à-vis du calcaire. Le chêne pédonculé accepte des sols temporairement inondés contrairement au chêne sessile, plus apte à supporter les sols secs. D’autres chênes ‘exotiques’ méritent votre attention comme le Chêne à feuilles de myrsine Quercus myrsinifolia, rappelant le feuillage du camphrier, le Chêne hispanique Quercus x hispanica ‘Wageningen’ au port colonnaire de 10-15 m, persistant et particulièrement adapté aux alignements de milieu urbain, sans exigences sur le sol ou l’exposition…
Les chênes sont des arbres qui aiment la lumière mais le chêne vert tolère aussi la mi-ombre, et le petit chêne kermès pousse quelle que soit l’exposition.
Le Chêne est depuis toujours cultivé comme arbre d’ornement dans les parcs et grands jardins, où il exprime tout son potentiel en isolé ou en bosquet comme arbre d’ombrage. Il montre un développement plus harmonieux lorsqu’il est cultivé en conditions abritées, sans concurrence excessive. Comme pour toutes les autres plantes du jardin, choisissez votre chêne en fonction de la nature de votre sol et de votre climat : la rusticité est de -16 et -12°C respectivement pour les chênes verts et chênes lièges qui tolèrent par ailleurs le vent, les embruns et la pollution.
Et si des chênes poussent spontanément sur votre terrain, conservez-les précieusement, à condition d’avoir l’espace suffisant. Ces arbres produisent un excellent terreau et leur enracinement de type pivotant permet l’implantation d’arbustes ou de vivaces amateurs de sous-bois clair sous leur couvert. Ils abritent une biodiversité importante, et leurs glands nourrissent de nombreux oiseaux et petits mammifères.
Plantez les chênes de préférence à l’automne pour assurer un enracinement profond avant d’affronter la sécheresse estivale.
Assurez un arrosage profond espacé tous les 10 à 15 jours au cours des 3 premiers étés qui suivent la plantation et durant les périodes de sécheresse.
Le chêne ne demande pas d’autre entretien, si ce n’est la taille de formation qu’il ne faut pas négliger pendant les jeunes années de l’arbre jusqu’à ce que la couronne soit remontée à la hauteur voulue.
La taille de formation s’applique tant que l’arbre présente une cime fléchée c’est-à-dire un port de type pyramidal. Elle consiste à contrôler que cette flèche ne soit pas coupée ou ne se divise pas en deux ce qui est assez courant chez nos chênes (pédonculé, sessile, pubescent, chêne vert) et chez le chêne rouge. La nature étant bien faite, cette fourche disparaît généralement d’elle-même au bout de 1 à 2 ans. Dans le cas contraire, coupez l’un des rameaux avant qu’il ne devienne trop gros afin de réinstaurer une flèche unique.
Occupez-vous ensuite des branches principales, dites « charpentières ». Veillez à ce qu’elles soient bien réparties tout autour de l’arbre. Leur point d’insertion doit s’étager le long du tronc. Afin de faciliter la circulation au pied de l’arbre dans le futur, il est important de remonter progressivement le houppier afin de ne couper que des branches de faible diamètre (3 à 5 cm). N’allez pas trop vite ! Veillez à conserver 1/3 de hauteur de tronc pour 2/3 de couronne. Cette remontée de houppier n’est pas obligatoire si vous souhaitez laisser à l’arbre la liberté de s’exprimer au beau milieu d’un parc !
Par la suite, la cime du chêne s’arrondit, votre rôle consiste juste à recouper les branches cassées par le vent ou qui se croisent en effectuant une coupe nette. Les bois morts peuvent être tolérés pour accueillir les oiseaux cavernicoles. Vous pouvez éventuellement faire exécuter une éclaircie de la couronne par un grimpeur-élagueur si l’arbre fait trop d’ombre. Pensez que ces arbres sont voués à une longue vie, de plusieurs siècles et qu’intervenir le moins possible est le meilleur moyen de leur assurer une santé de fer. Évitez de transformer votre chêne en poteau électrique comme on le voit trop fréquemment. Le chêne est un arbre dont le bois se compartimente aisément entraînant une bonne cicatrisation des plaies. Il peut supporter des coupes jusqu’à 10 cm de diamètre.
Etant donné la très bonne faculté de cicatrisation du chêne, il est tout à fait concevable de réaliser des haies taillées à l’instar du charme avec des espèces comme Quercus frainetto, Q. pubescens et bien entendu avec les chênes persistants qui possèdent de petites feuilles. Les chênes verts et kermès peuvent également se tailler en topiaire ou en rideau. Réalisez la taille en septembre et chez les feuillus au cours de l’hiver et en juin si besoin.
Les chênes à feuilles caduques attrapent souvent l’oïdium en climat sec qui se manifeste par un poudrage blanc du feuillage mais cette maladie n’affecte en rien la vie de l’arbre. Il est donc inutile de traiter sauf peut-être les jeunes arbres avec du soufre. Veillez surtout à bien les arroser au cours des 3 premières années.
Les chenilles défoliatrices (bombyx, processionnaire du chêne, tordeuse verte) commettent parfois de gros dégâts sur le feuillage et les bourgeons du chêne. Vous pouvez éventuellement appliquer du Bacillus thuringiensis à 8-10 jours d’intervalle, dès les premiers signes.
Les galles brunes de la taille d’une balle de golf ou blanches de la taille d’une groseille qui sont assez communes sur nos chênes sont parfaitement tolérées par ces derniers. Elles sont provoquées par la ponte d’une petite guêpe, le cynips, sans conséquences pour l’arbre.
→ En savoir plus sur la galle du chêne , les maladies et parasites des chênes, et sur la galle des plantes
Le pourridié (armillaire couleur de miel) peut affecter les chênes en sol trop humide ou lorsque l’arbre subit un stress comme la sécheresse. Ce champignon entraîne le dessèchement brutal de l’arbre souvent en début d’été. Il n’existe aucun traitement et l’arrachage rapide suivi d’un brûlage et extraction de la terre, s’imposent alors pour éviter toute expansion de la maladie vers d’autres essences. Cependant les chênes font partie des végétaux les plus résistants à ce champignon comparés aux bouleaux, saules, thuyas ou cèdres.
Les chênes verts et chênes lièges sont parfois attaqués par la maladie de l’encre qui entraînent des écoulements noirs goudronneux. L’abattage est alors recommandé.
La multiplication des chênes se fait souvent par semis des glands, séparation de drageons ou par greffe en fin d’hiver pour les cultivars. Cette dernière pratique est l’affaire de professionnels alors qu’il n’est pas rare de voir des glands germer en quantité à proximité de l’arbre, du moins chez les chênes autochtones. Il est alors facile de prélever les plantules à peine germées en prenant bien soin d’extraire le pivot. Ce dernier assure le développement profond des racines qui peut atteindre quelques dizaines de mètres notamment chez le chêne vert.
Les chênes de grande stature et multiséculaires doivent bénéficier d’une haute considération afin de conserver ces témoins du passé devenus si rares. Plantons aussi de jeunes chênes pour les générations futures qui risquent de ne pas avoir cette chance d’admirer et se reposer au pied d’un arbre vénérable. Malheureusement les chênaies ont du mal à reconquérir les sols une fois qu’ils ont été dégradés !
Les chênes pédonculés, les chênes rouvres (sessiles), les chênes verts ou lièges sont des sujets qui méritent une place de choix dans un jardin suffisamment grand, pour marquer une entrée ou pour souligner les bords d’un champs, d’une allée ou d’une avenue. Ils offrent également l’avantage de procurer un ombrage agréable, qui restituera la lumière en hiver. Le Quercus frainetto est un chêne gratifiant qui ne prendra pas cinquante ans pour adopter cette stature respectable et cette allure majestueuse que l’on apprécie tant chez ces arbres. Vous pouvez les associer aux érables, platanes, micocouliers (rustiques jusque dans le Nord), tilleuls et sophoras dans un grand parc.
Les cultivars comme la forme pourpre ‘Purpurascens’ ou dorée ‘Concordia’ du chêne pédonculé présentent une moindre vigueur (7 à 15 m). Ces arbres vivement colorés au printemps (Purparescens) ou en été (Concordia) deviendront l’une des pièces maîtresses d’un jardin naturel ou même contemporain suffisamment grand pour les accueillir. Osez les contrastes en les accompagnant du feuillage doré du févier d’Amérique ‘Sunburst’, spectaculaire au printemps, de la couronne étincelante d’un saule argenté (Salix alba) ou d’un peuplier argenté (Populus alba Nivea) ou encore de la floraison violacée d’un Sophora davidii ou bleu vif d’un arbre aux papillons ou d’un céanothe arborescens.
Les chênes rouges d’Amérique, adeptes des terrains frais s’associent avec faste au Metasequoia glyptostroboides Gold Rush, à l’érable champêtre et au Mélèze, qui sont également splendides en automne. On pourra également planter au pied deux espèces de fougères comme Onoclea sensibilis, en sol neutre à acide et humide, au soleil ou à mi-ombre et Dryopteris palustris (Telypteris palustris), idéale dans les scènes de rive ou de marécage, dans l’ombre claire ou au soleil.
Plantez les chênes verts et lièges pour recomposer un fragment de garrigue dans votre jardin en modelant un taillis jardiné autour du tronc. Plantez-les en sujets isolés ou composez un bosquet clair parsemé de vivaces, d’arbustes et d’arbres méridionaux comme les Lychnis, Salvia, Ballota, Cistes, Romarins, Thyms, Teucrium, Phlomis, Buplèvres, Euphorbes et Arbutus unedo.
Le Quercus myrsinifolia qui ressemble de loin à un camphrier, a aussi naturellement sa place en jardin de bord de mer, de façon isolée ou en alignement. Il convient tout autant dans un jardin de style japonais, devant un rideau de bambous, escorté de Nandinas et de petits conifères (Chamaecyparis lawsoniana Yellow Spire, Chamaecyparis obtusa Chirimen). Pour accompagner son beau feuillage du printemps à l’automne, on pourra aussi choisir parmi de nombreux arbustes à fleurs asiatiques, infiniment raffinés, comme les cerisiers et abricotiers du Japon, les magnolias caducs, les azalées et les camélias d’automne qui requièrent les mêmes conditions de culture.
Découvrez notre large gamme de chênes.
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Notre fiche conseil : Comment obtenir des truffes au jardin
Quels chênes choisir pour avoir des truffes ?
Les espèces suivantes sont le plus souvent utilisées : Quercus petraea, Q. pubescens, Q. ilex. Les chênes truffiers sont plantés souvent déjà inoculés par le champignon, sur sol peu profond, frais et drainé afin de favoriser l’étalement des racines et augmenter la production du fameux or noir.
Patricia Aladenise, le 20 Août 2022
Bonjour,
Bonjour, je suis dans les landes, comme vous le savez l'été y a été long, sec et très chaud.Mes chênes ont perdu toutes les feuilles (on se croirait en novembre). Que puis je faire pour les sauver ? Je crains l'attaque d'insectes ou autre...Ils sont plus que centenaire...Merci de votre aide
Réponse de Ingrid, le 1 Septembre 2022
Bonjour. C'est un phénomène de survie de l'arbre face à la sécheresse excessive. Vous pouvez consulter notre article pour en savoir plus, car les arbres et les arbustes ont un système de fonctionnement similaire : "Mon arbuste perd ses feuilles en été : pourquoi ?"