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Logiquement, si vous vous posez des questions sur le choix de la meilleure variété d‘asiminier (Asimina triloba), c’est que vous connaissez déjà cet arbre fruitier originaire des États-Unis et du Canada, encore relativement peu connu sous nos latitudes. Mais qui mérite qu’on s’y intéresse vraiment ! En effet, l’asiminier (appelé paw-paw aux États-Unis) est un petit arbre au feuillage caduc qui s’adapte parfaitement à nos conditions climatiques : pour fructifier, il lui faut des étés chauds, légèrement humides, et des hivers froids (sachant qu’il est rustique jusqu’à – 25 °C !). De croissance relativement lente, il vous offrira ses fruits après 3 à 6 ans de culture. Mais ils valent largement le coup d’attendre. Par leur saveur et leur texture, les asimines évoquent tout à la fois la mangue, la banane bien mûre et l’ananas. Autant dire que ces fruits, semblables à de grosses baies à l’épiderme vert jaune et à la chair jaune ou orangée, apportent une touche exotique à vos repas, quelle que soit la région où vous habitiez. Ils se consomment frais, ou transformés en compotes, glaces ou jus.
Et pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus, sachez que l’asiminier forme un petit arbre qui ne dépasse guère 5 m de hauteur et 2 à 2,50 m de largeur s’il est taillé annuellement. Doté d’un feuillage vert qui prend une belle teinte jaune en automne, l’asiminier offre également une belle floraison de couleur pourpre à lie-de-vin.
Découvrez notre guide d’achat pour choisir la variété qui correspond le mieux à vos goûts, à la taille de votre jardin et à vos conditions culturales.
Pour en savoir plus : Asiminier, paw-paw : planter, cultiver, récolter
Naturellement, l’asiminier est un arbre fruitier autostérile, ce qui signifie qu’il faut planter au moins deux spécimens de variété différente pour espérer obtenir une fructification correcte, voire abondante si les conditions culturales leur conviennent. À la différence de certains arbres fruitiers qui comptent de bons ou de mauvais pollinisateurs, toutes les variétés d’asiminier peuvent être plantées côte à côte pour qu’elles se pollinisent. On dit dès lors que la pollinisation est croisée, assurée essentiellement par des mouches, mais aussi quelques coléoptères et des papillons. En effet, les fleurs, solitaires ou rassemblées en petits bouquets, qui prennent la forme de cloches pendantes d’un rouge pourpré presque lie-de-vin, exhalent une odeur assez répugnante de viande avariée. Mais rassurez-vous, il faut réellement mettre le nez dans la fleur pour que nos narines délicates détectent ce parfum particulier. En revanche, les insectes ne s’y trompent pas, et en particulier les mouches ! Certains arboriculteurs déposent même quelques tas de fumier au pied des arbres pour attirer ces dites mouches.
Toujours est-il que, pour la plupart des variétés, il faut planter au moins deux arbres à une distance raisonnable de 10 mètres pour avoir des fruits.
Pour autant, grâce aux sélections opérées par des sélectionneurs passionnés, certains asiminiers se veulent aujourd’hui autofertiles. Un seul sujet suffit pour obtenir des fruits. Même si deux arbres plantés non loin l’un de l’autre seront toujours le gage d’une meilleure fructification. Parmi les asiminiers autofertiles, deux variétés se détachent :
Nous vous recommandons toujours de planter deux asiminiers de variétés différentes, car les fleurs de cet arbre fruitier sont protogynes. Ce qui signifie que ces fleurs hermaphrodites développent leurs organes reproducteurs à des périodes légèrement décalées. Les stigmates du pistil, l’organe femelle, arrivent à maturité avant les étamines, organe reproducteur mâle. En plantant un autre arbre à proximité, on multiplie les chances de pollinisation. Certains arboriculteurs augmentent les chances avec une pollinisation manuelle.
Les asimines sont des fruits un brin atypiques et résolument exotiques par leur aspect et leur saveur. Leur aspect extérieur et leur forme, ovale et légèrement lobée, évoquent tout à la fois la mangue et la cabosse des cacaoyers. Ils sont recouverts d’une peau assez fine, verte ou légèrement jaune, suivant les variétés. Une fois la peau retirée, la chair apparaît le plus souvent jaune ou orangée. Cette chair est molle, assez onctueuse, et sa saveur rappelle celle de la banane bien mûre), de la mangue et l’ananas, avec parfois une note subtile de noix de coco. Ces fruits doivent être récoltés à maturité, mais ils s’avèrent très fragiles. C’est pourquoi ils ne supportent ni les transports ni les manutentions, ce qui les rend très rares sur les étals des supermarchés ou des marchands primeurs. Outre la chair fondante, les asimines contiennent beaucoup de graines noires, assez grosses et non comestibles. Certains sélectionneurs s’attachent à diminuer la quantité de graines afin de rendre la dégustation plus agréable.
Parmi toutes les variétés d’asiminiers, certaines se démarquent vraiment par la saveur et l’onctuosité de leurs fruits. Et en particulier l‘Asimina triloba ‘Shenandoah Peterson®’ que l’on doit au très connu sélectionneur Neal Peterson (toutes les variétés qu’il a obtenues portent toutes des noms de fleuves ou de rivières). Très doux et sucrés, ses fruits de bonne taille exhalent un délicieux parfum et renferment une chair très fondante aux arômes très équilibrés. Ces fruits contiennent peu de graines. L’Asimina triloba ‘Mango’ est aussi reconnu pour la qualité gustative de ses asimines de belle taille, à la chair jaune orangé très onctueuse, souple, à la saveur de mangue très affirmée.
Pour ceux qui n’apprécient guère la présence de graines, la variété Asimina triloba ‘Susquehanna Peterson®’ est parfaite. Elle ne contient que 3 % de graines et offre une chair ferme, mais fondante à la saveur vraiment typée. Les fruits de cette variété sont de très gros calibre. La variété ‘Prima 1216’ offre également un très bon équilibre entre la chair et les graines, et une excellente qualité gustative. Tout comme la variété Asimina triloba ‘Overleese’ aux fruits ovales à la chair jaune orangée qui contiennent très peu de graines. Les fruits de cette variété peuvent atteindre 300 g.
Les asimines parviennent à maturité entre la fin août et le mois d’octobre. Mais le pic de production se situe entre la fin septembre et octobre. Certaines variétés sont plus précoces que d’autres. Et en particulier l’Asimina triloba ‘Allegheny Peterson®’ qui offre des fruits de taille moyenne (150 g environ) à la chair jaune et ferme, dotée d’un parfum d’agrumes. Ses fruits renferment un nombre assez important de graines.
La variété Asimina triloba ‘Prolific’ est aussi reconnue pour sa précocité. Ses fruits de taille moyenne, entre 200 et 225 g, sont dotés d’une chair jaune pâle très parfumée.
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Maladies et parasites de l’asiminierPour ceux qui recherchent la productivité, une variété s’impose déjà par son nom : l’Asimina triloba ‘Prolific’. C’est un asiminier réputé pour sa production très abondante de fruits de calibre moyen (environ 200 g). La mise à fruits intervient également plus rapidement. Cette variété a été découverte dans les années 1980-1990 dans le Michigan par Corban Davis. ‘Shenandoah Peterson®’ est aussi classé parmi les variétés les plus productives, tout comme ‘Allegheny Peterson®’, un arbre sur lequel on doit parfois supprimer des fruits pour augmenter le calibre des autres.
L’asiminier est un petit arbre qui peut tout de même atteindre 5 à 10 m de hauteur pour une envergure comprise entre 3 et 5 m. Pour autant, s’il est taillé, ses dimensions seront plus modestes. Si vous possédez un petit jardin où l’espace manque, nous vous conseillons la variété Asimina triloba ‘Wells’, une sélection de l’Américain David Wells, qui produit de petits fruits à la peau verte et à la chair jaune orangé, très savoureux, et qui ne dépassera pas 5 m de hauteur et 2,50 à 3 m de largeur sans taille.
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