7 palmiers XXL pour grand jardin

Le Sabal mauritiiformis : un grand palmier spectaculaire, mais frileux

Le Sabal mauritiiformis ou palmier éventail fait partie des géants du genre : comptez jusqu’à 20 mètres de hauteur à taille adulte, pour une dizaine de mètres d’envergure.

Comme son nom le laisse penser, ce palmier produit de grandes feuilles en éventail, divisées en segments pendants. Elles arborent un vert un peu glauque et sont assez impressionnantes, puisqu’elles peuvent atteindre 1,50 mètre de largeur. La silhouette de ce palmier est d’abord buissonnante lors de ses premières années de culture. Puis, il produira un faux tronc (stipe) mince, en haut duquel s’élèvera cette large couronne de feuillage luxuriant. Ce palmier XXL apportera sans conteste un charme exotique aux plus grands espaces.

Cette espèce originaire d’Amérique centrale est plutôt frileuse : elle ne supportera pas de températures inférieures à -3 °C, ce qui la réservera aux régions les plus douces de notre pays. Ce palmier géant sera ainsi parfait dans un jardin de la côte d’Azur ou sur une partie du littoral aquitain.

Le Sabal mauritiiformis pourra être cultivé dans un grand bac pendant ses premières années de vie et mis sous abri en hiver. Mais c’est installé en isolé, dans un grand jardin, que son imposante et spectaculaire silhouette sera la mieux mise en valeur. Il s’épanouira à mi-ombre, dans un sol assez riche en matière organique, plutôt frais (qui ne s’assèche jamais totalement), mais impérativement drainé. L’eau doit pouvoir s’écouler pour ne pas risquer de faire pourrir les racines.

Pour en savoir plus : Sabal : planter, cultiver et entretenir.

Le Trachycarpus fortunei : un des palmiers les plus rustiques

Le Trachycarpus fortunei ou palmier de Chine a un avantage non négligeable : il est capable de supporter des gelées jusqu’à -16 à -18 °C dans les conditions de culture adaptées. Cette très bonne rusticité permet de l’adopter dans la majorité de nos régions, même au nord de la France. Cette résistance au froid, couplée à de belles qualités ornementales, en font l’une des espèces les plus cultivées.

S’il est aussi surnommé « palmier chanvre », c’est en référence à la fibre épaisse qui recouvre son faux tronc et qui lui permet de supporter aussi bien le froid. Côté feuillage, il produit de grandes feuilles pouvant atteindre jusqu’à 80 cm de longueur, portées par de longs pétioles non épineux. Elles sont découpées en folioles et arborent une forme plutôt arrondie, leur conférant la forme typique en éventail.

Ce grand palmier atteindra lentement 8 mètres de hauteur pour 1,50 mètre d’envergure à maturité.

Facile à vivre et sans entretien, il sera installé au soleil ou à mi-ombre, dans un sol restant riche et restant frais.

Pour en savoir plus : Trachycarpus, Palmier chanvre : planter, cultiver et entretenir

Le Brahea armata : un beau feuillage gris-bleuté

Le Brahea armata se démarque par son feuillage particulièrement ornemental. Il arbore un effet un coloris bleu-gris presque argenté, lui conférant des nuances métalliques peu communes. Cette couleur particulière vient de la pellicule cireuse qui recouvre les feuilles, afin qu’elles puissent supporter les rayons les plus chauds du soleil.

Mais ce n’est pas là son seul atout : il dispose d’une rusticité très honorable pour un palmier, supportant ponctuellement des températures jusqu’à -10 à -12 °C en sol sec. Sa tolérance aux embruns en fait un candidat tout désigné pour les jardins de bord de mer, mais il pourra aussi s’acclimater dans d’autres régions. C’est un grand palmier parfait pour constituer un décor tropical !

Côté silhouette, il produit un faux tronc unique et épais, qui porte la couronne de feuillage en éventail. Les pétioles sont pourvus de petits crochets jaunes épineux.

La floraison est impressionnante, mais demandera de la patience au jardinier : comptez une trentaine d’années avant de pouvoir contempler les longues inflorescences, atteignant jusqu’à 6 mètres de longueur.

Ce palmier du Mexique atteindra très lentement 12 mètres de hauteur pour 3 mètres d’envergure. Il pourra être cultivé dans un grand bac, dans lequel sa silhouette restera plus modeste.

De ses origines, il a gardé une appétence pour les sols pauvres et secs, même sableux et caillouteux. Il demandera chaleur et soleil pour bien se développer.

Pour en savoir plus : Brahea : planter, cultiver et entretenir

L’Archontophoenix maxima : un palmier géant

L’Archontophoenix maxima porte bien son nom : c’est un palmier royal qui apportera volume et élégance au jardin. Cette espèce originaire d’Australie est la plus grande du genre, avec ses 30 mètres de hauteur pour 7 mètres d’envergure.

Ce palmier développe un stipe épais et lisse, constitué d’anneaux bien visibles. En haut de ce faux tronc, se dévoile un beau bouquet de palmes à la silhouette arquée. Elles arborent un joli vert clair aux reflets grisés sur le revers.

La floraison est tout aussi majestueuse, avec ses grandes grappes de fleurs violettes. Elles laisseront ensuite place à une fructification rouge, elle aussi très ornementale.

Assez frileux, ce palmier originaire d’Australie ne supportera pas de températures inférieures à -4 °C. Il aura besoin de chaleur et de soleil pour s’épanouir, ce qui réservera sa culture en pleine terre aux régions littorales. Mais une culture en pot est tout à fait envisageable pour ce palmier géant, qui pourra ainsi être protégé du gel en hiver, installé en serre froide ou véranda.

Plantez-le dans un sol profond, riche en matière organique et plutôt frais (qui ne s’assèche pas trop en été).

Pour en savoir plus : Archontophoenix : planter, cultiver et entretenir

Le Wodyetia bifurcata : une silhouette étonnante

Si le Wodyetia bifurcata est aussi connu sou le nom de « palmier queue-de-renard », c’est en référence à la forme de son feuillage. Chaque feuille est découpée en folioles qui se terminent en double fourches. Elles sont d’aspect plumeux et regroupées en une couronne dense, portée par un faux tronc au motif annelé. Côté coloris, elles sont d’un vert foncé, plus clair sur le revers. Cette particularité lui donne un air joliment ébouriffé, qui apportera du volume dans un grand jardin.

Ce palmier étonnant nous provient d’Australie. À maturité, il atteindra 15 mètres de hauteur pour environ 5 mètres d’envergure.

Notons qu’il n’est pas très rustique, puisque sa résistance au froid se limite à -4 °C. Il sera installé en pleine terre dans nos régions les plus cléments, dans lesquelles les gelées sont faibles et ponctuelles. Ailleurs, une culture en pot sera possible.

Le Wodyetia bifurcata appréciera le plein soleil, dans un sol même pauvre, mais particulièrement bien drainé. Une plante exotique idéale pour les jardins doux de bord de mer, et appréciée des collectionneurs !

Le Syagrus romanzoffiana : des airs de cocotier

Après le palmier royal, découvrez le palmier de la reine ! Le Syagrus romanzoffiana est un palmier au port très élancé, qui atteindra 12 mètres de hauteur pour 6 mètres d’envergure. Il offre une croissance rapide et sa silhouette rappelle celle de cocotiers : un palmier parfait pour apporter une ambiance chaude et exotique au jardin !

Ce palmier se compose d’un stipe bien robuste avec des motifs en anneaux. Il porte une couronne de feuilles en forme de palme, d’aspect aérien et plumeux. Leur coloris est d’un joli vert brillant.

Cette espèce originaire d’Amérique du Sud sera toutefois réservée aux régions douces pour la culture en pleine terre. Sa résistance au froid n’excède pas -4 °C à -7 °C. Elle apprécie la chaleur et le soleil, mais préfèrera les sols frais. Dans les régions soumises aux gelées, préférez une culture en bac, à remiser pendant la saison froide.

Le Livistona mariae : des nuances rouges cuivrées

Le Livistona mariae, aussi connu sous le nom de « palmier chou d’Australie », se distingue par la couleur de son feuillage. Les jeunes plants portent en effet des frondes colorées de rouge et bronze, des nuances inattendues chez un palmier, qui lui confèrent beaucoup de charme ! En grandissant, elles deviendront vert-bleuté.

Adulte, ce palmier développera un faux tronc portant une couronne de feuilles en éventail, au port gracieusement retombant.

À maturité, comptez 20 mètres de hauteur pour 9 mètres d’envergure.

Plutôt frileux, ce palmier ne supportera pas les gelées fortes et régulières (>-6 °C). Il demandera un sol parfaitement drainé, même sec, en exposition ensoleillée. Mais il a l’avantage de supporter la culture en pot, même en intérieur. Dans ce cas, ses mensurations seront beaucoup plus modestes (2 mètres de hauteur maximum).

Facile à vivre et peu exigeant, ce palmier original apportera une vraie touche de dépaysement, aussi bien au jardin, que sur la terrasse ou dans votre pièce de vie !

Pour en savoir plus : Le Livistona : plantation, culture et entretien