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Les scarabées sont les représentants d’une importante famille d’insectes, les scarabéidés, qui comporte environ 30 000 espèces à travers le monde. Certains sont connus chez nous dans la nature et au jardin. On pense aux bousiers, aux cétoines ou aux hannetons. Les scarabées sont-ils des insectes auxiliaires ou, au contraire, des ravageurs ? Eh bien, cela dépend de l’espèce. Certains recyclent la matière organique, d’autres participent à la pollinisation, d’autres encore enfouissent les excréments dans le sol… tandis que d’aucuns s’échinent à grignoter les racines de nos plantes.
→ Qui sont-ils ? Comment vivent-ils ? Comment les accueillir au jardin ? On vous dit tout dans notre fiche conseil.
Des scarabées, il en existe de toutes sortes. Le terme désigne tous les insectes faisant partie de la grande famille des Scarabéidés (ordre des Coléoptères), soit… 30 000 espèces à travers le monde, pour environ 200 espèces en Europe. La famille des Scarabéidés est l’une des plus importantes familles d’insectes en nombre d’espèces. C’est aussi la famille qui comprend les plus grands insectes du monde : le Goliath (Goliathus goliathus) dont le mâle pèse plus de 100 gr et le Dynaste hercule (Dynastes hercules), dont le mâle peut mesurer plus de 15 cm.
Chez nous, les scarabées regroupent les cétoines, les trichies, les hannetons, les bousiers, les scarabées comme le Scarabée-rhinocéros européen (Oryctes nasicornis)…
Même si la famille est vaste et diversifiée, les scarabées ont pourtant des caractéristiques communes :
La taille oscille entre quelques millimètres et 4 cm de long et les couleurs sont très variables selon les espèces.
On distingue généralement deux grandes catégories de scarabées :
Bien souvent, la larve ne mange pas la même chose que l’adulte. Par exemple, le Hanneton commun (Melolontha melolontha) se nourrit de racines à l’état larvaire, puis de feuillage à l’état adulte.
Les femelles de scarabées pondent leurs œufs dans le sol ou dans de la matière en décomposition (compost ou bois mort ou même excrément dans le cas du bousier). Le stade larvaire est long, parfois plusieurs années comme chez le Hanneton commun qui reste sous terre 3 ans. Les insectes sortent du sol ou du compost une fois adulte.
Les habitats sont variés et dépendent des espèces : milieux ouverts, bois et forêts, prairies fleuries…
Les scarabées coprophages comme les bousiers et les recycleurs de matières organiques comme les larves de Cétoines dorées (Cetonia aurata) enrichissent le sol et évitent le développement de certaines maladies phytopathologiques. Les larves de bousiers et de cétoines contribuent aussi à accélérer la décomposition du bois mort.
Les Cétoines dorées et les trichies (Trichius sp.) sont de très bons pollinisateurs et on oublie bien vite les rares dégâts occasionnés sur certaines fleurs.
En effet, les larves de hanneton, appelées « vers blancs » peuvent devenir nuisibles en occasionnant des dégâts aux plantes et au gazon lorsqu’elles s’attaquent aux racines. Ceci dit, les hannetons et leurs larves sont souvent régulés par leurs prédateurs naturels : les oiseaux, les hérissons, les lézards et les fourmis.
En revanche, le Scarabée japonais (Popillia japonica), une espèce invasive présente depuis 2017 en Europe, pose des soucis dans les vergers en se nourrissant du feuillage et des fruits de fruitiers comme le pommier, le prunier, le cerisier ou l’abricotier.
Lire aussi
Le carabe : cet ami méconnu du jardinierDans un premier temps, il convient de laisser une grande place à la Nature en bannissant tous les produits (même soi-disant bio !) qui se terminent par « cide » : herbicide, insecticide, fongicide… et en privilégiant une grande diversité de végétaux et de micro-milieux : haies libres, prairies fleuries, fruitiers, arbustes fleuris, grands arbres…
Laisser du bois mort, en tas ou non, dans quelques endroits oubliés du jardin est aussi une très bonne chose pour les scarabées (et pas seulement eux d’ailleurs !). Alimenter un ou des tas de compost permettra aussi aux larves de cétoines de se développer.
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