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Les courges et les courgettes, au sein de la famille des cucurbitacées, sont de culture simple, mais elles sont sensibles à plusieurs maladies cryptogamiques et quelques parasites, quelquefois vecteurs de virus. Parfois, les traitements curatifs sont inexistants ou peu efficaces, par conséquent, on ne peut que vous conseiller de miser sur la prévention. Cette prévention passe en premier lieu par de bonnes conditions de culture et quelques principes généraux, des bonnes pratiques valables pour toutes les situations, qui se révèlent rapidement payantes. D’autre part, une observation régulière de vos plantes potagères permet de repérer rapidement les premiers symptômes ou les premières infestations et plus vous agissez vite, plus vous pouvez éradiquer le problème. Sinon, une fois bien installé, il devient très compliqué de le résoudre sans perdre la plante ou sans que le champignon soit présent dans le sol pour plusieurs années.
Découvrez nos conseils pour avoir des beaux plants de courges et de courgettes en bonne santé et les pratiques utiles pour éloigner parasites et maladies de vos cultures.
L’Oïdium est bien connu des jardiniers sur leurs plants de courgettes (ou parfois de courges) en fin de saison, avec ce feutrage blanc caractéristique qui se répand sur le feuillage. S’il est cantonné à cette période de fin de culture, il est inutile d’agir. En revanche, si vous voyez apparaître cette maladie cryptogamique alors que vos plants sont en pleine production, il est nécessaire d’intervenir.
L’Oïdium, qu’on appelle aussi maladie du blanc, se caractérise par des taches blanches, comme poudreuses, sur les feuilles, les nouvelles pousses et les boutons floraux. Elles finissent par se déformer, la production en pâtit, la qualité des légumes aussi et le plant peut mourir. Cette maladie apparaît généralement en atmosphère confinée et chaude. Elle est causée par des champignons microscopiques.
Plusieurs traitements fongicides existent contre l’oïdium, notamment à base de soufre. Celui-ci doit être utilisé avec parcimonie au jardin, car il a un impact sur la faune. Préférez-lui les recettes naturelles à base de lait (juste du lait dilué dans de l’eau, plus efficace que le soufre), d’ail ou de bicarbonate.
→ Lisez comment préparer simplement le remède à base de lait et les autres traitements curatifs naturels ainsi que la décoction de prêle préventive dans l’article de Virginie : Oïdium ou la maladie du blanc, prévention et traitement.
Le Botrytis est également présent fréquemment sur les courgettes. Cette autre maladie cryptogamique se manifeste par une pourriture qui démarre à la jonction entre la fleur et le fruit et contamine le fruit. Cela commence par des tâches brunes qui évoluent en feutrage gris puis en pourriture avant de sécher. Les courgettes sont vite non consommables, gagnées rapidement par une pourriture molle.
Chez les courgettes, la contamination débute souvent par les fleurs et donc peut se propager aussi aux feuilles par contact, sous forme de taches qu’on aperçoit d’abord en bordure de limbe. Le tissu se nécrose progressivement et peut s’entourer d’un halo jaune. Les tiges peuvent présenter un chancre.
Le Botrytis ou Botrytis cinerea se répand par temps humide ou quand l’air circule mal. Il a produit des souches résistantes à plusieurs fongicides de synthèse à travers le monde. On met en conséquence l’accent sur la prévention en l’absence de traitement efficace, d’autant plus qu’il est très présent et se propage rapidement, surtout au printemps et à l’automne.
Les mesures préventives sont généralement les mêmes en ce qui concerne les maladies cryptogamiques, il est alors utile d’en faire des principes systématiques de bonne conduite.
→ Lisez l’article d’Eva sur le Botrytis ou pourriture grise.
→ Si vous souhaitez préparer vous-même vos purins, lisez les articles de Virginie pour la préparation maison de purin ou de décoction de prêle, ou pour la préparation du purin d’ortie.
Le Mildiou des cucurbitacées est moins fréquent que le mildiou de la tomate, mais ses dégâts sont importants et sont les mêmes. Encore une maladie cryptogamique, révélée par la présence de taches d’abord peu visibles, comme des taches d’huile, elles évoluent ensuite en taches jaunes sur les feuilles, puis elles brunissent. Elles se développent sur les nervures donc sont de forme assez angulaire. Spécifiques du mildiou sur la courgette, des taches réparties comme une mosaïque. Le champignon responsable, Pseudoperonospora cubensis, se développe comme chez la tomate par temps humide.
Le traitement le plus connu est la bouillie bordelaise qui permet de freiner l’expansion du mildiou, mais pas de l’éradiquer. Supprimer de toute façon manuellement toutes les parties atteintes et brûlez-les. Pulvérisez la bouillie bordelaise de manière raisonnée, car elle n’est pas sans incidence sur les sols ! Elle peut être aussi utilisée en prévention si les conditions d’apparition du mildiou sont réunies, soit en période de forte humidité, entre 16 et 22° C. Ne pulvérisez pas en prévention si vous n’avez pas de craintes fondées de le voir apparaître.
→ Lisez l’article d’Eva pour tout savoir sur la bouillie bordelaise.
Les pucerons peuvent s’attaquer sérieusement à vos plants de courgettes et de courges. Ils sont à prendre au sérieux notamment parce qu’ils sont vecteurs de plusieurs maladies virales. Ces maladies sont surtout présentes en culture intensive, pas chez les particuliers, mais il est utile de les mentionner tout de même. Il s’agit du Virus de la jaunisse des cucurbitacées ou CABYV et du Virus de la mosaïque jaune de la courgette ou ZYMV.
En ce qui concerne les pucerons, ils se repèrent facilement, car ils s’installent en colonies de petites bêtes noires ou vertes. En général, c’est le Puceron vert (Myzus persicae) que l’on retrouve sur les plants de courgettes.
En cas de forte infestation, on observe un ralentissement de la croissance et de la production, le développement de fumagine (une substance noire et collante sur les feuilles).
Une solution consiste à planter à proximité une plante aspirateur à pucerons, comme la Capucine qui les attire et sur laquelle les dégâts vous gênent moins. Mais la meilleure solution consiste à cultiver sur le long terme un jardin à l’écosystème équilibré.
→ Lisez l’article de Virginie pour tout savoir sur les pucerons et la manière d’avoir un jardin biologiquement équilibré.
Au jardin, les Aleurodes ou mouches blanches s’attaquent aux cucurbitacées en général. Comme les pucerons, elles se nourrissent de la sève des végétaux. Sans intervention et en cas d’infestation importante, cela peut entraîner la mort de la plante. La fumagine se développe aussi en présence d’Aleurodes.
Les traitements sont proches de ceux pour les pucerons : à base de savon noir ou à l’aide de prédateurs naturels.
→ Lisez l’article d’Olivier pour tout savoir sur les Aleurodes et comment s’en débarrasser.
En répulsif, on note l’utilité du purin d’ortie et la plantation de plantes odorantes répulsives comme les fleurs de Tagètes, le Basilic et l’Arnica, à planter préventivement.
Citons enfin les mal nommées araignées rouges, des acariens aussi appelés tétranyques tisserands (Tetranychus urticae), qui s’attaquent aussi aux cucurbitacées par temps sec et chaud. On les repère souvent tardivement par la présence de taches jaunes sur les feuilles ou de soies, visibles quand l’eau d’arrosage les révèle. Comme elles aiment les atmosphères sèches, c’est l’arrosage des feuilles qui les déloge, mais il faut alors éviter la prolifération du mildiou. Si le temps est sec sur la durée, le mildiou risque moins d’apparaître. De plus, si vous arrosez le matin, les feuilles ont le temps de sécher.
Concernant ces acariens, là encore, un excès d’azote est dommageable, donc attention aux engrais. Là aussi, la décoction de prêle et le purin d’ortie se révèlent des alliés utiles, tout comme le fait de pailler votre sol.
→ Lisez l’article de François pour savoir comment les repérer et les traitements naturels possibles.
Marie Laure, le 24 Juillet 2024
Mes pâtissons sont bosselés déformés pourquoi !
Merci
Réponse de Ingrid, le 25 Juillet 2024
Bonjour,
Les pâtissons déformés et bosselés peuvent être causés par plusieurs facteurs. Voici les raisons les plus courantes :
- Une pollinisation incomplète peut entraîner des fruits malformés. Assurez-vous qu'il y a suffisamment de pollinisateurs dans votre jardin en installant des hotels à insectes.
- Un arrosage irrégulier, notamment pendant la formation des fruits, peut causer des déformations. Arrosez régulièrement et uniformément pour maintenir une humidité constante.
- Un manque de certains nutriments, en particulier le calcium, peut entraîner des fruits déformés. Appliquez un engrais équilibré et ajoutez du calcium si nécessaire.
- Des températures très élevées ou très basses peuvent affecter le développement des fruits. Protégez vos plantes des conditions climatiques extrêmes si possible.
- Certains insectes ou maladies peuvent également causer des déformations. Inspectez vos plantes pour détecter des signes de parasites ou de maladies et traitez-les en conséquence.