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Aïe ! l’été est bien là, avec ses tongs, sa crème solaire et ses apéritifs entre amis… Seulement voilà, des invités surprise ont tendance à venir gâcher vos soirées sur la terrasse, vos pique-niques sur l’herbe ou vos parties de pêche. Et oui, les moustiques sont bel et bien de retour, et se font une joie de venir se régaler du sang de toute la famille !
Alors, comment se prémunir de ces infernales bestioles volantes, opiniâtres et affamées ? Nous vous rappelons les quelques gestes et bonnes habitudes, simples et efficaces pour éviter leur prolifération, qui commence dans le jardin.
Pour pouvoir combattre un ennemi, il faut déjà en savoir un peu plus sur lui. On le sait rarement, les moustiques appartiennent à une famille d’insectes appelée Culicidae, classée dans l’ordre des Diptères. Ils sont caractérisés par des antennes longues et fines, des ailes pourvues d’écailles et surtout des femelles possédant de longues trompes rigides de type piqueur-suceur. Plus de 3 500 espèces de moustiques sont inventoriées au niveau mondial, mais heureusement un bien moins grand nombre pique l’Homme ! En France et dans les pays voisins, on compte en particulier :
Comme chacun le sait, ce sont les femelles de moustiques qui piquent et elles peuvent aspirer jusqu’à deux fois leur poids de sang ! Les mâles quant à eux sont inoffensifs. Car après accouplement, le cycle de vie démarre par la ponte. Puis la femelle a besoin d’un repas sanguin dont les protéines servent à la maturation de ses œufs. Il faut ensuite de l’eau pour qu’ils éclosent et donnent des larves. Certaines piquent préférentiellement les humains, d’autres piquent tous les mammifères qu’elles rencontrent, tandis que d’autres encore piquent les oiseaux (on dit qu’elles sont ornithophiles).
Plusieurs éléments sont susceptibles d’attirer les moustiques :
On associe le moustique à l’été, car à cette période, on arrose les jardins et les espaces verts. On crée donc inévitablement des eaux stagnantes et chaudes, particulièrement attirantes pour les moustiques. Il faut donc particulièrement se méfier du cycle chaleur + eau (pluie ou arrosage) car à partir de 20 °C pendant 12 à 20 jours consécutifs, les œufs pourront se développer. Et avec le réchauffement global, les conditions sont réunies de plus en plus tôt dans l’année pour leur développement.
80% des moustiques se développent dans nos jardins. Des simples gestes de prévention permettent de limiter la prolifération de l’ensemble des familles de moustique, y compris le moustique tigre. Pour faire baisser la densité des moustiques, la seule solution pérenne est la destruction des gîtes larvaires, car il a été constaté que les moustiques peuvent recoloniser une zone 10 jours après une démoustication.
La meilleure protection contre les moustiques est de supprimer ou vider dès les beaux jours tous les endroits et objets pouvant retenir l’eau (de pluie ou d’arrosage) pour les empêcher de pondre et de proliférer dans votre jardin. Les femelles moustiques privilégient de petites quantités d’eau pour pondre leurs œufs : l’équivalent d’un bouchon d’eau peut leur suffire et elles pondent jusqu’à 200 œufs tous les 15 jours. Alors dès le mois d’avril et les premières pluies du printemps, lancez-vous dans la chasse aux eaux stagnantes !
→ Petite astuce : Vous pouvez mettre du sable dans les soucoupes de pots de fleurs : l’eau sera présente pour la plante, mais le moustique ne pourra pas y pondre.
→ À savoir : même dans un récupérateur d’eau de pluie fermé d’un couvercle, le moustique peut entrer et ressortir par la gouttière. Il suffit de tendre une moustiquaire ou un tissu entre la gouttière et la surface de l’eau. Vérifiez et supprimez toutes les semaines les larves installées.
D’avril à novembre, faites le tour de votre extérieur une fois par semaine, pour supprimer et vider toutes les petites accumulations d’eau. Invitez vos voisins à en faire autant et faites passer l’information autour de vous !
Les collectivités territoriales étant responsables du maintien de l’hygiène et de la salubrité sur leur territoire, contactez votre mairie pour vous informer des actions mises en place pour lutter contre la prolifération des moustiques, et notamment du moustique tigre.
Lors de la composition de vos jardinières, suspensions ou massifs, incorporez dans ceux-ci des plantes anti-moustiques, naturellement répulsives :
Suivez les conseils prodigués dans notre article : « 10 plantes anti-moustiques répulsives et efficaces »
Planter des végétaux répulsifs n’est pas efficace à 100 % : dans les régions infestées, portez, surtout le soir, des vêtements amples couvrant vos bras et vos jambes. N’ayez pas recours aux produits chimiques, ils s’avèrent aussi dangereux pour les moustiques que pour vous et les autres insectes, sans les éliminer complètement ! De plus, certains types de moustiques se sont adaptés aux insecticides utilisés pour les endiguer.
Reptiles insectivores, amphibiens, chauve-souris… les insectivores naturels sont en forte régression, favorisant dans le même temps la progression des moustiques. Une façon de lutter naturellement contre les moustiques est de favoriser l’installation de ces prédateurs dans votre jardin. Attirez donc les lézards, les grenouilles, les salamandres, les araignées, les libellules, les chauves-souris, les oiseaux insectivores comme les hirondelles ou les martinets. Ils seront vos plus précieux alliés !
Il existe des produits larvicides biologiques à base de bactéries bacillus thuringiencis qui permettent de traiter tous les gites comme les cuves, réserves d’eau d’arrosage, bassins, étangs, regards, etc. Ils ne présentent aucun risque pour la faune et la flore et sont inoffensifs pour l’homme.
Vous pouvez également installer des pièges pondoirs afin de casser leur cycle de reproduction et réduire ainsi leur présence. Grâce à ces pièges, les larves sont piégées et ne peuvent plus sortir ; elles ne deviendront jamais des moustiques.
« J’ai des arbustes infestés de moustiques dans mon jardin. Je ferais mieux de les couper, car ils doivent être pleins de larves ». Cette assertion est fausse ; les buissons n’étant que des zones de repos pour les moustiques. Comme nous, ils apprécient la fraîcheur de la végétation. Les couper n’empêcherait pas leur prolifération puisqu’ils continueront à se reproduire dans le moindre petit contenant d’eau stagnante.
Ceci est également faux. Même s’il arrive qu’on n’en puisse plus de tous ces moustiques, une opération de démoustication tuerait les moustiques à un instant T, mais le répit ne serait que de quelques jours : de nouveaux moustiques naîtront des larves, à l’abri dans leurs réserves d’eaux stagnantes. Le problème ne peut se régler qu’à la source : supprimer les potentiels lieux de ponte des moustiques et intervenir au niveau larvaire, ce que font les services de démoustication. Les opérations de démoustication sont par contre engagées lorsqu’il existe un risque sanitaire de contamination : par exemple si une personne revient en métropole avec un virus transmissible par le moustique tigre (la Dengue, le Chikungunia, ou le virus Zika), sa zone d’habitation sera traitée pour éviter la transmission du virus.
Latouche, le 25 Juin 2023
Très bonne explication
Gerard, le 11 Juillet 2023
Cet article est clair et concis et donne plusieurs astuces pour éloigner de façon naturelle ces insectes qui peuvent nous pourrir la vie en été.