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Acrobate, agile, alerte… Trois adjectifs qui qualifient admirablement bien la sittelle torchepot (Sitta europea), un passereau qui a la particularité de monter et descendre le long des troncs d’arbres et des branches, tête en bas. C’est d’ailleurs un des seuls oiseaux européens à se déplacer ainsi. La sittelle torpchepot est aussi un oiseau forestier, plutôt bruyant, qui se reconnaît grâce à son plumage et à la forme de son corps.
Très présente dans les forêts de feuillus, les zones boisées et les parcs, elle s’avère très utile au jardin pendant la période estivale. Et, en hiver, il n’est pas rare de la voir fréquenter les mangeoires.
Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la sittelle torchepot, de son comportement à son alimentation, pour mieux l’accueillir dans votre jardin.
Pour aller plus loin : Le déclin alarmant des oiseaux : une alerte pour l’ensemble du vivant.
La Sittelle torchepot (Sitta europea). D’emblée, c’est certainement le nom de ce petit passereau, de la taille d’une mésange, qui interpelle ! La Sittelle torchepot appartient à la famille des sittidés, qui ne compte… que des sittelles ! Une trentaine d’espèces de ces oiseaux grimpeurs et cavernicoles se répartissent dans le monde entier. Sous nos latitudes, on ne peut observer que la sittelle torchepot, qui doit son nom à sa capacité de colmater l’entrée de son nid avec de la boue. « Torchepot » fait donc référence à ses capacités de maçonne, transformant la terre des chemins en torchis.
Au-delà de cette caractéristique, la sittelle torchepot est un petit oiseau au physique facilement reconnaissable. Son corps paraît tout à la fois compact et élancé, une particularité qui s’explique par une tête longue et large, une queue courte et surtout une absence de cou. Quant à son bec, il est long, pointu et fort.
La sittelle torchepot se reconnaît aussi à son plumage coloré. Le dos, les ailes et la queue sont bleu gris, la partie inférieure du corps de couleur chamois à fauve orangé. Quant au dessous de la tête, il est blanc gris. Avec le bandeau noir qui barre ses yeux, la Sittelle torchepot a aussi de faux airs de pirate.
Notre petit passereau alerte signale également sa présence par un chant particulièrement bruyant et cinglant, ponctué de « twit » répétés, plutôt aigus.
Mais ce qui fait certainement la singularité de la sittelle torchepot, c’est sa façon de se déplacer. Au sol, elle sautille continuellement. Et, perchée, elle parcourt les troncs d’arbres de haut en bas. Seul le pic est capable de grimper le long des arbres, mais la sittelle va plus loin, en descendant, la tête en bas. Quand on vous disait que c’était une vraie acrobate !
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Que mangent les oiseaux de nos jardins ?La Sittelle torchepot est un oiseau totalement sédentaire, qui ne fréquente que son environnement proche où il sait trouver de la nourriture. Il peut même se montrer très territorial, surtout pendant la période de reproduction. Le moindre intrus sera chassé avec vigueur, voire agressivité. Hors période de reproduction, il peut se regrouper, pour vivre de manière plus grégaire, mais uniquement en famille.
En tant qu’espèce arboricole, la Sittelle torchepot vit dans les milieux boisés, ouverts, comme les forêts de feuillus ou les forêts mixtes. Elle peut aussi fréquenter les grands parcs en milieu urbain, ou encore les vergers anciens ou les grandes haies arborées. Ce qui va essentiellement l’attirer, ce sont les vieux arbres ou les arbres, grands et matures, où elle pourra trouver des cavités pour établir son nid. C’est aussi dans ces vieux arbres qu’elle peut trouver sa nourriture. Le spot idéal pour les sittelles reste la vieille chênaie.
Si vous habitez à proximité d’une forêt ou si votre jardin compte de grands arbres, prêtez l’oreille. Il y a de fortes chances que vous entendiez chanter la Sittelle torchepot. Vous pouvez même tenter d’installer un nichoir fermé avec un trou d’envol de 32 mm, habituellement proposé aux mésanges charbonnières.
Outre le fait d’être plutôt casanière, la Sittelle torchepot est monogame. Mâle et femelle restent toujours à proximité l’un de l’autre. La période de reproduction se déroule entre avril et mai. Après la parade nuptiale, la femelle s’attelle à la construction de son nid. Et ça prend du temps ! Entre deux et quatre semaines plus précisément, au cours desquelles elle cherche la cavité idéale, la remplit de copeaux et d’écorces de bois, de feuilles, puis colmate l’entrée avec de la boue qu’elle récupère au sol. Cette précaution est essentielle pour assurer la sécurité des oisillons, puisqu’avec la boue, elle réduit le trou d’envol, empêchant ainsi les pics ou les étourneaux sansonnets d’investir le nid. C’est d’ailleurs souvent dans les anciens nids de pics qu’elle construit le sien.
Lorsque tout est prêt, Madame sittelle torchepot pond de 5 à 9 œufs blancs piquetés de roux qu’elle couve pendant 13 à 18 jours. Ensuite, les poussins, elle continue à les couver. Quant à Monsieur, c’est là qu’il intervient en nourrissant les petits, une tâche également assurée par la mère. Au total, les oisillons restent une trentaine de jours au nid, ce qui explique le fait que les sittelles ne fassent qu’une couvée par an.
La sittelle torchepot est un oiseau au régime insectivore et granivore. Tout dépend de la saison ! Dès les premières chaleurs du printemps, elle se met en quête d’insectes. Et elle est particulièrement véloce, inspectant avec soin les moindres cavités, crevasses et interstices des écorces d’arbres. Elle descend même de son perchoir pour se nourrir au sol. Et toute l’entomofaune y passe : insectes phytophages, coléoptères et scarabées, araignées, fourmis, diptères, lépidoptères… Autant dire qu’elle risque de faire un festin des tordeuses, chenilles processionnaires ou tout autre insecte qui se nourrit de feuilles, du printemps à la fin de l’été. D’autant que des oisillons crient famine dans le nid.
Dès l’automne et durant l’hiver, la sittelle torchepot change de régime alimentaire pour devenir granivore. Elle jette donc son dévolu sur les graines en tout genre, de pin, d’épicéa, d’érable, de charme…, les glands, les noisettes, les noix. Elle peut aussi se contenter de quelques bourgeons ou de baies. Ou encore de cocons et de chrysalides de quelques lépidoptères.
Grâce à son bec acéré, la sittelle torchepot est capable de casser les coquilles les plus dures pour aller chercher le fruit. Concrètement, elle coince l’objet de sa gourmandise dans une crevasse d’écorce et elle martèle la coque avec son bec.
La sittelle torchepot est aussi une prévoyante qui cache de la nourriture pour les périodes de disette, sous des écorces ou au sol.
Et immanquablement, elle sera attirée par les mangeoires hivernales du jardin, où elle suit facilement les mésanges. En revanche, elle ne se montre pas toujours très partageuse. Donc, il est préférable de multiplier les sites de nourrissage.
Accueillir une sittelle torchepot dans son jardin, c’est tout à fait possible. En hiver, elle fréquente souvent les mangeoires. Mais, à la différence des mésanges ou verdiers d’Europe, elle n’y stationne pas. En effet, elle va prendre sa graine qu’elle ira décortiquer à l’écart sur une branche d’arbre. Pour avoir une chance de voir des sittelles torchepot autour de vos mangeoires, il faut en priorité leur offrir des graines de tournesol, ou encore des noisettes, des cacahuètes et différentes noix dont elles raffolent. Inutile de les casser, elles s’en chargeront ! Il faut juste les mettre dans une mangeoire à silo grillagé pour qu’elles puissent les récupérer facilement.
Quant au jardin idéal pour les sittelles torchepots, il sera constitué de grands arbres feuillus, déjà anciens, aux écorces rugueuses et crevassées, parsemées de trous et d’interstices. Elle affectionne aussi les massifs de noisetiers, où elle sait qu’elle pourra se nourrir. Elle est aussi très attirée par les vergers anciens où les vieux arbres abritent nombre d’insectes, parfois ravageurs.
Si votre jardin est situé tout près d’un bois, il y a de fortes chances que, pendant la belle saison, la sittelle vienne le visiter à la recherche de quelques insectes à se mettre sous le bec.
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