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Aussi appelé Lis des cafres, le Schizostylis coccinea est une élégante vivace de sol humide, appréciée pour sa superbe floraison tardive en épis garnis de fleurs étoilées aux allures de mini glaïeuls. Selon les variétés, il affiche de la fin de l’été aux premières gelées, des fleurs gracieuses rouges écarlate brillant chez le Schizostylis coccinea ‘Major’, rose tendre chez le Schizostylis coccinea ‘Mrs Hegarty’, ou encore blanches chez Schizostylis coccinea ‘Alba’.
A la faveur des hivers doux, cette plante un peu frileuse conservera même son feuillage.
Affectionnant les lieux humides, il se plaît aux abords d’un bassin ou d’une pièce d’eau, dans les zones fraîches des jardins naturels. Il forme des touffes fines d’environ 50 à 70 cm de hauteur qui s’étendent largement avec le temps. Il se cultive aussi bien en massif restant frais en été et même dans des potées à rentrer en hiver.
Facile de culture, rustique jusqu’à -10°C, il acceptera toute bonne terre de jardin pourvu qu’elle ne se dessèche pas en été.
Découvrez cette belle vivace couvre-sol, proche des Iris, parfaite pour les jardins humides et les bords de bassin !
Le Schizostylis, parfois appelé Lis des Cafres, est une vivace rhizomateuse de la famille des Iridacées, tout comme les iris, les glaïeuls ou les crocosmias. Originaire d’Afrique du Sud, il pousse spontanément le long des cours d’eaux, dans les lagunes et les prairies humides. Le Schizostylis coccinea aux fleurs rouge corail brillant (coccinea signifie « écarlate ») est le seul représentant du genre. L’espèce type a donné des cultivars aux fleurs blanches, Schizostylis coccinea ‘Alba’, aux fleurs roses, ‘Mrs Hegarty’, ou rouges ‘Major’.
Doté d’une croissance vigoureuse et rapide, il forme une élégante touffe herbacée, mince, érigée et évasée, de 40 cm à 90 cm de haut environ. Grâce à sa souche drageonnante, il s’étale grâce à ses rhizomes renflés à fleur de terre, en se comportant comme un couvre-sol. Il finit par former des touffes imposantes. Le feuillage vert moyen à vert franc est persistant dans les régions au climat doux, caduc en climat frais. Il est constitué de fines feuilles rubanées en forme de glaive, s’arquant avec élégance. Linéaires, étroites et effilées, elles sont disposées en éventail et marquées par une nervure médiane saillante.
En début d’automne, des épis floraux ramifiés se dressent partant du centre de la touffe au dessus des feuilles graminiformes. Dans son milieu d’origine, il fleurit en été, mais sous nos latitudes, il fleurit en décalé, un peu plus tardivement. D’août jusqu’aux premières gelées, jusqu’en décembre, voir au-delà si les gelées ne sont pas trop fortes, les fleurs apparaissent au sommet de tiges rigides et altières. Cette floraison tardive arrive à point nommé au jardin, quand la plupart des végétaux ont cessé de fleurir.
Chaque épi épanouit 4 à 15 petites fleurs étoilées de 2 à 5 cm de diamètre environ. Les fleurs en coupe évasée sont constituées de 6 pétales lancéolés et laissent apparaître de longues étamines. Elles sont écarlates chez l’espèce type, d’où son surnom de « Glaïeul écarlate », roses, saumon ou blanches selon les variétés. Cette floraison stylisée n’est pas sans rappeler celle des glaïeuls.
Elles constituent d’excellentes fleurs coupées qui durent longtemps en vase.
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12 vivaces pour sol lourd et humideRustique jusqu’à -10°C, le Schizostylis coccinea offre une résistance moyenne au froid, une frilosité relative qui lui vient de ses origines sud-africaines. Une fois bien établie, sa souche tolère donc de courtes gelées. Il apprécie tout particulièrement les régions au climat doux épargnées par les grands froids et les situations ensoleillées. Préférez le planter au soleil où il sera plus florifère et, à l’abri des vents froids.
Installez-le dans un sol riche, léger, humide et drainé. Il tolère également les sols argileux. Il a besoin d’une terre restant fraîche en été mais non détrempée en hiver. Il s’accommodera d’une terre ordinaire, à condition d’arroser régulièrement en été.
Réfléchissez bien à son emplacement car une fois installé, il s’étendra au fil du temps.
Il est idéal pour apporter élégance et caractère à un jardin sauvage ou contemporain en climat doux et trouvera sa place sur les berges d’un bassin, les abords d’une pièce d’eau, pour étoffer une zone très humide du jardin ou en bordure d’un massif frais. Il peut aussi être cultivé en pot sur la terrasse ou au bord d’une piscine : il sera nécessaire de le remiser à l’abri du gel sous serre froide. Il fleurira alors une bonne partie de l’hiver.
La plantation du Schizostylis coccinea se fait de préférence au printemps entre mars et mai après les dernières gelées, pour permettre aux rhizomes de bien s’enraciner avant l’hiver. Une plantation est toutefois possible à l’automne, si vous habitez une région au climat doux, où les risques de gel sont faibles.
En pleine terre
Privilégiez une plantation en petits groupes de 3 à 5 pieds au m² pour un bel effet coloré. Espacez-les de 40 cm environ.
En pot
Le Schizostylis coccinea se prête parfaitement à la culture en pot, à condition de répondre à ses exigences : humidité permanente en été !
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Jardiner en terre lourde et humideLe Schizostylis n’est pas très contraignant : il ne craint que le manque d’eau et le gel ! Veillez à garder la terre fraîche à humide en été. Arrosez en cas de sécheresse ou de fortes chaleurs. Un peu de compost en surface gardera l’humidité du substrat pendant la période estivale.
Éliminez les fleurs fanées pour favoriser l’apparition de nouvelles.
En climat froid, après avoir rabattu la touffe, couvrez la souche avec un paillis organique en hiver (fougères sèches ou feuilles mortes ).
Au printemps, nettoyez les touffes en les débarrassant des feuilles sèches et apportez une ou deux pelletées de compost en surface, c’est une plante assez gourmande qui se montre plus belle en sol fertile.
Tous les 3-4 ans, au printemps, divisez les touffes : des rhizomes trop serrés sont nettement moins florifères.
En pot, il ne doit jamais manquer d’eau ; veillez à ne pas laisser la terre trop s’assécher entre deux arrosages. Pendant la période végétative, soutenez la floraison avec des apports d’engrais liquide spécial plantes fleuries.
En région froide, remisez le pot à l’abri du gel dans une serre ou une véranda non chauffée et réduisez les arrosages.
C’est une plante facile qui résiste aux insectes et aux maladies.
Quand les conditions lui plaisent, le Schizostylis a une propension naturelle à se propager. Il se multipliera également très facilement au bout de trois ou quatre ans par division de la souche, au printemps en mars-avril.
La floraison élégante et la silhouette légère du Schizostylis permet de mettre en valeur les zones fraîches à humides d’un jardin telles que les bords des bassins, de berge, ou d’un massif frais. Il trouve facilement sa place dans un jardin d’eau en compagnie d’astilbes, de carex, de Barbes de bouc ou d’Arundo.
En massif, il fera son effet également en association avec des renouées, lobelias, filipendules, salicaires, lysimaques, ligulaires, Euphorbia palustris, et Hostas qui apprécient comme lui les sols restant frais en été.
Le Schizostylis fleurit jusqu’à l’automne, profitez-en réaliser un massif automnal aux teintes rouges et roses, en le rapprochant de quelques pieds d’asters, de dahlias, d’Eupatorium et d’Anémones du Japon qui accompagneront sa floraison tardive, de persicaires et de quelques graminées comme les pennisetums, et les miscanthus.
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