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Le Kumquat ou Fortunella japonica est un agrume à petits fruits ovales ou arrondis, au goût unique. Ils se dégustent avec la peau pour une sensation explosive en bouche, concentré de zeste et de chair dont la saveur est acide, douce et « piquante » à la fois. Il forme un arbuste à port arrondi aux feuilles persistantes vert foncé. Ornemental, il arbore de petites fleurs blanches en été et ses jolis petits fruits ronds en hiver. Le kumquat est assez rustique puisqu’il tolère des gelées jusqu’à -10° C environ. Ses fruits craignent cependant le gel dès -4° C, et comme ils apparaissent en hiver, c’est davantage cette deuxième valeur qu’il faut retenir concernant sa rusticité.
Découvrez comment le cultiver, en pleine terre, dans les régions les plus douces et en pot, à hiverner partout ailleurs, comment le récolter et le savourer.
Le kumquat se plante idéalement au mois d’avril, quand les températures remontent.
La plantation du kumquat en pleine terre est à réserver aux régions les plus méridionales, au sud de la France et en Corse compte tenu de sa rusticité limitée. En effet, si le kumquat lui-même est assez rustique pour un agrume, résistant au gel jusqu’à environ -10° C, ses petits fruits, sensibles, subissent les dégâts du gel à partir de -4° C.
Ailleurs, on cultive le kumquat en pot à l’extérieur et on le rentre pour la saison froide.
Choisissez un emplacement ensoleillé et chaud, abrité des vents. Dans la moitié nord du pays, plantez-le en plein soleil, au pied d’un mur exposé au sud par exemple. Dans le sud de la France, procurez-lui un peu d’ombre aux heures les plus chaudes, pour ne pas brûler son feuillage, tout en lui assurant un maximum de luminosité.
Ce petit agrume, gourmand, a besoin d’un sol riche, fertile, mais aussi léger et drainant. Il redoute le calcaire et se cultive en terrain de pH neutre à acide. Sable, compost, engrais sont les amendements dont vous avez besoin pour sa plantation.
Choisissez un contenant 2 à 3 fois supérieur à la taille de la motte, comme un pot en terre cuite ou un bac en bois, impérativement percé ou que vous pouvez percer vous-même, pour ne pas laisser les racines stagner dans l’eau.
Munissez-vous d’un terreau spécial agrumes ou composez un substrat à raison de 50% de terreau, 30% de compost et 20 % de sable.
Le kumquat est un arbuste dont l’entretien se résume à deux axes principaux : l’arrosage et la fertilisation.
Effectuez des arrosages réguliers durant les premières années, le temps que l’agrume puisse développer son système racinaire. Par la suite, arrosez surtout en période de sécheresse, en utilisant de préférence de l’eau de pluie. Prévoyez un arrosage une fois par semaine en été, plus en cas de sécheresse prolongée. Diminuez les arrosages en automne, puis stoppez-les en hiver ou réduisez-les fortement, à moduler selon les pluies hivernales. Il est très recommandé de pailler le pied, car cela aide à préserver un sol frais plus longtemps, tout en limitant la croissance des mauvaises herbes. Installez autour du tronc des feuilles mortes ou un paillage organique.
Faites des apports d’engrais organique ou de compost bien décomposé, afin de nourrir l’arbuste.
En automne, lorsque les températures refroidissent, vous pouvez installer un voile d’hivernage sur les parties aériennes pour protéger les fruits, plus sensibles au gel.
Arrosez régulièrement du printemps à l’automne, en apportant de l’eau dès que le substrat devient sec (arrosages une à deux fois par semaine). Utilisez tant que possible de l’eau de pluie. Évitez dans tous les cas de laisser de l’eau stagner dans la soucoupe. Le kumquat est gourmand en éléments minéraux, effectuez des apports d’engrais liquide environ une fois par mois. Vous pouvez aussi utiliser de l’engrais à libération lente. En hiver, réduisez les apports d’eau et d’engrais.
En automne, vers le mois d’octobre, rentrez-le dans un abri hors gel, par exemple dans une serre froide ou une véranda. Choisissez un emplacement lumineux, mais non chauffé : l’idéal serait une température entre 7 et 10 °C. Au printemps, ressortez votre kumquat en extérieur, pour le placer à un endroit ensoleillé.
Rempotez votre kumquat en moyenne tous les deux ans, de préférence au printemps. Ainsi, vous renouvelez son substrat et laissez plus de place pour ses racines et sa croissance. Les années où vous ne le rempotez pas, effectuez un surfaçage : retirez le substrat en surface, sur quelques centimètres, pour le remplacer par un nouveau terreau.
Il y a trois critères à vérifier et modifier si votre arbre ne donne pas de fruits :
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Kumquat : plantation, culture et récolteVous pourrez récolter les fruits de votre Kumquat au bout de 3 à 4 ans de culture. En automne et en hiver, entre novembre et janvier, quelquefois jusqu’en mars, apparaissent ses jolis petits fruits ronds ou allongés. Avant maturité, ils ont un goût amer. Lorsqu’ils sont mûrs, ils prennent une belle couleur orangée et se décrochent facilement. S’ils peuvent rester longtemps sur l’arbre avant de tomber, ils deviennent de plus en plus doux, mais ensuite, ils perdent leur saveur. Vous avez donc une fenêtre de récolte à tester selon votre goût, mais gardez à l’esprit qu’on apprécie le caractère acide et « piquant » des agrumes ! Plus doux, ils deviennent aussi plus fades.
Les kumquats ont une saveur variable selon les espèces et les conditions de culture, mais toujours détonante, comme une explosion en bouche. Elle est plus ou moins acide, plus ou moins sucrée, plus ou moins douce. Elle a dans tous les cas du caractère. Notamment, car c’est le seul agrume dont on mange la peau. De ce fait, c’est un peu comme la sensation de manger le zeste d’un agrume. Riche en huile essentielle, c’est une partie du fruit au goût corsé. Les kumquats ont peu de pépins et pas vraiment de jus, seulement celui que l’on sent quand on le croque, mais sûrement pas pour le presser. Comme les autres agrumes, ils sont riches en vitamine C.
On les déguste crus, sans façon, comme une petite friandise. C’est cru que leur goût est le plus puissant.
Cuits, on les prépare en marmelade, ou en chutney. On peut les confire, tranchés ou entiers, pour décorer les desserts et gâteaux. Ils peuvent être utilisés dans des plats sucré-salé comme les tajines ou entrer dans la composition de sauces aigres-douces dans des plats asiatiques. Cuits, c’est le goût « zeste » qui ressort et le goût fruité, les deux atténués par la cuisson.
Personnellement, j’aime utiliser ce petit agrume orange cru, détaillé en lanières sur des mini-pavlovas, ce fameux dessert composé de meringues croustillantes et collantes à la fois, surmontées d’une crème chantilly peu ou pas sucrée, en compagnie d’autres fruits acidulés. Les meringues sont des préparations au goût très sucré et je trouve qu’elles sont parfaites en compagnie de fruits acides qui les réveillent et les contrebalancent plutôt qu’en compagnie de fruits doux.
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