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Le biochar ou agrichar est une sorte de charbon végétal à usage agricole, obtenu par pyrolyse. On utilise le biochar pour augmenter la qualité d’un sol et sa productivité. Mais le biochar permet de lutter aussi contre le réchauffement climatique grâce à sa faculté de piégeage du dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique dans les sols. Le biochar prend une place importante désormais dans les nouvelles techniques culturales plus respectueuses de l’environnement : permaculture, agroforesterie… et, bien entendu, dans les jardins de particuliers.
→ Qu’est-ce que le biochar ? Peut-on l’utiliser au jardin ? On vous dit tout dans cette fiche conseil.
Le biochar ou agrichar est une sorte de charbon végétal solide et microporeux obtenu par pyrolyse (voir point numéro 2). Le mot « biochar » est un néologisme issu de la contraction de « bio » (organique) et « char » (pour charcoal, charbon de bois en anglais).
Le biochar est un amendement du sol utilisé en agriculture pour augmenter la qualité de celui-ci et donc les rendements. Le biochar est incorporé à la terre sous forme de poudre ou de petits fragments. Cet amendement permet d’améliorer les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol. Le biochar peut être utilisé en agriculture, dans la production horticole, en agroforesterie, en permaculture, en maraichage bio et même au jardin.
Le biochar est notamment recommandé pour stabiliser et améliorer les sols tropicaux, naturellement acides et dégradés par la déforestation, l’agriculture intensive et l’érosion.
Le carbone obtenu par pyrolyse est stable, il se dégrade très lentement dans le sol. Par conséquent, le biochar a une fonction de « puits de carbone » (pour info, l’humus, les tourbières, les forêts, les océans… sont aussi des puits de carbone), c’est-à-dire qu’il peut absorber et stocker le carbone depuis le cycle du carbone, dont le CO2 atmosphérique. C’est ce qu’on nomme : la séquestration du carbone. Un « puits de carbone » permet donc de lutter contre les changements climatiques par séquestration du carbone.
Remarque : il ne faut pas confondre le biochar qui provient d’une pyrolyse et biocharbon qui est issu d’un processus biologique. Le biocharbon est plutôt du « simple » charbon de bois utilisé comme combustible.
Nota bene : l’idée d’incorporer du charbon dans le sol pour en améliorer les propriétés physiques n’est pas nouvelle. Les Amérindiens de l’époque précolombienne (entre -800 et 500) intégraient du charbon de bois dans la terre en vue d’en améliorer la fertilité.
Le biochar est issu de la pyrolyse de matières organiques (déchets agricoles et de jardin, résidus d’exploitations forestières…) dans des fours spéciaux, appelés fours à pyrolyse. Une pyrolyse (ou thermolyse) est une décomposition chimique d’un composé organique par une très forte augmentation de température (plus de 350 °C dans le cas du biochar). Cette opération est effectuée pratiquement en absence d’oxygène pour éviter l’oxydation, mais surtout la combustion. Une pyrolyse ne produit donc pas de flamme.
La pyrolyse est intéressante pour valoriser de la biomasse cellulosique (déchets végétaux) : elle produit, outre le biochar, des vapeurs, des gaz combustibles et des minéraux solides, recyclables en agriculture.
Remarque : les qualités du biochar produit changent en fonction de la matière première. S’il est produit à partir de bois, il sera riche en carbone, mais relativement pauvre en éléments nutritifs. S’il est produit à partir d’herbacées (foin, roseau, miscanthus, chanvre…), il sera pauvre en carbone, mais riche en calcium, en magnésium…
Le biochar ne doit jamais être utilisé comme substrat principal. Il doit être imbibé d’eau avant utilisation. De plus, le biochar sera plus efficace s’il est préalablement mélangé avec du compost ou du terreau (50/50) avant utilisation dans le sol.
Les utilisations du biochar au jardin sont multiples :
Sur le papier, tout semble toujours merveilleux. Le biochar constitue une manière de valoriser les déchets organiques, tout en améliorant les sols et en stockant du carbone. Ça a l’air génial !
Sauf que… attention de ne pas tomber dans les travers habituels de l’industrie et de l’agriculture intensive.
Bref, sur le papier, le biochar semble être une excellente idée. Le souci est que l’Homme étant ce qu’il est, des dérives, principalement liés à l’argent, risquent bien d’apparaître. Restons vigilants !
En dernier lieu, il convient de mettre l’accent sur la stabilité du carbone provenant du biochar. Celui restera de longues années dans le sol. Réfléchissons donc bien avant d’en incorporer, car si l’utilisation de biochar s’avère, pour diverses raisons, être désastreux dans tel ou tel type de sol, ce sol sera dégradé pour longtemps.
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