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Le sol d’un jardin ou d’un potager est riche d’une multitude de microorganismes et d’insectes qui interagissent et contribuent à la bonne santé des plantes d’ornement ou potagères. Parfois, un simple coup de croc, de bêche ou de binette révèle une infime partie de ce monde souterrain. S’il est courant d’apercevoir des vers de terre, faire apparaître une grosse larve l’est aussi. Et d’emblée, les jardiniers ont tendance à considérer cette larve comme un ravageur qui ne cherche qu’à se goinfrer de nos légumes ou plantes fleuries. Pourtant, certains de ces gros vers ne sont pas aussi nuisibles qu’ils ne paraissent.
Parmi ces larves du sol, deux sont assez semblables et souvent confondues : les larves de cétoine et les larves de hanneton. Toutefois, il est essentiel de les différencier, car l’une peut se montrer utile ou au moins inoffensive, alors que l’autre est funeste pour les plantes potagères.
Nos conseils pour apprendre à reconnaître et à distinguer les larves de cétoine et de hanneton !
La cétoine et le hanneton sont des coléoptères, issus de la très grande famille des Scarabeidés. Il existe des centaines de variétés de cétoine et de hanneton, mais les plus courantes sur le territoire sont la cétoine dorée et le hanneton commun. Foncièrement différents, les adultes ne peuvent guère être confondus. Allons à leur découverte pour comprendre comment ils vivent.
La cétoine dorée (Cetonia aurata) est une espèce de scarabée souvent aperçue sur les fleurs, et en particulier au cœur des fleurs de roses ou d’églantier. Mais elle ne rechigne pas à aller fourrager dans les inflorescences d’autres arbustes et plantes herbacées, comme le lilas, le pyracantha, du troène, du sureau, de l’aubépine, ou encore des chardons et des ombellifères. Elle aime aussi se faire dorer au soleil !
Difficile de passer à côté tant sa carapace est belle. Les cétoines dorées, longs de 15 à 20 mm, possèdent en effet une robe d’un magnifique vert métallique, aux élytres légèrement maculés de blanc. Mâles et femelles sont très ressemblants et s’accouplent en général entre avril et mai.
La ponte des œufs intervient en mai et juin dans des déchets végétaux et les larves naissent très vite. Elles passent par plusieurs stades de développement, mettant deux à trois années avant d’arriver à l’âge adulte. Dès lors, le cycle reprend.
Pour aller plus loin : Cétoine dorée : tout savoir sur ce gros insecte du jardin
Il fut une période où des opérations d’extermination, justement nommées « hannetonnages » étaient menées de façon systématique. Il faut dire qu’à cette époque, les hannetons étaient nombreux. Les insecticides ont presque fini par décimer la population de hannetons communs (Melolontha melolontha). Mais on les entend encore voler au crépuscule…
Le hanneton est un coléoptère, long de 25 à 30 mm, aux élytres de couleur acajou. Il possède en outre des antennes frangées qui se déploient comme un éventail. Au printemps, après accouplement, les œufs sont pondus dans un sol meuble, à 10 à 15 cm de profondeur. Entre fin juin et début juillet, les larves éclosent, se déplacent et mangent ce qu’elles ont à leur portée, c’est-à-dire des racines. S’ensuivent trois années de va-et-vient dans le sol pour hiberner et se nourrir. D’où les dégâts occasionnés dans les potagers…
Pour aller plus loin : Hanneton : identification, dégâts et moyens de lutte
Comme on l’a vu précédemment, la cétoine dorée aime les fleurs. Certes, il peut lui arriver de grignoter quelques pétales ou les étamines. Mais, dans le même temps, alors qu’elle passe d’une fleur à une autre, elle assure la pollinisation croisée des variétés. Pas toujours avec une grande délicatesse, mais on peut lui pardonner quelques écarts !
Quant à la larve, elle est dite saproxylophage, c’est-à-dire qu’elle se nourrit de déchets végétaux, comme les souches et les arbres creux, le bois mort, mais aussi le compost dont elle accélère la décomposition. Les larves de cétoine dorée se régalent d’ailleurs des matières en décomposition du compost, car elles sont très nutritives, à la différence des bois morts. Elles se montrent donc très utiles et il est essentiel de les préserver. Parfois, lorsque le compost est prélevé pour enrichir le sol du jardin ou du potager, ou encore des bacs et pots, une larve de cétoine dorée peut migrer. Prenez la précaution de la remettre dans le compost, car, dans le sol ou au pire dans un pot, elle ne survivrait pas.
Le hanneton est considéré comme un ravageur, surtout à l’état de larve. Pour autant, pendant sa courte vie, l’adulte ronge les feuilles et les bourgeons d’arbres comme le chêne, l’érable, le hêtre, le châtaignier, le marronnier, les fruitiers… C’est aussi une proie de choix pour les hérissons, les crapauds, chauves-souris, certains oiseaux.
Mais les jardiniers craignent essentiellement les larves de hanneton qui grignotent les racines de tous les végétaux, des plantes d’ornement à la pelouse, en passant par les légumes du jardin. Des végétaux qui finissent par mourir. Les larves se détectent souvent au bêchage d’automne pendant les trois années qui suivent la ponte.
Si en retournant le sol, vous tombez sur un de ces « gros vers blancs », il est primordial de bien faire la différence entre les larves de cétoine dorée, utiles, et les larves de hanneton, nuisibles. Plusieurs points permettent de les distinguer, résumés en quelques mots : « Petite tête et gros derrière, c’est une cétoine. Grosse tête et petit derrière, c’est un hanneton ! ».
Sinon, voilà les éléments pour les différencier :
Bien qu’appartenant à la chaîne alimentaire, les larves de hanneton peuvent occasionner quelques dégâts si elles sont bien installées dans un potager (j’en ai fait l’expérience !). Quelques gestes simples permettent de s’en débarrasser :
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