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L’automne est bien installé, l’hiver s’annonce déjà. Dans votre jardin, les insectes se font plus rares, la plupart ayant déjà entamé leur phase d’hivernation ou de diapause. Et les oiseaux crient déjà famine. Si la plupart des associations de protection des oiseaux préconisent de garnir les mangeoires de la mi-novembre à la fin mars, il est bien évidemment que tout dépend des conditions climatiques et de la zone géographique. Dans certaines régions, l’hiver peut être particulièrement précoce…
Vous avez donc décidé d’installer une ou plusieurs mangeoires, pour non seulement assurer la subsistance de cette faune ailée, mais aussi profiter d’un spectacle toujours enrichissant. Dans le commerce, les modèles de mangeoires sont nombreux et vous ne savez le(s) quel(s) choisir.
Découvrez tous mes conseils sur les différents types de mangeoires les plus adaptées à telle ou telle espèce d’oiseaux. Car tous ne se nourrissent pas de la même façon.
À toutes les saisons de l’année, votre jardin est traversé par des envolées d’oiseaux qui viennent s’y nourrir, s’y désaltérer, parfois s’y réfugier ou y nidifier. Au printemps et en été, le jardin se transforme en effet en une immense mangeoire, les oiseaux insectivores y trouvant de quoi nourrir leurs nichées. Ainsi, les larves et chenilles en tous genres constituent un repas de choix pour les mésanges. Tandis qu’un tas de branchages, de bûches ou même de compost abritent de nombreux insectes, araignées et invertébrés qui font le bonheur du troglodyte mignon ou de l’accenteur mouchet. Les murs de lierre, les massifs d’arbustes à baies, les arbres fruitiers, quelques plantes comme le tournesol, les chardons et cardères ou les parcelles d’herbes sauvages font aussi le bonheur de ces oiseaux du jardin.
Mais, en hiver, les insectes se faisant rares, l’installation de mangeoires permet de pallier le manque de nourriture. En effet, la plupart des oiseaux des jardins ont un régime alimentaire généraliste, qui varie au fil des saisons, mais aussi de la zone géographique de leur habitat. À la saison des couvées, beaucoup deviennent insectivores pour nourrir les petits, d’autres sont exclusivement granivores. Mais, en hiver, le choix de proie se restreignant, de nombreux oiseaux peuvent potentiellement fréquenter les mangeoires.
Sous nos latitudes, à la campagne ou en milieu semi-urbain, les oiseaux les plus communs à fréquenter les mangeoires sont indéniablement la mésange charbonnière, bleue ou nonnette, le pinson des arbres, le verdier d’Europe, le rouge-gorge, le moineau domestique, l’accenteur mouchet… sans oublier la tourterelle turque, le pigeon ramier, la pie ou le merle noir, voire l’étourneau sansonnet. Dans les milieux plus ruraux, on rencontre plus facilement la sittelle torchepot, le chardonneret élégant, la mésange noire et la mésange huppée ou encore le rouge-queue noir… Plus rarement, le troglodyte mignon.
Tous ces oiseaux adoptent des comportements différents, souvent dictés par leur régime alimentaire. Ainsi, la mésange bleue possède un bec court, idéal pour capturer les insectes et larves sur les feuilles, mais aussi picorer à travers les mailles des mangeoires. Alors que le pinson des arbres a un bec fort et pointu, parfait pour extraire les graines de leurs enveloppes. Quant au rouge-gorge, il a tendance à se nourrir au sol.
Autour des mangeoires, en hiver, les oiseaux montrent aussi un comportement territorial. Ainsi, les rouges-gorges ont tendance à poursuivre tous les intrus entrant sur leur territoire, la bergeronnette grise et les verdiers d’Europe peuvent se montrer aussi très agressifs autour des mangeoires. Tout comme les moineaux domestiques. Alors que les chardonnerets sont plus calmes, passant souvent après les autres.
C’est pourquoi, pour attirer le maximum de variétés d’oiseaux, il est judicieux de proposer plusieurs aires de nourrissage, de différents modèles et garnis de divers aliments, répartis sur toute la superficie du jardin.
Sur un balcon ou une terrasse, les espèces seront certainement moins nombreuses, mais les mésanges et les moineaux sont souvent au rendez-vous.
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Que mangent les oiseaux de nos jardins ?Pour un oiseau, un jardin est peuplé de dangers de différentes origines. C’est pourquoi quelques précautions s’imposent lors de l’installation des mangeoires :
Sinon, il est recommandé de ne pas mettre trop de nourriture d’un seul coup, pour éviter les chamailleries. Il est préférable de déposer les graines tôt le matin et le soir. À l’arrivée du printemps, lorsque les températures remontent, il faut diminuer les nourrissages, mais pas les stopper subitement. Enfin, il est essentiel de nettoyer régulièrement les mangeoires pour limiter la propagation de maladies.
Pensez aussi à installer des abreuvoirs, même en hiver.
Parmi les modèles de mangeoires, les tables de nourrissage sont les plus simples. En revanche, si elles sont très pratiques pour observer les oiseaux, elles le sont aussi pour les prédateurs. C’est pourquoi il faut absolument les disposer avec soin, en suivant les conseils énoncés au paragraphe précédent.
Idéalement, ces tables de nourrissage seront constituées d’un fond en métal perforé pour assurer le drainage de l’eau de pluie. De plus, elles seront faciles à nettoyer et parfaites pour les graines.
Ces tables de nourrissage peuvent être posées au sol pour nourrir des oiseaux comme le rouge-gorge, l’accenteur mouchet, ou encore les merles noirs. À la condition express qu’aucun chat ne fréquente votre jardin ! On peut aussi les fixer au sommet d’un poteau, contre un mur ou les suspendre à une branche. Les aliments peuvent être protégés des intempéries par un toit (qui peut apeurer certaines espèces farouches) ou dans une trémie distributrice. L’essentiel étant que cette mangeoire dispose d’espaces de drainage. Et qu’elle soit robuste, bien ancrée dans le sol grâce à un piquet d’au moins 10 cm, enfoncé d’un tiers.
Aisées à fabriquer, ces mangeoires attirent les mésanges, les moineaux, les tarins des aulnes, les verdiers d’Europe… mais aussi les oiseaux plus gros comme la tourterelle turque ou le pigeon ramier.
Les plus bricoleurs peuvent créer leurs tables de nourrissage en bois, avec éventuellement un plateau perforé en métal ou en plastique, plus commodes à nettoyer. Le bois peut être protégé avec de l’huile de lin.
Abordons à présent les mangeoires à proprement dit qui se présentent sous deux formes : les tubulaires et les grillagées. Les mangeoires tubulaires sont des silos cylindriques, souvent en plexiglas, de taille variable, qui possèdent plusieurs trous et des perchoirs. Ces mangeoires sont très intéressantes, car elles sont faciles à nettoyer et étanches. Elles permettent en outre de limiter la transmission des maladies. Ce type de mangeoires est très appréciée des fringillidés (chardonnerets, gros-becs, pinsons des arbres…) mais aussi des mésanges.
Ce type de mangeoires n’est pas difficile à fabriquer, avec peu de chose : un tuyau en plastique, une gouttière, une bouteille ou un bidon en plastique, une boîte de conserve…
La deuxième option passe par la mangeoire grillagée à trémie qui présentent plusieurs formes et tailles. Elles se distinguent surtout par la taille des mailles, les petites mailles permettant de proposer des graines, les grosses mailles des cacahuètes ou des graines de tournesol. Les mésanges, les verdiers, les sittelles torchepot apprécient ce style de mangeoires où ils se suspendent parfois la tête en bas. Là encore, avec un peu de créativité, il est assez simple d’en fabriquer une avec du grillage.
Enfin, il existe d’autres postes de nourrissages des oiseaux, les mangeoires suspendues, à base de filets remplis de graines ou de cacahuètes, de boules de graisse, de « gâteaux » pour oiseaux, de branches de millets… Certains comme les filets de graines ou graisse sont à bannir, car les oiseaux ont tendance à s’y coincer les pattes. Pour autant, une simple bûche de bois percée de trous, une pomme de pin, un récipient quelconque comme une tasse, permettent de réaliser des mangeoires suspendues, efficaces et originales.
Ingrid vous propose d’ailleurs quelques idées dans ses articles :
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