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Le Metrosideros, surnommé pohutukawa dans ses contrées de Nouvelle-Zélande, est un bel arbuste persistant idéal pour climats doux et côtiers. C’est en effet un grand frileux, qui souffre dès -3/-4°C environ. En été, son feuillage d’un beau vert franc ou joliment panaché se couvre d’une profusion de fleurs rouge vif évoquant des petits pompons incandescents, à l’instar du Metrosideros excelsa. Dans son pays d’origine, il fleurit à Noël, d’où son autre surnom d’arbre de Noël.
En raison de sa faible rusticité, son mode de culture varie d’une région à l’autre. Sa culture en pleine terre est à réserver aux climats doux, océaniques ou méditerranéens. Partout ailleurs, on le cultivera en grands bacs pour pouvoir l’hiverner hors-gel à la manière d’une plante d’orangerie. Dans les régions pas trop rudes, au jardin, il se plaît au soleil, supporte les embruns et apprécie les sols frais mais bien drainés.
Découvrez cet arbuste à l’aspect follement exotique !
Le genre Metrosideros comprend une cinquantaine d’espèces d’arbres, d’arbustes et de lianes appartenant à la famille des myrtacées, comme l’Eucalyptus, le Callistemon, et le Leptospermum. Elles sont principalement originaires de Nouvelle-Zélande mais certaines se sont naturalisées dans de nombreuses régions au climat subtropical, et dans les îles du Pacifique où elles poussent dans les maquis, les forêts, sur les côtes volcaniques, ayant colonisé la lave et jusqu’à 1 000 m d’altitude. De leurs origines, les Metrosideros ont conservé une certaine frilosité. Le Metrosideros excelsa (surnommé arbre de Noël de Nouvelle-Zélande ou encore pohutukawa en maori) et sa quarantaine de cultivars et d’hybrides est l’espèce la plus répandue dans nos jardins qui connaissent des hivers cléments. Le Metrosideros kermadecensis ou Metrosidéros de Kermadec est une autre espèce pour climats doux, originaire des îles volcaniques Kermadec. Le Metrosideros umbellata est l’espèce qui résiste le mieux au froid (-12 °C) et donc la plus adaptée à nos climats frais et sols humides. Quant à la Metrosideros carminea, il s’agit d’une espèce grimpante frileuse atteignant 15 m de haut.
Dans leur milieu naturel, les Metrosideros forment des arbustes ou de beaux arbres montant parfois jusqu’à 20 m de hauteur avec un tronc pouvant mesurer 2 m de diamètre. Ils sont rarement très grands. Dans nos contrées et nos jardins du sud ou de la côte atlantique, ils garderont des dimensions beaucoup plus réduites, dépassant rarement 6 m de haut pour 5 m de large, à l’âge adulte. Les spécimens cultivés en bac, car ce sont de bons sujets à cultiver en pot, montrant un développement encore plus modeste. La croissance est lente, (environ 3 m en 10 ans), ce qui permet de les accueillir en pot sans souci.
Ils vivent longtemps, plus de 200 ans ! Le port est variable en fonction des espèces et des variétés mais la végétation est naturellement dense. Erigés et compacts dans leur jeunesse pour la plupart, ils prennent un port en parasol avec l’âge. Certains présentent un port rampant ou grimpant. Ils se développent sur une racine puissante et profonde. Ils possèdent une belle écorce liégeuse, de couleur gris-brun avec un tronc et des branches noueuses. Le bois est sombre et très dur, ce qui a valu à ces arbres leur nom qui provient du grec « metra » (cœur du bois) et « sideros », le fer. Depuis des siècles, les maoris l’utilisent pour confectionner leurs sculptures. Le Metrosideros excelsa et sa descendance ont la particularité de posséder des racines aériennes, qui finissent parfois par s’enraciner au sol. Certaines espèces sont d’ailleurs épiphytes, prenant naissance sur les branches de l’arbre-hôte pour générer ensuite des racines.
Les Metrosideros sont de beaux arbustes persistants décoratifs en toutes saisons. Ils portent de petites feuilles persistantes et coriaces, duveteuses et blanches au revers. Elles sont simples, opposées, lancéolées ou oblongues, aux marges légèrement ondulées, longues et étroites de 2 à 10 cm. Elles prennent parfois un aspect soyeux, pubescent puis après le débourrement printanier, deviennent glabres. De couleur vert olive foncé chez la plupart, elles revêtent une robe irrégulièrement panachée de jaune chez certains cultivars tels que ‘Sunninghill’ et ‘Aureomarginata’ (syn. ‘Variegata’).
Les Metrosideros sont remarquables pour leur floraison aussi originale qu’éblouissante, se déroulant à l’époque de Noël dans l’hémisphère sud, ce qui leur a valu le nom vernaculaire « d’arbre de Noël de Nouvelle-Zélande ». Sans doute aussi en raison de leurs fleurs en forme de gros pompons écarlates semblables à des boules de Noël. Embrasant l’arbre tout entier, ces inflorescences dressées confèrent à la plante un aspect spectaculaire. De mai à août, sous nos latitudes, des petites fleurs rassemblées en cymes aux extrémités des rameaux exhibent leurs bouquets d’étamines saillantes et colorées le plus souvent écarlates, d’environ 3 cm de long. Telles des goupillons compacts, elles évoquent celles du Callistemon. Ces épis floraux plumeux, à la limite du fluorescent, arborent plus rarement des teintes plus douces ou différentes, allant du blanc à l’orange.
Ses longues étamines joliment poudrées de pollen jaune d’or sont mellifères et nectarifères, attirant à elles de nombreux insectes butineurs et pollinisateurs comme les abeilles ainsi que certains oiseaux. Les fleurs se muent ensuite en petits fruits de 8 mm de diamètre en forme de capsules déhiscentes renfermant de très nombreuses graines ailées que le vent transporte.
Le pōhutukawa en fleur symbolise l’été en Nouvelle-Zélande. Le plus célèbre du pays serait âgé d’environ 800 ans ! Le M. excelsa est un arbre sacré pour les Maoris pour qui l’esprit des morts descend par ses racines pour rejoindre l’île de leurs ancêtres.
De ses origines néo-zélandaises, le Metrosideros a conservé une grande frilosité. Sa culture en pleine terre sera à réserver aux jardins de bord de mer et du sud où le gel ne sévit ni fort ni trop longtemps. Cette faible rusticité (généralement (-3 à -5 °C, -6°C en pointe) limite son implantation aux zones côtières bretonnes et atlantique sud, et à la Côte d’azur. Sa rusticité est mise en mal en sol humide ou s’il est soumis à des vents glacés. C’est pourquoi en dehors des jardins les plus épargnés, il se cultive comme une plante d’orangerie, en grands bacs pour pouvoir l’hiverner hors gel. C’est une excellente plante de serre ou de véranda non chauffée, ou en intérieur, placé derrière une baie vitrée bien orientée, qui pourra tout à fait être sortie en extérieur à la belle saison.
Surnommé par les maoris « éclaboussé par la mer », c’est un arbre qui résiste parfaitement aux embruns et s’acclimate sans souci dans les jardins de bord de mer. Dans les régions où les gelées sont brèves et peu intenses, vous le planterez en pleine terre dans un sol riche, ordinaire (sans excès de calcaire), frais mais bien drainé. S’il est capable de pousser en sol relativement sec, il préférera les terres restant suffisamment fraîches en été. Il faudra veiller aux arrosages en climat sec. Une fois bien installé, il présentera une résistance accrue à la sécheresse. Il a besoin de soleil pour bien fleurir, même s’il accepte la mi-ombre dans nos régions les plus exposées. Réservez-lui une place bien chaude à l’abri des vents froids.
Prévoyez un emplacement à sa mesure ! Bien que sa croissance soit lente, réfléchissez bien à son emplacement lors de la plantation, car certaines variétés pourraient atteindre 6 m de haut pour 5 m d’envergure à maturité. Son système racinaire étant très développé et puissant, il supportera de plus difficilement une transplantation.
Dans les jardins méditerranéens, le Metrosideros sera installé au centre ou en arrière-plan d’un massif exotique ou en isolé pour le mettre en valeur. En climat froid, placé en pot sur une terrasse ou un balcon bien exposés, il apportera la touche dépaysante.
La plantation d’un Metrosideros se fait de préférence en avril-mai lorsque tout risque de gel est écarté, ce qui lui permettra de bien s’enraciner avant l’hiver.
En pleine terre
Si votre sol est très calcaire, je vous conseille d’ajouter un peu de terre de bruyère à la terre de votre jardin.
En pot
Un bon drainage est indispensable.
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Ambiance ExotiqueLe Metrosideros étant très sensible au froid, il est facile à cultiver dans les régions méditerranéennes ou du littoral atlantique aux hivers doux.
Une simple taille d’entretien annuelle suffit pour cet arbuste à la croissance lente. Elle permet de stimuler la floraison, la croissance mais également de maintenir une belle silhouette bien dense en rectifiant le port.
Peu sensible aux ravageurs et aux maladies, cultivé en intérieur, le Metrosideros peut se montrer vulnérable aux cochenilles. Faites dans ce cas des pulvérisations d’huile de colza à renouveler deux ou trois fois à 15 jours d’intervalle. En cas d’invasion de pucerons, pulvérisez de l’eau savonneuse.
En sol trop calcaire, ou en cas d’excès d’eau, son feuillage pourrait jaunir. Un bon drainage et des apports réguliers de terre de bruyère par griffage au pied de l’arbuste peuvent éviter ce désagrément.
Pour pérenniser le Metrosideros, la multiplication se fait par semis à chaud, au printemps, mais la floraison n’interviendra qu’au bout de longues années. Nous vous conseillons davantage le bouturage en été, méthode la plus simple et la plus rapide pour multiplier votre arbre.
Avec la floraison incandescente qu’il offre tout l’été et son allure tropicale, le Metrosideros est un arbuste incontournable dans les jardins méditerranéens, du littoral climat atlantique ou dans les décors d’aspect exotique. Il fera sensation au cœur d’une scène estivale originale et très colorée.
Installé au fond ou au centre d’un massif de plantes basses, il sera sensationnel entouré de vivaces de plein soleil comme l’oiseau de paradis, des échinacées, des coréopsis et d’arbustes exotiques comme le palmier Syagrus, des bananiers rustiques, ou encore l’Eucalyptus ‘Baby Blue’. Pensez aux plantes tapissantes que vous installerez à son pied, un céanothe rampant et des romarins rampants.
Mariez-le à ses cousins australiens comme le Phormium, et le Grevillea ou néo-zélandais comme le Callistemon, les Leptospermum qui affichent une floraison toute aussi haute en couleurs.
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