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Depuis quelques années, de plus en plus de collectivités encouragent leurs habitants à adopter des poules, certaines participent au financement du poulailler, d’autres offrent des paires de poules rousses. Des start-up se sont même créées pour soutenir et encourager ces initiatives, faisant ainsi entrer les poules dans la vie de citadins, souvent en mal de campagne. L’argument avancé est toujours le même : la poule allège nos poubelles, car c’est une dévoreuse hors pair de déchets organiques. Une seule poule peut ainsi manger jusqu’à 150 kg de déchets de table par an. C’est autant qui n’iront pas dans la poubelle. Certes, il est vrai que la poule est un animal omnivore. Pour autant, ce n’est pas une poubelle à qui on peut donner tout et n’importe quoi, « du moment que ça se mange ! ». Certains aliments sont interdits aux poules essentiellement de par la toxicité de leurs composants.
Tour d’horizon de ce qu’il ne faut pas mettre au menu de vos poules.
D’une façon générale, les poules apprécient les fruits comme les pommes ou les poires, mais aussi les cerises, les pêches… La chair de ces fruits est tendre et sucrée et ne pose aucun problème. En revanche, les noyaux ou pépins de ces arbres fruitiers de la famille des Rosacées posent question. En effet, ils contiennent tous de l’amygdaline, un composé chimique qui se convertit en cyanure dès lors que noyaux et pépins sont écrasés. Tout simplement car la nature est bien faite ! Pour fructifier et se reproduire, ces arbres ont en effet besoin que les animaux transportent intacts ces noyaux et pépins dans leur système digestif.
Mais la quantité d’amygdaline est tellement infime qu’une consommation occasionnelle ne présente pas de danger pour les poules qui, de toute façon, avalent les pépins sans les croquer.
Pour autant, l’ingestion de certains autres fruits peut être plus dangereuse :
Dans cette catégorie entrent les tomates, les aubergines, les poivrons et piments, et les pommes de terre. Tous contiennent de la solanine, une toxine sécrétée par les plantes pour contrer les attaques des parasites ou insectes. Cette solanine est présente dans les feuilles et les fleurs, mais aussi, à une concentration élevée, dans les fruits ou tubercules lorsqu’ils sont verts. C’est pourquoi il n’est pas recommandé, pour nous autres humains, de consommer des pommes de terre vertes. Et c’est encore plus vrai pour des poules !
Par conséquent, ne donnez jamais à vos poules des pommes de terre crues, vertes ou germées et évitez les pelures, même cuites. De même, les tomates, aubergines, poivrons et piments verts sont à proscrire, car ils provoquent des troubles digestifs graves. Mûres, ils peuvent entrer dans leur menu, mais en toute petite quantité et rarement.
Les poules ne seront jamais aussi heureuses que lorsque vous leur offrirez de belles feuilles de salades ou de choux, des épluchures de carottes ou de betteraves, des épinards montés, des navets un peu durs… Pour autant, certains légumes leur sont interdits.
Tous les représentants de la famille des Allium sont à éviter, à savoir le trio composé de l’oignon, de l’ail et de l’échalote, mais aussi les poireaux, la ciboule et la ciboulette. Tous contiennent des composés soufrés qui provoquent, à haute dose ou ingérés de façon continue et régulière, des difficultés de transport de l’oxygène dans le sang. Donc, qu’ils soient crus ou cuits, ces légumes ne doivent pas être proposés aux poules.
L’autre légume interdit aux poules est le haricot, mais dans sa version sèche et crue. Il l’est d’ailleurs aussi pour les hommes même si c’est peu logique de manger des haricots secs non cuits. En revanche, une poule peut trouver plaisir à les picorer… Pour autant, c’est à absolument éviter car ces haricots secs contiennent de la phasine, une protéine qui agglutine les globules rouges. Seuls un trempage et la cuisson permettent d’éliminer cette substance. Vous pouvez ainsi donner des haricots, et plus généralement des légumes secs comme des lentilles ou des pois chiches, à la condition qu’ils soient bien cuits.
Les poules aiment beaucoup les restes de table comme les pâtes ou le riz, les plats de légumes ou les crudités râpées et coupées en morceaux. En revanche, d’autres préparations culinaires ou aliments manufacturés ne doivent pas entrer dans leur alimentation.
Les poules raffolent des légumes-racines comme les carottes, les betteraves, les panais… En revanche, ces légumes peuvent être durs s’ils sont crus et coupés en gros morceaux. Quant aux épluchures trop longues, elles peuvent provoquer des étouffements. Donc, il est préférable de proposer ces légumes sous leur forme cuite, ou encore râpée ou mixée. Et les épluchures peuvent être coupées en petits bouts.
Le pain est souvent objet de différends. Certains propriétaires de cocottes en donnent, d’autres s’y opposent. Si le pain n’a que peu d’intérêt nutritif et est riche en sel, il permet toutefois d’épaissir une soupe ou une pâtée, trempé dans de l’eau ou un bouillon de légumes.
Mais à la condition que ce soit de temps en temps, à raison d’une à deux fois par semaine. Quant aux miettes et croûtes de pain dur, elles peuvent être données aux poules comme une friandise, c’est-à-dire avec parcimonie.
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