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Si vous voulez introduire un peu d’originalité dans votre jardin et votre assiette, le concombre des Antilles (Cucumis auguria) est le candidat idéal ! En effet, ce petit concombre, autrement appelé « augurie des Antilles », « concombre marron », ou « concombre épineux » a toutes les qualités pour entrer dans votre jardin et surprendre vos visiteurs ! En effet, si la plante potagère et coureuse de la famille des Cucurbitacées n’a rien de particulier, les fruits qu’elle produit interpellent. À la différence des concombres largement répandus dans nos potagers, le concombre des Antilles adopte une forme ovale, un peu pareille à un œuf, et est couvert d’épines molles. Quant à sa saveur, elle rappelle celle de nos concombres, sans amertume, mais avec une pointe de sucre.
Côté jardin, ce concombre des Antilles se cultive comme ses congénères. Il faudra lui fournir de la chaleur, une terre fertile et des arrosages réguliers. Autant dire que sa culture ne présente pas de difficultés particulières. Et vous aurez le plaisir de mettre sur votre table de petites curiosités potagères.
Découvrez comment semer, planter et entretenir ce légume-fruit extraordinaire qu’est le concombre des Antilles.
Pour aller plus loin : Concombre et cornichon : semis, plantation, culture, taille
Comme l’autre concombre, le concombre des Antilles (Cucumis auguria) est une plante potagère d’origine exotique puisque originaire d’Afrique de l’Est. Importée aux Amériques, cette plante aux tiges rampantes s’est naturalisée en Amérique latine et au sud des États-Unis, mais aussi aux Antilles où les semences ont été sélectionnées au fil des années.
Membre de la famille des Cucurbitacées, cette plante, cultivée comme une annuelle sous nos latitudes, produit de petits fruits d’environ 4 cm de longueur pour une largeur de 3 cm. La taille d’un œuf de poule en somme ! De petits fruits qui affichent un look particulier et atypique puisqu’ils sont de forme oblongue et surtout hérissés d’épines molles qui n’occasionnent aucune blessure. Ces protubérances plus que des épines rappellent celles des bogues du marronnier, ce qui lui vaut le surnom de « concombre-marron ». Cette peau qui passe du vert au jaune à maturité cache une chair translucide, remplie de petites graines croquantes sous les dents.
Quant à la plante, elle bénéficie d’une croissance rapide. Elle produit de longues tiges qui peuvent atteindre 3 m de long. Ces tiges ramifiées portent un feuillage trilobé, palmé et particulièrement velu. Ces tiges peuvent ramper au sol ou grimper pour peu qu’on leur offre un support. La floraison jaune vif intervient de juin à septembre. Les fleurs sont monoïques.
Par ses origines, le concombre des Antilles a un besoin impérieux de chaleur tant pour la germination des graines que pour la culture en elle-même. C’est pourquoi cette plante potagère sera forcément plus productive dans les régions aux étés chauds. Comme les concombres « ordinaires », le semis se fait au chaud et les plantules ne seront mises en terre qu’une fois les gelées tardives printanières définitivement écartées.
Le semis des graines de concombre des Antilles se fait en avril en godets au chaud, dans une pièce très lumineuse dotée d’une température d’au moins 22 à 25 °C. C’est en effet la température de germination des graines de Cucumis auguria. Une véranda est idéale.
Le semis se fait en godets remplis de terreau spécial semis, légèrement humidifié. Mettez 2 à 3 graines par godets, enfoncées d’environ 1 cm et arrosez en pluie fine. Pour favoriser la germination, il est toujours possible de couvrir les godets avec une plaque de verre ou de plexiglas en pensant à aérer régulièrement.
Lorsque les plantules comptent 3 feuilles (hors cotylédons), elles peuvent être repiquées en pleine terre dans le jardin. Il est prudent d’attendre la mi-mai pour le faire dans les régions où les gelées tardives printanières sont fréquentes.
Le concombre des Antilles accepte toute bonne terre de jardin, mais un sol humifère, plutôt profond, meuble et frais, et surtout parfaitement drainé fera son bonheur. Si le sol est riche, c’est encore mieux donc un apport de compost bien mûr est recommandé l’automne précédent la plantation. Il lui faut en outre un emplacement bien ensoleillé et abrité des vents froids. Dans les régions les moins ensoleillées ou aux étés plus courts, une plantation en serre est envisageable.
Comme il s’agit d’une plante coureuse, il est important de lui laisser suffisamment de place pour qu’elle se développe à son aise. Comptez au moins 2 m² par plant et donc au moins 1 à 1,50 m entre chaque plant. Dans les jardins plus petits, la solution du palissage s’impose, par exemple contre un grillage, un treillage contre un mur ou encore un ludique tipi. Il faut juste veiller à diriger les tiges vers le support et ensuite, elles se débrouillent seules. Le palissage présente plusieurs avantages : les fruits sont plus faciles à récolter, plus propres car ils ne touchent pas terre, et surtout mieux exposés au soleil. De plus, le feuillage est moins enclin à être attaqué par les maladies cryptogamiques (oïdium), parfois dues à une trop grande humidité combinée à la chaleur.
Enfin, évitez la compagnie des Solanacées (pommes de terre, tomates…) à proximité du concombre des Antilles.
Les concombres des Antilles sont des plantes potagères qui demandent bien peu de soins. La taille et la fertilisation sont inutiles. Seuls les arrosages doivent être réguliers pour conserver le sol frais. Pour augmenter l’utilité des arrosages, il est conseillé de biner régulièrement autour des pieds de concombre afin d’aérer le sol. Ce binage est également important pour supprimer les mauvaises herbes.
Pour espacer les arrosages, la pose d’un paillage est essentielle. Ce paillage aura en effet pour mérite de conserver l’humidité. Vous pouvez utiliser des tontes de gazon, des feuilles mortes, de la paille…
Cette plante potagère d’origine exotique ne connaît pas de maladies propres ou de ravageurs particuliers. Seuls les limaces et les escargots peuvent éventuellement faire bombance avec les jeunes plants. Découvrez nos solutions naturelles pour les faire fuir.
La récolte des concombres se fait 2 à 3 mois après la plantation, soit de juillet à septembre suivant les régions. Ils se récoltent immatures, lorsqu’ils sont verts, au moment où ils deviennent jaunes. La récolte peut ainsi s’échelonner pendant plusieurs semaines. Ils se conservent 2 à 3 jours au réfrigérateur mais pas plus.
Les concombres des Antilles se consomment crus, coupés en lamelles fines et proposés avec une vinaigrette. Ces concombres se consomment aussi cuits à la vapeur ou à l’eau puis sautés à la poêle. On peut l’intégrer à une sauce comme la sauce colombo. Il se prépare aussi traditionnellement en ragoût, simplement dans du jus de viande, ou en beignet. Enfin, il peut être confit dans le vinaigre comme condiment.
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