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Le cimicifuga, aussi appelé Acteae ou actée, est une plante vivace au feuillage élégant et aux fleurs parfumées en épis blancs qui illuminent les jardins d’ombre à la fin de l’été. Souvent appréciée pour son allure gracieuse et son intérêt dans les massifs ombragés, elle peut tout à fait être cultivée en pot, à condition de bien connaître ses besoins. Si vous rêvez d’ajouter une touche de raffinement à votre terrasse ou balcon, sans forcément disposer d’un grand espace, le cimicifuga est un excellent choix ! Dans cet article, découvrez comment réussir à cultiver cette belle plante en pot, en lui offrant un environnement favorable et tout le soin nécessaire pour qu’elle s’épanouisse pleinement.
Pour une plantation en pot, choisissez les variétés de Cimicifugas les plus compactes, à développement plus réduit, toujours idéales pour une plantation dans un contenant réduit, où elles nécessiteront moins d’entretien et prospéreront plus longtemps. Les cultivars issus de l’espèce Cimicifuga japonica ont un développement plus modeste.
Pensez par exemple aux variétés suivantes :
Les actaeas forment des plantes plus hautes que larges, les variétés à développement type, hautes de 1,50 à 1,80 m de haut, ont besoin d’un sol profond. Un pot ne leur permet d’exprimer correctement leur croissance.
Choisissez un pot percé au fond pour que l’eau puisse s’écouler librement. Optez pour la matière de votre choix selon vos critères esthétiques. Sachez simplement qu’un pot en terre cuite, poreux, va évaporer plus rapidement l’eau d’arrosage qu’un pot en plastique.
Donc le choix de la terre cuite est à réserver aux grands arroseurs, car le cimicifuga a besoin d’un substrat qui reste frais en permanence. C’est par contre un matériau qui évite le problème inverse, caractéristique des pots en plastique : un substrat qui reste gorgé d’eau en cas de surarrosage.
Ceci dit, ce défaut pour beaucoup de plantes n’en est pas un pour le cimicifuga qui ne craint pas une terre gorgée d’eau. Pour limiter les arrosages, préférez donc un pot en plastique.
Concernant les dimensions du pot, choisissez un pot assez profond, d’au moins 30 cm de hauteur au départ pour une petite motte. Prévoyez après un peu de croissance, quand la plante prend du volume, de le remplacer par un pot d’au moins 50 cm de profondeur et 50 cm de large.
Le Cimicifuga apprécie un sol riche et humifère, plutôt neutre, même lourd et argileux. Mais au-delà de ses caractéristiques, le substrat doit rester frais, ce qui n’est pas le plus évident à maintenir en pot.
Il s’agit donc de composer un substrat à très bonne rétention d’humidité et riche, deux aspects qui vont ensemble. Les terreaux sont généralement un peu acides ou tendent vers la neutralité.
Sur notre site, dans la description des terreaux, il y a une rubrique « caractéristiques techniques » où se trouve indiqué la capacité de rétention, en ml par litre ou en pourcentage. Choisissez-la la plus élevée possible, au-dessus de 70%. Regardez dans les rubriques de terreau pour pot ou terreau polyvalent, terreau professionnel par exemple.
Vous pouvez aussi ajouter un additif de type hydrorétenteur. Un apport de compost bien décomposé en mélange en terreau à raison de 20 à 30% du volume de terreau est bénéfique.
Il n’est pas nécessaire d’ajouter des éléments drainants, l’aspect le plus important pour cultiver un cimicifuga en pot est la rétention d’eau.
Si vous avez accès à de la terre de jardin argileuse, vous pouvez faire un mélange à parts égales de terreau et de terre de jardin. Mais elle sera plus difficile à garder humide en été, car les terres argileuses se dessèchent en été.
Prévoyez une couche de drainage au fond du pot sous la forme de billes d’argile, de tessons de terre cuite, de graviers, de pouzzolane, pour éviter que les racines restent dans l’eau stagnante après l’arrosage.
Munissez-vous aussi de paillage organique pour conserver l’humidité du substrat le plus longtemps possible. Cette étape est aussi importante que le choix d’un terreau à bonne rétention d’eau. Prévoyez 3 à 5 cm d’épaisseur de paillis sur le dessus du pot.
Plantez le Cimicifuga de préférence au printemps, entre mars et avril, pour que la plante ait le temps de s’adapter un peu avant la période estivale plus chaude et sèche.
Vous pouvez aussi le planter à l’automne, en octobre ou novembre. Évitez les périodes de gel ou de chaleur.
Procédez ainsi :
Le cimicifuga est une plante d’ombre ou de mi-ombre. Si elle reçoit trop d’heures de soleil par jour au printemps et en été ou trop de soleil aux heures les plus chaudes entre midi et 16 heures, vous verrez rapidement son feuillage brûler sur le pourtour des feuilles.
Si vous disposez d’un balcon ou d’une terrasse exposée au nord, à l’est ou à l’ouest, c’est une plante idéale pour vous à condition de pouvoir lui offrir une situation abritée des vents. Le cimicifuga est une plante haute et gracile dont les hampes florales sont sensibles au vent. De plus, le vent va dessécher le substrat et la plante.
L’entretien du Cimicifuga en pot est simple.
Au fil de la floraison, coupez les fleurs fanées pour favoriser la formation de nouvelles fleurs. En fin de la floraison, laissez les dernières fleurs et le feuillage sécher.
Au printemps, tailler entièrement la touffe sèche avant le redémarrage de la végétation.
Au moment de la floraison, vous pouvez tuteurer les hautes tiges florales si nécessaire.
Sachez que les cimicifugas sont très peu sensibles ou maladies et ravageurs.
Une fois que la touffe a quelques années, au bout de 5 ans de culture environ, n’hésitez pas à la diviser pour rajeunir la touffe et obtenir une deuxième plante. Procédez au printemps ou en automne, en coupant la touffe à la bêche en privilégiant une extrémité du rhizome. Il faut compter 3 ans pour obtenir les premières floraisons denses.
Le Cimicifuga étant une plante rustique, il ne nécessite pas de protections particulières en hiver, sauf dans les régions aux hivers très rigoureux. Il suffit de pailler légèrement le pied pour protéger les racines du gel, surtout si le pot est exposé à des températures extrêmes.
Comme dit plus haut, le Cimicifuga est une plante de sol frais à humide et de sol lourd. Ce dernier aspect signifie bien que la plante n’a pas peur de rester dans une terre humide en permanence, sans drainage efficace. La sécheresse du sol est l’ennemie du Cimicifuga qui en souffre assez rapidement.
Une fois que vous l’avez planté dans un substrat qui retient au maximum l’humidité et que vous avez couvert la surface du terreau d’un paillis épais, vous mettez toutes les chances de votre côté pour que vos arrosages soient efficaces.
Évitez de laisser le substrat sécher. Ponctuellement, le Cimicifuga peut le tolérer, mais gardez au maximum le substrat frais à humide comme rythme de croisière, sans lessiver ou détremper constamment le substrat non plus. Cela veut dire que si vous touchez le substrat, il vous reste légèrement sur les doigts parce qu’il est « frais », c’est-à-dire qu’il subsiste un peu d’humidité dedans. Vous pouvez tout de même laisser sécher le substrat sur les premiers centimètres entre deux arrosages, mais pas plus et pas tout le temps.
Cependant, le substrat sèche plus vite au printemps puis en été, il faut donc adapter les arrosages tout au long de l’année et les réduire fortement une fois le feuillage de cette plante caduque disparu en automne. Augmentez-les en période de croissance puis de floraison, et encore plus en période de chaleur.
De même, si votre Cimicifuga est installé à l’ombre, le substrat gardera l’humidité plus longtemps que s’il reçoit quelques heures de soleil par jour.
La fertilisation va permettre aussi pour le Cimicifuga d’améliorer la rétention d’humidité. L’amendement idéal pour obtenir cet effet est le compost bien décomposé si vous en avez à disposition, apporté deux fois par an en surface au début du printemps et en fin d’été.
En remplacement, envisagez un amendement organique de type vermicompost, une à deux fois par an, en suivant les recommandations d’utilisation du fabricant.
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