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Ses feuilles très découpées évoquent celles de la roquette, sa saveur légèrement piquante aussi… En apparence, cette plante potagère a l’apparence d’une salade, mais ce n’en pas une ! En effet, le mizuna (Brassica rapa var. nipposinica) est un chou. Mais ses feuilles peuvent se consommer crues, comme une salade, ou cuites en wok. Comme son nom le laisse deviner, ce chou-salade est d’origine japonaise. On l’appelle d’ailleurs aussi moutarde japonaise. Dans ce pays, cette plante potagère y est beaucoup cultivée, en Europe et en France, elle est moins connue. Mais, ces dernières années, ce légume feuille a tout de même fait son entrée dans les cuisines de quelques grands chefs. Alors pourquoi ne ferait-il pas son entrée dans votre potager ?
Car, au jardin comme dans l’assiette, le mizuna présente de nombreux atouts : facile à cultiver, rustique jusqu’à – 10 °C, peu calorique, excellent d’un point de vue nutritif…
Découvrez tous nos conseils et astuces pour réussir la culture du mizuna.
Si vous aimez la cuisine asiatique, vous connaissez forcément le mizuna (Brassica rapa var. nipposinica). Cette plante potagère de la famille des Brassicacées est donc cousine du chou, de la moutarde, du navet…Sur les étals des supermarchés asiatiques, on trouve parfois le mizuna sous les appellations de « chou-salade » ou de « moutarde japonaise ». Le mizuna est donc un chou dont les feuilles peuvent se consommer crues comme celles d’une salade, ou cuites comme les feuilles d’épinards, traditionnellement cuisinées au wok. Elles recèlent une subtile saveur poivrée, semblable à celle de la roquette mais en plus doux.
Au Japon, le mizuna a la particularité d’appartenir à la catégorie des « Kyo-Yassai », des légumes qui avaient le privilège d’être cultivés au sein de la Cité Impériale, près de Kyoto. Une reconnaissance de l’exceptionnelle qualité gustative de cette plante potagère que l’on retrouvait sur la table des Empereurs jusqu’à la première moitié du XIXe siècle. Aujourd’hui, le mizuna peut facilement se retrouver sur votre table. D’autant qu’il recèle d’indéniables vertus nutritives. Le mizuna est en effet riche en antioxydants, en vitamines A, C et K, en fibres et en acide folique.
Le mizuna pourrait se confondre avec la roquette, avec ses rosettes de feuilles laciniées, fortement pennées et très découpées, portées par de longs pétioles blancs. Les feuilles affichent une couleur vert tendre, mais certaines variétés offrent un feuillage pourpre. Elles sont hautes de 15 à 25 cm, pour autant d’envergure.
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Le Mizuna : semer, cultiverTrès peu exigeant, le mizuna se cultive partout sur le territoire, dans les régions les plus chaudes du sud comme celles au climat moins clément. En effet, le mizuna est résistant au gel jusqu’à – 12 °C. En revanche, il se montre plus sensible à la chaleur et monte facilement en graines.
Il s’intègre facilement dans tous les potagers, mais peut aussi se cultiver en pot sur un balcon, une terrasse, voire un bord de fenêtre. Il peut même pousser à l’intérieur.
À cause de sa sensibilité à la chaleur estivale, le mizuna se sème à deux périodes de l’année : en avril pour une récolte en tout début d’été avant les fortes chaleurs, ou bien en septembre pour une récolte plus hivernale. Le semis automnal peut se poursuivre jusqu’en décembre.
Comme les graines de mizuna bénéficient d’une levée très rapide, il est recommandé d’échelonner les semis toutes les deux à trois semaines pour en avoir continuellement au potager.
Le mizuna appréciera un sol profond, parfaitement drainé, plutôt frais. Une terre ordinaire de jardin lui convient parfaitement, pourvu qu’elle ait été enrichie de compost. Il se fait indifféremment au soleil ou à mi-ombre (la mi-ombre étant recommandée pour le semis de printemps)
Le semis de printemps se fera en pleine terre. En revanche, dans les régions aux hivers froids, il est préférable de semer les graines de mizuna sous un châssis ou un tunnel afin qu’il soit protégé d’un froid trop vif. Le mizuna germe à une température d’environ 14 °.
Les graines de mizuna lèvent en environ 2 à 3 semaines. Il est temps d’éclaircir tous les 20 cm en gardant les plus belles plantules. Les autres peuvent être repiquées.
Pour une culture en pot, le mizuna se sème dans un terreau spécial semis qui doit être humide sans être gorgé d’eau.
Pas grand-chose à faire pour correctement entretenir le mizuna. Pour contrer sa montée en graines assez rapide en cas de grosse chaleur en été, il faut bien arroser pour garder le sol frais. Un bon paillage permet de conserver un certain degré d’humidité. Les semis d’août et septembre devront également être arrosés si la fin de saison est chaude. En revanche, plus tard, les arrosages seront espacés.
Bien que résistant au froid, le mizuna doit être protégé d’un voile d’hivernage en hiver.
Il faudra aussi veiller aux limaces et escargots qui apprécient grandement les jeunes pousses de mizuna. Retrouvez nos 7 façons de lutter efficacement et naturellement contre les limaces.
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Cultiver le wasabiDe quatre à six semaines après le semis, les feuilles de mizuna peuvent être récoltées au fur et à mesure des besoins et des envies. Il suffit simplement de couper les feuilles avec un couteau à la base de la rosette. Des feuilles d’une quinzaine de centimètres sont idéales, car elles sont encore jeunes et tendres. Le fait de couper les feuilles à la base stimule la montée de nouvelles feuilles plus tendres.
Le mizuna doit être consommé assez rapidement car les feuilles se flétrissent vite. Un à deux jours au réfrigérateur suffisent.
Les feuilles se dégustent crues dans une salade verte de type mesclun, avec des feuilles de roquette et de jeunes pousses d’épinards. Les feuilles peuvent se cuire sautées au wok ou à la vapeur. Ensuite, il suffit de les accommoder pour accompagner une viande ou un poisson, ou encore des nouilles chinoises. Les feuilles se préparent aussi en pesto, ou en soupe.
Sur le marché français, on trouve couramment deux variétés de mizuna :
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