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Le céanothe est un arbuste séduisant, qu’on aime planter dans nos jardins. Beaucoup de variétés sont issues d’espèces originaires de Californie ou du Mexique et ont une rusticité limitée à – 7 °C ou – 10 °C. Ce sont les espèces à feuillage persistant qui sont les moins rustiques. Dans tous les cas, la condition sine qua none pour que votre arbuste résiste le mieux au froid est de lui donner les conditions de culture recommandées. Pour les céanothes, il s’agit de leur procurer un sol bien drainé et de les planter à l’abri des vents froids, en situation ensoleillée. Les espèces à feuillage caduc supportent des gelées brèves jusqu’à – 15° C en moyenne. Elles préfèrent un sol frais et tolèrent un peu de calcaire dans le sol.
Découvrez nos Céanothes les plus rustiques, à planter un peu partout en France, sauf en zone méditerranéenne, trop sèche, en climat continental et de montagne, trop froids. Dans ce cas, vous pouvez envisager une plantation en pot que vous hivernerez pour passer la saison froide.
Le Céanothe ‘Gloire de Versailles’ est parmi les plus résistants au froid. Doté d’un feuillage caduc, il tolère de courtes gelées de l’ordre de – 15 °C, classé en zone USDA 7b. Il arbore en été et en début d’automne une floraison en grandes panicules vaporeuses d’un bleu céleste sur un arbuste touffu et vigoureux d’1,50 m en tout sens à l’âge adulte. C’est un hybride horticole obtenu en France en 1830, issu du croisement entre une espèce américaine très rustique, Ceanothus americanus et une espèce mexicaine beaucoup plus frileuse, Ceanothus caeruleus. Il a besoin d’un sol drainé, de préférence non calcaire, restant frais en été.
Installez-le en haie libre ou en massif, où sa longue floraison légèrement parfumée, d’un bleu charmant, met en valeur celle des rosiers, accompagnés de Cotinus à feuillage pourpre et de Lilas, pour un dégradé de couleurs tendres.
Si ce Ceanothus pallidus ‘Marie Blue’ résiste à des gelées ponctuelles de – 15 °C, une fois adulte, les jeunes sujets doivent être protégés en cas de froid annoncé. Installez-le dans une situation abritée du vent et au soleil. Comme le Céanothe ‘Gloire de Versailles’, il n’est pas adapté au climat méditerranéen, trop sec. Il se plaît en sol drainé et fertile, sans excès d’humidité. Il supporte un sol légèrement calcaire. Quant à ses qualités ornementales : il développe de juillet à septembre une floraison très fournie, bleu ciel, sur un petit buisson touffu, d’1,50 m de hauteur pour 1 m d’envergure. Ses feuilles vert tendre, caduques, peuvent persister si le climat est doux. Elles sont portées par des rameaux rouge-pourpre. Obtenu en 2003 par les pépinières Minier, il est issu d’un croisement entre le Ceanothus delilianus (l’espèce de notre cher ‘Gloire de Versailles’) et le Ceanothus ovatus.
Plantez-le avec un céanothe à fleurs roses qui apprécie les mêmes conditions de culture, en compagnie d’un Viburnum et d’un Seringat par exemple, au sein d’un massif arbustif.
Doté d’une floraison rose tendre plus rare chez les Céanothes, le Ceanothus pallidus ‘Marie Simon’ offre un port touffu et arrondi sur un petit arbuste d’1,75 m de hauteur pour 1,50 m de large. Il nous gratifie d’une longue floraison, de juillet à septembre, en panicules mousseuses roses portées par des tiges pourpres, fines et bien ramifiées. Les fleurs éclosent en rose saumon et poursuivent en rose chair. Plus adapté aux climats frais que ses cousins originaires de Californie, il est issu de la même espèce que ‘Marie Blue’ : il apprécie les mêmes conditions de culture et résiste pareillement aux intempéries. Protégez les jeunes sujets, un sujet adulte et bien installé en sol drainé résiste lui jusqu’à – 15 °C, classé en zone 7b.
Installez-le dans une ambiance romantique avec des Lilas et des Deutzias pour une harmonie de rose.
Le Céanothe pallidus ‘Marie Rose’ est une autre variété à fleurs roses, plus compacte que ‘Marie Simon’. C’est une amélioration de celui-ci en termes de floribondité. Il développe une touffe buissonnante d’1,50 m de haut pour 1 m de large. Il fleurit une première fois en juin et juillet puis de nouveau en septembre et octobre. Ses rameaux érigés et pourpres portent des fleurs comme des nuages rose pâle, de 7 à 10 cm de long. Ils sont suivis par une fructification rouge foncé. Si vous supprimez ces fruits, la deuxième floraison a lieu. Cet hybride créé par les pépinières Minier en 2006 poursuit cette recherche de plantes moins sensibles au froid. Celui-ci offre les mêmes conditions de résistance au froid que les deux autres variétés de la série ‘Marie’. Si vous rabattez sa touffe en hiver, vous améliorez encore sa résistance. En climat pas trop rude, il peut conserver son feuillage l’hiver.
En petit massif, plantez-le avec des vivaces à floraison estivale comme les achillées ou les gauras. Son petit développement permet aussi d’en profiter pour avoir un céanothe en pot sur sa terrasse.
Si les céanothes persistants sont plus frileux, ce Ceanothus impressus ‘Cool Blue’ est un des rares spécimens à feuillage persistant dans la catégorie de ceux qui résistent assez bien au froid. C’est un hybride issu du Ceanothus impressus, espèce d’origine californienne, d’où le nom de Lilas de Californie parfois utilisé pour les qualifier. Ce beau céanothe à feuillage panaché tolère des gelées de l’ordre de – 12 °C à – 15 °C une fois adulte. Il faut ici aussi faire attention aux jeunes sujets et donner à cet arbuste ses conditions de culture de prédilection. Celui-ci tolère les sols secs et, comme les autres, a besoin d’un sol drainant et d’une situation abritée. Il dispose d’un élégant feuillage bien panaché de blanc crème, aux petites feuilles pleines de lumière. Ses fleurs d’un bleu clair et vif apparaissent abondamment au printemps, en avril et mai. Il forme un buisson dressé de 2 m de hauteur pour 1,50 m de large.
Ce céanothe bleu peut être installé dans un jardin sec et tout autant en sol frais, toujours bien drainé. Il fait un beau sujet planté en isolé.
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