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Les Camélias, avec leur floraison éclatante et leur feuillage persistant, constituent des éléments essentiels pour dynamiser les jardins durant les périodes les plus ternes de l’année. Ces arbustes buissonnants se démarquent par leur capacité à offrir des couleurs vives quand la plupart des plantes sont en repos, grâce à leurs périodes de floraison variées. Voici une exploration approfondie de ces plantes remarquables :
Les Camélias se révèlent dans toute leur splendeur, principalement en deux saisons : l’automne et le printemps. Le Camellia sasanqua annonce l’arrivée de l’automne avec ses fleurs délicates, tandis que le Camellia japonica et le Camellia x williamsii prennent le relais en fin d’hiver, prolongeant le spectacle floral jusqu’au début du printemps. Cette succession de floraisons, d’octobre à début mai, assure une présence colorée et vivifiante dans le jardin à une époque où peu d’autres fleurs émergent.
Originaires des forêts denses, les Camélias expriment une préférence marquée pour les environnements ombragés ou partiellement ombragés. Ils prospèrent dans un sol riche en humus, légèrement acide, ce qui reproduit au mieux leur habitat naturel forestier. Ces conditions de sol favorisent une croissance saine et une floraison abondante, en offrant aux Camélias les nutriments et le pH idéals pour leur développement.
Le calcaire est l’ennemi juré des Camélias, car il provoque une carence en fer, nuisible à leur santé. Les symptômes de chlorose (jaunissement des feuilles) apparaissent lorsque ces arbustes sont plantés dans un sol calcaire, mettant en péril leur croissance et leur floraison. Ainsi, la réussite de la culture des Camélias repose sur la sélection d’un emplacement approprié et la préparation d’un substrat adéquat, exempt de calcaire et riche en matière organique.
En résumé, les Camélias enrichissent le jardin de leur floraison hivernale et printanière, apportant couleur et vie durant les mois les plus sombres. Leur besoin d’ombre ou de mi-ombre, ainsi qu’un sol bien drainé, riche en humus et acide, sont essentiels pour leur épanouissement. En évitant les sols calcaires, les jardiniers peuvent jouir de la beauté des Camélias sans craindre les désagréments de la chlorose.
Les Camélias, Camellia en latin, appartiennent à la famille des Théacées (ou Theaceae). Ce sont des arbustes buissonnants à feuillage persistant, alterne et coriace.
Le genre Camellia représente près d’une centaine d’espèces dont le représentant le plus célèbre, Camellia sinensis, un arbuste cultivé pour ses feuilles qui nous a donné une boisson consommée dans le monde entier : le thé. Les Camélias se rencontrent à l’état sauvage dans les forêts tempérées à travers toute l’Asie.
Trois espèces principales, sur la centaine répertoriée, sont cultivées à des fins ornementales dans les jardins :
Tous possèdent un feuillage persistant et vernissé. Leur principale qualité est leur capacité à fleurir à la « mauvaise saison », c’est-à-dire en automne pour C. sasanqua, en plein hiver pour C. japonica et au début du printemps pour C. x williamsii.
Les camélias offrent une grande diversité qui se retrouve, aussi, dans la forme de leurs fleurs. Elles peuvent être simples, semi-doubles, doubles (anémoniforme, péoniforme, en rosette ou imbriquées), avec des étamines plus ou moins visibles. Certaines sont parfumées (‘High Fragrance’, ‘Yume’), d’autres ne le sont pas du tout.
C’est probablement le plus célèbre des camélias (celui de la dame d’Alexandre Dumas…) avec ses 35000 cultivars de par le monde (selon l’International Camellia Register). Excusez du peu ! Difficile de choisir parmi tous ces magnifiques camélias, mais surtout impossible de ne pas en trouver un qui vous plaira. Plantez cet arbuste buissonnant à croissance lente à l’ombre ou la mi-ombre, si possible une ombre portée (près d’un mur par exemple) plutôt qu’une ombre dense sous un couvert d’arbre. Sa croissance lente lui confère un port compact, mais avec le temps il peut devenir un buisson de près de 3 mètres en tous sens. Les fleurs sont simples, semi-doubles ou doubles et non-parfumées tandis que son feuillage persistant et alterne est de couleur vert foncé.
Attention ! C’est le moins rustique de la bande. Les boutons de fleurs gèlent déjà à partir de -4 °C et ses branches meurent à -10 °C. Il repartira de souche par la suite, mais mettra plusieurs années à refleurir.
Vous devez le prononcer « ça sent quoi ? ». On le surnomme le Camélia d’automne, car il fleurit d’octobre à décembre. Il pousse magnifiquement bien sur tout le littoral atlantique ou en Normandie, mais ailleurs il aura besoin d’une situation abritée. En effet, sa floraison peut souffrir d’un coup de gel précoce et il a horreur des périodes de froid prolongées. Sa rusticité se situe aux alentours de -10 °C. Plantez-le en plein soleil au Nord de la Loire, mais à mi-ombre ailleurs. Ses fleurs simples, semi-doubles ou doubles sont parfumées et rappellent alors le thé au jasmin. Un bon été bien chaud favorisera une profusion de fleurs en automne. Les feuilles oblongues de 5 à 8 cm de longueur sont persistantes et de couleur vert foncé sur le dessus, mais plus pâle sur le revers. Son feuillage épais et coriace lui permet de passer sans encombre des épisodes de sécheresses estivales. Sa croissance lente et son port compact, dépassant rarement 1 m 50, en font le sujet idéal pour une plantation en pot. Sinon, avec sa silhouette irrégulière et ses branches souples lui conférant une allure toute japonaise, il sera parfait dans un massif de plantes de terre de bruyère en compagnie d’azalées, de Skimmias et de Pieris.
Nota Bene : il existe une sous-espèce de C. sasanqua appelée Camellia sasanqua subsp. Hiemalis parfois noté Camellia x hiemalis ou même encore Camellia sasanqua var.’Hiemalis’ ou simplement Camellia hiemalis (qui a dit que la botanique était compliqué ?). Cette dernière fleurit plus longtemps que Camellia sasanqua, souvent jusqu’en janvier.
Ce camélia au feuillage vert brillant légèrement denté et persistant aime la mi-ombre, mais a tout de même besoin de quelques heures de soleil pour bien fleurir. Son port est buissonnant et sa croissance est normale. Il se couvre littéralement de fleurs simples, semi-doubles ou doubles au printemps plus grandes que pour les autres camélias, mais non-parfumées. Notez aussi que ses fleurs tombent une fois fanées, ce qui fait de ce camélia, un arbuste autonettoyant. C’est le plus rustique parmi les camélias en climat frais et humide. Chaque année, de nouveaux hybrides arrivent sur le marché, toujours plus rustiques, plus vigoureux et plus intéressants. Ne vous arrêtez donc pas à vos a priori concernant les camélias et tentez le coup chez vous avec un petit williamsii !
Bien d’autres camélias de « collection » existent, notamment : Camellia lutchuensis (que nous avons le plaisir de vous proposer chez Promesse de fleurs), mais aussi C. hongkongensis, C. transnokoensis, C. chrysantha (à floraison jaune)… Tous possèdent leurs propres qualités et spécificités, mais il serait utopique de tenter de tous les décrire, voire même de ne simplement que les citer. Si l’envie de vous lancer dans la collection du genre Camellia vous titille, nous ne pouvons que vous souhaiter bonne route dans votre nouvelle vie de « Camelliophile » et à bientôt sans doute au détour d’une fête de plantes rares et de collection…
Nous l’avons vu, les camélias comptent de nombreuses espèces qui, elles-même, comptent de nombreux cultivars. Voici quelques unes des variétés les plus appréciées par les jardiniers et nos préférés.
Tous les Camélias préfèrent une terre riche en humus, mais légère et un peu acide. Ils ne supportent absolument pas le calcaire. Mais ne les plantez surtout pas dans de la terre de bruyère pure. En effet, celle-ci est beaucoup trop pauvre pour que votre camélia puisse pousser dans les meilleures conditions. En revanche, mélangée à de la bonne terre de jardin, ce substrat sera particulièrement accueillant pour toutes vos plantes appréciant les terres acides.
Comme ce sont des arbustes de sous-bois dans leur habitat d’origine, les camélias se plantent à l’ombre ou à la mi-ombre. Le Camellia sasanqua peut pousser en plein soleil (surtout au nord de la Loire), on peut d’ailleurs en constituer de jolie haie en bord de mer.
Attention toutefois, de ne pas les planter trop près d’un mur, car la terre y est alors beaucoup trop sèche. Sous un arbre, il faudra tenir compte de la sécheresse du sol aussi, pensez à recouvrir le sol au pied de votre camélia d’un bon paillage de feuilles. Les camélias apprécient un peu d’humidité notamment durant leur période de floraison. Ils redoutent en revanche les sols lourds et asphyxiants, gorgés d’eau en hiver.
La plantation doit être réalisée après les gelées, soit en avril-mai en fonction de votre climat pour les camélias à floraison automnales et hivernales. Si vous ne résistez pas à la tentation d’en acquérir un lorsqu’ils sont en fleurs, car c’est le meilleur moment pour les choisir, vous pourrez le garder patiemment dans votre véranda ou dans un abri hors-gel en attendant la bonne saison de plantation. La plantation se fait en automne pour les camélias à floraison printanière.
Voici les étapes pour bien planter un camélia :
→ En savoir plus sur la plantation du camélia dans notre tutoriel !
→ A lire : 7 Camelias à cultiver en pot
L’entretien se résume à sa plus simple expression. En automne, vous pouvez apporter un bon paillage de feuilles mortes au pied de votre camélia, histoire de le nourrir un peu et de le protéger des rigueurs de l’hiver. Évitez de lui donner trop d’engrais, les camélias n’apprécient pas cela du tout.
En hiver, pensez aussi à enlever la neige qui recouvre votre camélia et qui peut brûler le feuillage et casser certaines branches. Si l’hiver s’annonce particulièrement rigoureux, vous pouvez protéger votre camélia à l’aide d’un voile d’hivernage.
En période de gel, l’eau n’est plus assimilable par la plante, car celle-ci est solide et donc ne peut plus être « pompée » par les racines. Dans ce cas, n’oubliez pas d’arroser un peu dès que vous voyez poindre un petit rayon de soleil, cela favorisera la montée de sève nécessaire à une bonne floraison.
→ à lire : Mon Camélia en hiver : comment en prendre soin ? , Camélia : comment le protéger du gel et l’hiverner ? et Camelia malade : que faire ?
N’oubliez pas non plus d’arroser votre camélia en cas de fortes chaleurs, surtout l’année qui suit la plantation.
Songez aussi à enlever les fleurs fanées, sauf sur C. x williamsii, pour éviter que la plante ne perde de l’énergie à faire des graines plutôt que des fleurs.
Pour la taille, c’est très simple aussi. Ne taillez pas ! Ou presque… En effet, les Camélias n’ont nul besoin de taille pour fleurir et vivent très bien sans votre intervention. Toutefois, une petite taille en transparence de temps en temps peut être réalisée sur C. japonica pour aérer un peu le feuillage. Vous pouvez aussi tailler en juin C. sasanqua si vous l’aviez planté en haie. Et à la rigueur, vous pouvez couper à ras un camélia particulièrement dégarni et vieillissant, il redémarrera assez vite sur le vieux bois pour redevenir un magnifique arbuste. Mise à part ces quelques cas particuliers, vous pouvez ranger votre sécateur dans votre armoire. Notez toutefois que la taille, si elle a lieu, devra toujours suivre la floraison.
Nota bene : dans le cas d’une culture en pot, constituez un mélange 1/3 terre de bruyère, 1/3 terreau et 1/3 terre de jardin dans un pot percé de trous avec une couche drainante au fond (graviers, billes d’argile…). Évitez à tout prix l’excès d’eau et prévoyez un contenant suffisamment grand.
Oubliez la multiplication pour les camélias ! À moins d’être un expert de la greffe et des boutures particulièrement difficiles : elles se font sous serre chauffée avec brumisation et hormones de bouturage. Un marcottage est toujours réalisable pour les branches les plus proches du sol, mais les résultats sont loin d’être remarquables…
→ En savoir plus : Comment bouturer le camelia ?
Comme ce dernier fleurit en automne, pourquoi ne pas lui associer des fleurs d’automne qui fleuriront son pied. Des asters, des nérines, des colchiques, des liriopes, des cyclamens,… et tiens, pourquoi pas quelques fougères persistantes comme ces petites Asplenium scolopendrium ‘Cristatum group’ ?
Partons tout de suite pour un voyage extraordinaire au cœur même d’une forêt japonaise en lui associant un Cerisier du Japon, un bel érable japonais en plein débourrement lorsque le camélia est en fleurs et peut-être l’un des rhododendrons les plus précoces de l’année. Ajoutez quelques primevères japonaises et autres fougères du pays du soleil levant et le tour est joué. Dépaysement assuré !
Dans une haie fleurie un poil champêtre, ne serait-il pas en bonne compagnie entre un pommier d’ornement et cette belle aubépine ? Peut-être même volera-t-il la vedette (le sacripant !) à ce beau Cornus kousa ‘Miss Satomi’.
→ Découvrez des idées d’association avec les Camélias d’automne
Découvrez notre large gamme de Camélias
Notre fiche conseil : Comment choisir un Camelia d’automne
Notre fiche conseil : Comment associer les Camélias d’automne ?
Nos fiches conseils sur les Camelias d’automne rose, les Camelias d’automne à fleurs blanches, 7 camélias classiques blancs, 7 camélias classiques à fleurs roses, 6 Camelias à fleurs rouges, 6 Camelias à fleurs bicolores
Notre fiche conseil : 7 Camelias à cultiver en pot
Découvrez nos tutos : Comment faire du thé maison ? et Comment cultiver un théier en pot ?
Les boutons floraux de mon Camélia tombent, pourquoi ?
Les camélias aiment les sols frais et ont besoin d'humidité pour bien fleurir. Pensez à arroser lors de la formation des boutons floraux.
Mon terrain n'est pas acide, puis-je quand même tenter un camélia ?
Les camélias aiment un sol acide et riche en humus. Deux solutions s'offrent à vous : plantez en pot dans un substrat 1/3 terre de jardin, 1/3 terreau et 1/3 terre de bruyère ou, en pleine terre, creusez un grand trou et remplacez la terre par le même mélange que pour la plantation en pot. Au fil des ans, il vous faudra observer votre camélia et lui ajoutez de la terre de bruyère s'il commence à donner des signes de chlorose (voir plus haut). Pour infos, cette technique de plantation de plantes aimant l'acidité a été adoptée au Vasterival en Normandie sur un terrain calcaire.
Comment puis protéger mon Camélia pour l'hiver ?
Les camélias supportent des gels jusqu'à -10 °C. Vous pouvez néanmoins les protéger en maintenant un paillage au sol pour la protection des racines et accessoirement le maintien de l'humidité. Vous pouvez aussi le protéger à l'aide d'un voile d'hivernage ou s'il est en pot, rentrer celui-ci dans un endroit à l’abri du gel. N'arrosez pas votre camélia à floraison hivernale ou printanière lorsqu'il gèle, mais dès que la température redevient positive, pensez à lui donner un peu d'eau pour faciliter sa floraison.
Les feuilles de mon Camélia jaunissent, que dois-je faire ?
Les camélias aiment les sols acides et redoutent le calcaire, car celui-ci bloque l'assimilation du Fer ce qui engendre une carence et provoque la chlorose. Pour y remédier, vous pouvez placer un paillage acidifiant comme des aiguilles de pin ou administrez un produit anti-chlorose. S'il est encore jeune, vous pouvez déplanter voter camélia, changer la terre avec un mélange 1/3 terre de bruyère, 1/3 terreau et 1/3 terre de jardin puis replanter votre arbuste.
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