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C’est la terreur des arboriculteurs professionnels. Mais le jardinier amateur qui cultive ses arbres fruitiers, et en particulier les pommiers et les poiriers, le connaît aussi très bien. Cet ennemi numéro 1 n’est autre que le carpocapse des pommiers et des poiriers, autrement nommé Cydia pomonella. Si le papillon se montre très discret, sa larve l’est moins par les dégâts qu’elle occasionne. Elle creuse une galerie en spirale au sein même des fruits, les grignotant jusqu’aux pépins. Et les rendant totalement impropres à la consommation. Sachant qu’une à deux générations, voire trois dans les régions méridionales, peuvent se succéder dans l’année, une récolte peut être réduite à néant.
Pour lutter biologiquement contre ce nuisible, il existe des attractifs, des pièges qui s’avèrent très efficaces contre les mâles, mais aussi les femelles. Découvrons ensemble leur fonctionnement, et surtout quand et comment les installer au sein du verger.
Commençons par faire connaissance avec Monsieur et Madame Cydia pomonella.
Ce lépidoptère de la famille des tordeuses est un papillon crépusculaire d’une grande discrétion. D’abord par son vol nocturne, qui le rend presque invisible. Ensuite, par sa taille. Le carpocapse des pommiers et des poiriers ne mesure guère plus de 20 mm de long. Il arbore une teinte gris-brun qui le rend anodin et invisible en journée, dissimulé sur une écorce. Pour autant, on peut le reconnaître par ses ailes antérieures striées, marquées d’une tache brune et ovale à leur extrémité, et à la couleur cuivrée des ailes postérieures.
Suivant les régions, c’est de début avril à juin, à une température comprise autour de 15 °C et par un temps sec, que les adultes, émergeant de leur chrysalide, effectuent leur premier vol. Un vol nuptial qui ne dure qu’une quinzaine de jours, suivant les conditions climatiques. Les mâles localisent les femelles grâce aux phéromones qu’elles secrètent. Ensuite, juste après l’accouplement, la ponte commence sur les feuilles, les jeunes pousses, les rameaux ou les fruits en cours de maturation, chaque femelle pondant entre 50 et 100 œufs, en forme de lentilles, gris et ceint d’un anneau orangé.
Le carpocapse des pommiers et poiriers s’attaquent essentiellement aux pommes et aux poires, mais aussi aux cognassiers, aux abricotiers, parfois aux pêchers et aux pruniers, ou encore aux noyers.
Quinze jours plus tard, les chenilles éclosent. Longues de 1,5 mm, elles sont blanchâtres à leur naissance, dotées d’une tête noire et d’une tache thoracique brune. Pendant cinq jours, elles arpentent les rameaux à la recherche d’un fruit, mordant au passage quelques feuilles. C’est le stade dit « arpenteur » durant lequel ces larves sont la cible de nombreux prédateurs. Lorsqu’elles ont trouvé un fruit, elles y creusent une galerie en spirale pour rejoindre la zone des pépins. Elles y restent durant environ quatre semaines afin d’évoluer par leurs cinq stades de développement. Les fruits atteints se distinguent par le petit trou d’entrée entourée de déjections noires.
Mi-juillet, repues, les larves, devenues rose clair, sortent du fruit et tissent un cocon dans les interstices des troncs ou des grosses branches. Si les conditions climatiques sont favorables, la nymphose a lieu très rapidement. Et une deuxième génération peut voir le jour, très néfaste pour les fruits, beaucoup plus matures. Sinon, les larves entrent en diapause jusqu’au printemps suivant. Certaines peuvent trouver des abris dans le sol.
Pour aller plus loin : Le carpocapse des fruitiers : lutte contre le ver des fruits
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Le Carpocapse des fruitiersSi vous êtes adepte de lutte biologique contre les multiples ravageurs qui s’en prennent aux fruits, mais aussi aux plantes potagères, aux arbres ou aux arbustes, vous devez déjà connaître les pièges à phéromones. Non ? Alors, quelques explications s’imposent avant d’aborder les attractifs.
Avant de commencer, peut-être est-il essentiel de préciser que tous ces pièges fonctionnent de façon totalement écologique et respectueuse de l’environnement dans le sens où ils sont dépourvus de pesticides. Ils attirent les insectes ravageurs et les piègent grâce à différentes méthodes. Concrètement, les pièges à phéromones sont des pièges sexuels : les phéromones de synthèse, semblables à celles secrétées par les femelles lors des vols nuptiaux, attirent irrémédiablement les mâles et les piègent. Ainsi, détournés, les mâles ne peuvent plus assurer leur fonction de reproducteurs. Ces pièges sont non seulement utilisés pour piéger les mâles, mais aussi repérer leur vol pour agir autrement, de manière plus ciblée, surtout dans les grands vergers. Pour autant, dans les petits vergers ou sur un arbre isolé, un piège à phéromones par sujet peut suffire à empêcher toute reproduction.
Un attractif contre le carpocapse des pommes et poires est un autre type de piège, qui vise tout à la fois les mâles et les femelles pour un effet renforcé et une lutte biologique plus efficace encore. Les attractifs jouent sur deux tableaux : l’attrait sexuel comme les pièges à phéromones, mais aussi l’appétit et la gourmandise. En effet, ce sont des pièges qui diffusent des phéromones sexuelles pour capturer les mâles, mais aussi des appâts alimentaires qui parlent tout autant aux mâles qu’aux femelles. Ainsi, les carpocapses du pommier et du poirier se reproduisent nettement moins, ce qui limite la propagation de la population.
Les attractifs mâles et femelles contre les carpocapses des pommes et des poires s’installent au moment du vol nuptial des adultes.
Le premier vol nuptial commence dès le début du mois d’avril pour une période assez longue. En effet, suivant les conditions climatiques, deux à trois générations peuvent potentiellement se succéder sur une année. C’est pourquoi, pour une lutte efficace, il est recommandé de poser des attractifs jusqu’au moins au mois de septembre. Pour rappel, les papillons s’activent essentiellement au crépusculaire lorsque le thermomètre affiche au moins 15 à 16°C.
Ces attractifs ayant une durée de diffusion comprise entre 8 et 10 semaines, il est obligatoire de renouveler les capsules pour couvrir une période allant de mi-avril à septembre.
Conditionnés sous forme de capsules, ces attractifs s’utilisent obligatoirement avec les pièges à papillons de la même marque, qui peuvent adopter deux formes différentes. Soit ce sont des pièges à entonnoir simple en plastique, soit des maisonnettes de type Delta.
Si les attractifs ne sont pas utilisés immédiatement après achat, ils doivent être conservés au réfrigérateur, à une température entre 3 et 5 °C, pendant 1 an, ou au congélateur pendant 2 ans.
Pour ne pas découvrir, au moment de la récolte, des fruits encore piqués de vers, mieux vaut mettre en place d’autres méthodes préventives pour lutter contre les carpocapses :
Quant à la lutte curative, elle passe par le Bacillus thuringiensis (Bt), relativement efficace contre les chenilles. Mais, dans certaines régions, les carpocapses seraient en phase de développer des souches résistantes.
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